Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent au débat autour de la création de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au chanvre indien, l’élection du Maroc au conseil de la FIFA et le poids du secteur informel sur l’économie marocaine.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit :  « Décidément, à peine lancé dans le circuit d’approbation et bien avant même, le projet de texte de loi sur les usages licites du cannabis promet un feuilleton à rebondissements ».

Comme celui, par exemple, au sujet de l’existence d’un institut dédié aux plantes aromatiques au Maroc créé il y a 18 ans à Taounate et qui abrite depuis 2015 une agence nationale des plantes médicinales et aromatiques, rappelle la publication.

Les signataires d’une lettre ouverte adressée la semaine dernière au chef de gouvernement ont suggéré, entre autres propositions, de profiter de l’existence d’un tel institut et de cette agence pour en faire celle prévue dans le projet de loi sur le cannabis, souligne le quotidien.

+L’Opinion+ souligne que l’Assemblée Générale de la Confédération Africaine de Football (CAF) ne pouvait se solder que par un écrasant succès pour le Maroc, relevant que la double victoire marocaine est la résultante logique d’un travail de longue haleine mené par les instances diplomatiques et footballistiques nationales.

Cette double victoire, poursuit le journal, a amené notre pays à siéger pour la première fois de son histoire parmi le tout puissant Comité Exécutif de la FIFA et à barrer la route à toute tentative de placement de la fantomatique « rasd » dans des compétitions continentales et internationales.

Le chemin parcouru par le Maroc dans les instances footballistiques continentales et internationales est l’aboutissement d’une stratégie élaborée et exécutée sur plusieurs années et non pas d’occultes manœuvres souterraines, comme veulent le faire croire les loosers, assure-t-il.

+L’Economiste+ constate que la crise sanitaire économique a renforcé certains challenges pour le Maroc : insertion des jeunes, accroissement de la place du secteur privé et amélioration de la qualité de la croissance économique.

En visite au Maroc, Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA, a assuré les autorités marocaines du soutien du groupe de la Banque mondiale. Pour lui, les nouvelles technologies et une éducation pointue sont nécessaires pour une jeunesse plus créatrice que consommatrice. « Il faut une avancée de manière à avoir une génération de Marocains qui puisse aller dans des emplois à forte valeur ajoutée ».

+Al Alam+ relève que l’informel, fléau qui a la peau dure au Maroc, figure toujours au cœur de l’agenda politique et économique, là où la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19) n’a fait que raviver le vieux débat sur les pistes d’intégration unités de production informelles (UPI).

Bien que son poids dans le produit intérieur brut (PIB) soit sur une trajectoire baissière, l’informel continue de pénaliser l’économie nationale, avec un manque à gagner conséquent en matière de recettes fiscales et de mauvaises conditions de travail qui virent parfois au drame, note-t-il.

Nombreux sont les facteurs dissuadant les UPI de s’intégrer dans le tissu économique formel qui redoutent, notamment, une fiscalité peu séduisante, une réglementation contraignante où encore des charges salariales au détriment de leur compétitivité.

Santé et agriculture au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination contre le coronavirus, la campagne agricole de l’année en cours et l’ouverture d’un bureau de l’ONU habitat à Rabat, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Opinion+ souligne que « 10% de la population marocaine est vaccinée. Une prouesse que nous entendons louer à longueur de journée, et qui mérite que l’on soit fier de son pays », ajoutant que le Maroc a pu immuniser plus de quatre millions de personnes.

Toutefois, le rythme de la campagne est en baisse palpable car le nombre de personnes vaccinées contre la Covid-19 est passé de plus de 300 000 vaccinés par jour, à moins de 100 000 par jour, explique le quotidien, appelant à être plus attentifs à la concurrence internationale sur les vaccins qui ne manquera pas de ralentir davantage l’approvisionnement du Royaume.

« Acheter de nouveaux vaccins ne semble guère une mauvaise idée », estime-t-il, notant que Spoutnik V a fait ses preuves et que de nouveaux vaccins ont fait leur entrée sur le marché, à l’instar de Johnson & Johnson qui ne s’administre qu’en une seule dose.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en ce début de 2021, le niveau de la pluviométrie et sa répartition dans le temps augurent d’une très bonne récolte selon les projections des experts et agronomes, estimant que cet état de fait est de nature à conforter la dynamique de relance et annoncera le début d’un nouveau cycle positif de quelques années.

Un nouveau cycle qui coïncide avec la mise en marche de la nouvelle stratégie agricole, Al Jayl Al Akhdar (génération verte), qui complétera et consolidera ce qui a été réalisé auparavant dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), fait savoir le journal, rappelant que c’est grâce au PMV que l’économie de manière générale et l’agriculture en particulier, ont pu résister à un choc d’une rare violence qui aura duré presque trois ans.

« Aujourd’hui, le défi d’autonomiser la croissance économique de la pluviométrie est quasiment gagné. C’est là une grande avancée et un acquis qu’il faudra préserver à l’avenir », assure-t-il.

+L’Economiste+ rapporte que le bureau national de l’ONU Habitat au Maroc a été ouvert lundi au siège du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville.

Ce bureau, dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de la ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, Nouzha Bouchareb et de la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour les établissements humains, Maimunah Mohd Sharif, a pour objectif de renforcer le partenariat stratégique entre les deux parties, puisqu’il permettra au Royaume de bénéficier de l’appui du programme onusien dans la mise en application des politiques dans le domaine de l’aménagement et de l’habitat.

La journée internationale de la femme fait les choux gras de la presse marocaine

La célébration de la Journée internationale de la femme est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’après l’indépendance, la femme a été de toutes les luttes et a pris part très tôt et de manière active à la vie politique, économique, sociale et culturelle du Maroc, notant que les figures féminines marocaines célèbres pour leur engagement pour diverses causes de différentes natures sont nombreuses.

Elles ont été actives dans les institutions, les partis politiques, dans les associations et la société civile, ainsi que dans les domaines de l’entreprise, de l’industrie, de l’ingénierie et de l’art, entre autres, poursuit le journal, faisant savoir que la cause féminine au Maroc a réalisé à ce jour une trajectoire des plus honorables qui traduit parfaitement l’état d’esprit sociétal.

La grande avancée de 2004, avec la réforme de la « Moudawana » (statut personnel), était tombée à point nommé, rappelle-t-il, ajoutant que le Maroc entamait un nouveau millénaire et abordait une nouvelle étape faite de grands défis.

Abordant le même sujet, +Al Bayane+ souligne que le Maroc accorde une importance particulière à la célébration du 8 mars, conformément aux dispositions de la Constitution adoptée, il y a une décennie et au diapason des lois universelles.

La mise en place du code de la famille, la reconnaissance de la nationalité, la mise en œuvre des principes du genre et de l’équité sont autant de prouesses qui font désormais briller l’étoile féminine dans le firmament du développement multiforme, assure la publication, relevant que le bilan positif du pays ne souffre d’aucune contestation. Toutefois, la femme marocaine n’est pas assez représentée dans l’Exécutif, pas assez représentée dans le législatif et souffre le martyr dans la vie quotidienne (violences, viol, harcèlement…), fait-il remarquer, notant que beaucoup de chemin reste à parcourir dans le champ féminin, aux plans institutionnel, social, économique et culturel.

Dans le même sillage, +Assabah+ indique que ce lundi 8 mars et comme chaque année, la femme marocaine, comme toutes les femmes du monde, célèbre la Journée internationale des droits des femmes. Et, comme chaque année, elle devrait clamer, ce lundi, des slogans prônant l’égalité des droits et des chances. Elle devrait également se voir offrir des roses et du chocolat, et se voir dédier des posts sur les réseaux sociaux. Cependant, dès le lendemain, les choses reprendront leur cours normal et les slogans scandés le 8 mars seront vite oubliés.

 

C’est le triste constat que fait le quotidien arabophone, rappelant que des années se sont écoulées, plusieurs Journées internationales des droits des femmes aussi, sans que la situation de la femme marocaine ne change. Des voix se sont bien élevées pour réclamer haut et fort plus de droits mais, qu’elle soit femme au foyer, ouvrière ou femme d’affaires, la femme marocaine souffre encore des mêmes maux et ne reste malheureusement, aux yeux de beaucoup, « qu’une femme ».

La publication en veut pour preuve la situation qui n’évolue pas vraiment. En effet, ce 8 mars 2021, on se posera encore, comme les années précédentes, la question de savoir ce qu’a obtenu la femme marocaine comme acquis. Pour avoir une idée de la réponse, il suffit de noter que, chaque année, ce sont les mêmes femmes qui sont interpellées dans les journaux télévisés, les magazines et les différentes publications.

Preuve que la femme peine encore à percer, quelles que soient ses compétences, ses réalisations ou les ambitions qu’elle nourrit. Pourtant, rappelle le journal, le Maroc avait fait un grand pas en faveur des droits de la femme avec les dispositions intégrées au Code de la famille. Sauf qu’à ce jour, plusieurs d’entre elles ne sont toujours pas appliquées.

Economie, politique, social et militaire au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujet notamment le secteur informel, les divergences des partis politiques sur le calcul du quotient électoral, la baisse significative des accidents de la circulation et l’exercice militaire maroco-américain au large des côtes sud du Royaume.+L’Economiste+ écrit que pour se mettre en conformité avec les normes le Groupe d’action financière (GAFI), le Maroc est tenu d’accélérer la réduction de la part de l’informel dans l’économie nationale. Le journal constate que de nombreuses transactions commerciales, engageant des gros montants, sont régulièrement conclues en espèces, sans aucune traçabilité.

« Certains opérateurs font du blanchiment d’argent en investissant massivement dans l’immobilier pour échapper au fisc », écrit-il en relevant que l’amnistie sur le cash n’a pas débouché sur un bilan retentissant. La marge de régularisation reste importante dans ses conditions importantes sachant que « de nombreuses transactions commerciales restent marquées par la prévalence de la sous-déclaration, de l’absence de factures probantes, de la contrebande, de la contrefaçon… ».

Le quotidien soutient que des mesures pour intégrer les unités opérant dans l’informel ont été mises en place sans grand résultat. Il parle notamment de l’amnistie fiscale en faveur des entreprises qui s’identifient pour la première auprès des services des Impôts qui a été reconduit pour la 7e année à la demande des organisations professionnelles pour neutraliser la concurrence déloyale. Sauf que le fisc s’interroge sur le peu d’enthousiasme des opérateurs à adhérer au dispositif.

Le quotidien évoque aussi le rappel de l’Unité de traitement du renseignement financier (UTRF) au sujet de la stratégie nationale d’inclusion financière censée faciliter l’accès aux services bancaires, particulièrement pour les travailleurs du secteur informel, notamment les jeunes, les auto-employeurs, les PME exportatrices en Afrique. Il parle également du statut d’auto-employeur qui permet d’intégrer les petits commerçants dans l’économie formelle en créant leur entreprise et en passant par le canal bancaire.

Au volet politique +Al Massae+ rapporte que les partis de la majorité et de l’opposition ont voté en faveur de la nouvelle méthode de calcul du quotient électoral sur la base des inscrits sur les listes électorales lors d’une réunion tenue secrète de la commission de l’Intérieur à la Chambre des représentants.

Selon les sources du quotidien, les partis politiques ayant présenté des amendements pour le changement du quotient électoral ne se sont pas exprimés lors de cette réunion pour défendre ni justifier leur proposition. En revanche, toutes les interventions émanaient du parti Justice et Développement (PJD-au pouvoir), dont 12 députés ont pris la parole lors de cette réunion.

Toujours selon les mêmes sources, le gouvernement n’est pas à l’origine de cette proposition, qui ne figure pas dans le projet de loi adopté en conseil des ministres du 11 février dernier. Le gouvernement l’a même refusée lorsque les partis politiques issus de la majorité gouvernementale et de l’opposition l’ont proposée.

Pour autant, la surprise a été au rendez-vous lorsque les formations de la majorité gouvernementale, avec celles de l’opposition, ont voté favorablement sur l’amendement, contre la volonté de l’Exécutif, incarné par le ministre de l’Intérieur, qui a exprimé son opposition à cet amendement avant le début de la séance du vote. D’après la publication, le gouvernement a perdu sa majorité, censée soutenir ses projets de loi à la Chambre des représentants.

+Akhbar Al Yaoum+ relève que le confinement a été on ne peut salutaire pour la sécurité routière.

En effet, l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) a fait état d’une baisse significative de tous les indicateurs relatifs aux accidents corporels de la circulation, au titre de l’année 2020, en comparaison avec l’année 2019.

Dans un document dressant son bilan d’activités durant l’année 2020 en termes de statistiques d’accidents de la circulation enregistrés sur l’ensemble du territoire national, ainsi que les activités et initiatives tenues à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la sécurité routière, la NARSA souligne que 85.208 accidents corporels ont été enregistrés, soit une diminution de 17,06%, dont 2.499 accidents mortels, avec une diminution de 16,98%, alors que le nombre des personnes tuées a atteint 2.774, soit une diminution de 18,03%, souligne la publication.

+Le Matin+ rapporte que le groupe aéronaval USS Dwight D.Eisenhower (IKE CSG) participe au «Lightning Handshake», un exercice maritime entre les États-Unis, la Marine Royale Marocaine (MRM) et les Forces Royales Air (FRA), qui se tient au cours de la première semaine de mars.

L’exercice vise à améliorer l’interopérabilité entre les marines américaine et marocaine dans plusieurs domaines de défense, notamment les attaques de surface, la lutte anti-sous-marine, la frappe air-mer, le soutien logistique combiné et les opérations d’interdiction maritime, indique un communiqué de l’ambassade des États-Unis au Maroc, cité par le journal.

«Au nom des marins affectés au CSG IKE, c’est un honneur de participer à cet exercice maritime bilatéral historique, marquant le bicentenaire d’un partenariat durable avec le Maroc», a déclaré le contre-amiral Scott Robertson, commandant du deuxième Groupe aéronaval, notant que «des exercices tels que Lighting Handshake renforcent les fondements de notre interopérabilité et le soutien continu de notre engagement à long terme en faveur de la sécurité dans la région ».

Politique, santé, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les relations Maroc-Allemagne, la campagne de vaccination contre la Covid-19, le nombre de mineurs marocains irréguliers en Espagne et l’élection du prochain président de la CAF.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les relations entre le Maroc et l’Allemagne semblent atteindre un point de non-retour. En tout cas, la diplomatie marocaine vient d’annoncer la suspension des relations avec l’ambassade de ce pays européen.

Dans une lettre signée par le ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des MRE, les départements ministériels et les organismes sous leur tutelle sont priés de surprendre tout contact avec l’ambassade allemande et les organismes de coopération de ce pays.

La diplomatie marocaine explique cette décision par des désaccords profonds au sujet de questions fondamentales pour le royaume. Le chef de la diplomatie précise que toute dérogation à cette décision ne pourra se faire qu’après un accord préalable des Affaires étrangères, souligne le journal.

+Le Matin+ note que le Maroc, qui est le premier pays africain à avoir lancé sa campagne de vaccination, a déjà franchi le cap des 3,5 millions de personnes vaccinées et s’est mis à la même position que les plus grands pays de l’Union européenne (UE).

Le Royaume aura vacciné plus de 10% de sa population avant la fin de la semaine en cours. Expliquant les raisons de ce succès, le directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azzedine Ibrahimi, relève que le sujet du vaccin a été traité au Maroc dans une approche anticipative.

Il a rappelé dans ce sens que le Royaume avait, dès le mois de juin, entamé des discussions pour acquérir le vaccin, avant d’y parvenir à travers des accords commerciaux, que ce soit avec AstraZeneca ou avec Sinopharm. «Malgré la grande difficulté de s’approvisionner en vaccin, le Maroc a réussi à en acquérir des quantités importantes», s’est-il félicité en mettant en avant la culture de vaccination ancrée chez les Marocains.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que Le nombre de mineurs marocains irréguliers en Espagne serait particulièrement important dans l’ensemble des flux migratoires du Sud vers le Nord. En effet, représentant plus de 10.000 sur les 147.000 mineurs recensés dernièrement dans la péninsule ibérique, les Marocains représentent environ 7% de cette population.

Et sur les 19.000 mineurs irréguliers en provenance de l’Afrique, les enfants marocains représentent plus de 50%, selon des statistiques rendues publiques par la section espagnole de l’ONG Save the Children.

Ces mineurs, précise le quotidien, sont confrontés à d’énormes difficultés sur le territoire de la péninsule ibérique. Sans abris ou du moins sans habitat salubre, ils sont exposés à la pauvreté, à l’exclusion sociale, à la violence, rencontrent moult difficultés pour accéder aux soins, aux bancs de l’école et vivent constamment dans la peur. De même, révèle le rapport de cette ONG, ces mineurs en situation vulnérable ne disposent pas de protection sociale et sont souvent maltraités, ce qui les met en danger perpétuel et les expose au trafic d’êtres humains, surtout à la traite des enfants.

Au registre sportif, +Al Alam+ croit savoir que les négociations entre les quatre candidats à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) ont débouché sur un accord : présenter un seul candidat lors de l’Assemblée générale de la CAF qui aura lieu le 12 mars courant à Rabat.

Les négociations ont été menées par le président de la fédération marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, qui a tenté durant 48 heures de rapprocher les positions des quatre candidats qui se sont finalement accordés à apporter leur soutien au Sud-Africain Patrice Motsepe.

En plus du soutien apporté à Motsepe, qui succèdera donc à Ahmad Ahmad à la tête de l’instance footballistique africaine, les négociations ont débouché sur les postes de premier et second adjoints de Motsepe, qui ont été « offerts » au Sénégalais Augustin Senghor et au Mauritanien Ahmed Ould Yahya. Trois candidats sur quatre se trouvaient à Rabat dimanche pour trancher la question de la succession d’Ahmad. Seul Ould Yahya est resté en Mauritanie, qui accueille actuellement la CAN-U20.

Santé, économie et migration au menu des quotidiens marocains

La gestion marocaine de la crise pandémique et l’amélioration des indicateurs macroéconomiques, de la situation épidémiologique, le soutien aux start-up africaines et l’appui au programme de réponse du HCR, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+La Vie éco+ écrit que dans tout process de changement, le paramètre temps est crucial, notant que le meilleur exemple en est l’excellente gestion de la pandémie dont a fait preuve le Maroc de bout en bout, depuis le début de la crise.

Quand, en mars, l’Etat marocain avait décidé et annoncé illico des mesures restrictives drastiques comme la fermeture des écoles et des frontières, beaucoup d’observateurs au Maroc et d’ailleurs avaient jugé ces décisions trop radicales et disproportionnées, rappelle la publication, ajoutant que les semaines et mois qui suivent ont finalement donné totalement raison à cette réactivité. Quand, au mois d’octobre et novembre, le ministère de la santé avait démarré les préparatifs des équipes pour le dispositif de la vaccination, alors que le vaccin n’étaient même pas encore fabriqués, d’aucuns y voyaient un simple effet d’annonce, ajoute l’hebdomadaire.

« Aujourd’hui, au regard de la reconnaissance mondiale de l’excellente prestation marocaine en termes de vaccination contre la Covid-19, y compris de la part de grands pays comme l’Allemagne, il ne serait pas prétentieux d’en être fier », conclut-il.

Sur un autre registre, +Finances News Hebdo+ souligne que même si l’économie nationale tourne en mode ralenti, certains indicateurs se redressent doucettement, le déficit commercial s’est amélioré de 23% fin 2020 alors que les banques continuent de financer l’économie, faisant savoir qu’avec une croissance des crédits de 4,5% l’année dernière, la situation des finances publiques, à fin janvier 2021, a dégagé un excédent budgétaire de 2,6 milliards de dirhams après un déficit de 2,1 milliards l’année précédente…

A cette dynamique d’investissement, s’ajoute le retrait du Maroc de la liste grise de l’UE des paradis fiscaux, ce qui va incontestablement améliorer l’attractivité et la compétitivité du Royaume, explique le journal, soutenant que la situation épidémiologique s’améliore, avec en toile de fond un déploiement accéléré de la campagne de vaccination. « Tout cela est, convenons-en, source d’optimisme. Et comme dirait l’autre, l’optimisme est le compagnon de l’effort », observe-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Banque africaine de développement (BAD) et l’opérateur digital marocain Inwi ont signé, vendredi, une convention de partenariat pour soutenir les start-up innovantes dans le secteur numérique et stimuler la relance économique, dans le cadre du programme «Souk At-Tanmia».

Dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ce partenariat permettra d’aider les start-ups développant des solutions digitales innovantes à tirer profit des nouvelles opportunités offertes par la crise et à créer des emplois, précise un communiqué de la BAD, cité par le quotidien.

« L’appui à l’entreprenariat et à l’innovation est au cœur des priorités de la Banque africaine de développement. Grâce aux synergies entre nos deux institutions, nous pourrons davantage renforcer notre soutien aux jeunes entrepreneurs, ce qui est crucial dans le contexte actuel de crisec», a affirmé Mohamed El Azizi, directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que les réfugiés ne sont pas en reste en ce contexte de pandémie. A cet effet, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) viennent de concrétiser à Rabat la mise en place d’un « projet d’un montant de ‪275.000 ».

L’objectif étant, selon les deux parties, d’appuyer le programme de réponse du HCR à la crise du Covid-19 en faveur des réfugiés résidant au Maroc qui se chiffrent au 1er février 2021 à plus de 14 000 personnes, réparties sur 75 localités au Maroc et sont enregistrées auprès du HCR.

« Ce qui inclue 8.300 réfugiés et près de 5700 demandeurs d’asile », détaille la même source. Pour les deux parties, les besoins de protection de cette population vulnérable ont été, suite à l’apparition de la pandémie en mars 2020, exacerbés, impactant à la fois leur situation socio-économique, leur capacité à subvenir à leurs besoins de base, leur état psychique et leur santé mentale.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment la dépénalisation de la culture du cannabis, la liste d’Africains recherchés par l’Interpol et la digitalisation de l’Office des changes.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Maroc est définitivement engagé sur la voie de la dépénalisation de la culture du cannabis, mais uniquement pour les usages légaux.. Certains partis politiques ont ainsi réitéré leur appel à la dépénalisation, un appel resté sans suite depuis 2013. Aujourd’hui, après un débat sur la question mené par le Conseil économique, social et environnemental, c’est le gouvernement qui prend le relai en programmant un projet de loi en ce sens pour sa réunion du jeudi, rapporte le quotidien.

Pour le moment, rien de concret ne filtre sur ce texte mais, estime le quotidien, en prenant les devants, le gouvernement veut mettre fin à une polémique entre les partis. Une polémique qui a même évolué en surenchères partisanes et tentatives d’utiliser la question à des fins électorales. C’est ainsi, explique le journal, que l’on a commencé à reparler de ce sujet il y a quelques jours, lorsqu’un député a appelé à une amnistie générale pour les cultivateurs de cette plante, qui font actuellement l’objet de poursuites judiciaires.

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le fameux projet de loi « portant usage légal du cannabis » sera posé sur la table ce 25 février. L’autorisation de sa culture et de sa production permettra ainsi de réparer une injustice, estime la publication, qui évoque les sommes exorbitantes des réseaux organisés (128 milliards de dirhams) et les revenus minimes des petits paysans (4,5 milliards de dirhams). Pour le journal, ce texte aura ainsi un impact bénéfique sur le plan socio-économique, dans certaines régions.

Dans les détails, une licence de culture et de production du chanvre indien sera obligatoire. Pour l’obtenir, l’article 7 détaille les conditions: « Être de nationalité marocaine», avoir la majorité, «résider dans l’un des douars des provinces fixées par décret», «s’engager dans des coopératives spécialement créées», «être propriétaire de la parcelle destinée à cet effet ou avoir obtenu la permission du propriétaire (…), ou un certificat délivré par l’autorité administrative locale».

D’après l’article 10, un contrat de vente sera nécessaire avec les entreprises de transformation et d’industrialisation du chanvre indien ou les sociétés d’exportation agréées. Et la livraison sera effectuée en présence d’une commission composée des représentants de l’Agence, des autorités locales et de sécurité compétentes. Un procès-verbal est établi par les représentants de l’Agence, ajoute le journal qui précise qu’une agence nationale sera créée pour réguler le secteur.

+Al Massae+ croit savoir que l’antenne d’Interpol à Rabat a reçu une nouvelle liste de suspects africains recherchés au niveau international pour leur implication dans la traite d’êtres humains et leur soutien à des groupes extrémistes.

Le quotidien rapporte que les individus recherchés auraient des liens avec une organisation criminelle composée de 16 membres, dont l’un est originaire d’un pays d’Afrique subsaharienne. Ce réseau est suspecté d’avoir aménagé des dépôts de fabrication d’équipements servant à l’organisation d’opérations d’immigration clandestine, à la traite d’êtres humains, au trafic international de drogue et de psychotropes.

+L’Economiste+ rapporte que l’Office des Changes a annoncé mercredi la mise en ligne d’une brochure numérique visant à présenter les interfaces de téléservices abritées sur son site Web.

Cette brochure électronique met en avant les vocations de chaque interface et oriente les usagers vers les modes d’utilisation, fait savoir l’Office des Changes, notant que le florilège des principaux services digitaux peut être consulté et téléchargé sur son site Web.

En effet, depuis sa création en mars 2020, la plateforme multifonctionnelle SMART s’est enrichie et s’est perfectionnée en regroupant les principaux services numériques proposés par l’Office des Changes, rappelle la même source.

Politique, social et économie au menu des quotidiens marocains

La reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara, la lutte contre le chômage à Fnideq, l’élargissement de la base des bénéficiaires des régimes de retraite et la sortie du Maroc de la liste grise de l’UE, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara, écarte l’idée d’un revirement de la position américaine avec l’arrivée du président Joe Biden.

Car, croire que le changement de président américain pouvait induire un retour sur la décision historique reconnaissant la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, c’est faire preuve de méconnaissance totale en matière de géostratégie, note le quotidien.

A l’ère de l’information généralisée et démocratisée, il suffit juste de faire un tour d’horizon dans les archives anciennes et récentes et les sites officiels de l’administration américaine pour se rendre compte que les positions des États-Unis sur les questions concernant le Maroc, y compris celle sur le Sahara, sont constantes depuis plusieurs décennies.

La légitimité, le légalisme et les postures connues historiquement au Maroc ont toujours fait de lui un interlocuteur de poids dans la région, respectable, sérieux et écouté et qui ne change pas de discours ou de positions selon l’humeur du moment, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde la lutte contre le chômage à Fnideq, écrit que « pour calmer la colère de la rue, les autorités ont fini par réagir, déployant les premiers dispositifs anti-chômage ».

La publication se demande toutefois pourquoi ne pas l’avoir fait avant, notant que cette réflexion risque de s’imposer, inévitablement, alimentée par une situation connue: celle des dégâts de la crise Covid, doublée dans le cas d’espèce de la fermeture des frontières avec Sebta.

Il estime, par ailleurs, injuste de prétendre que l’Etat n’a rien tenté, car des batailles ont été gagnées en matière de désenclavement, d’équipements et même de lutte contre la pauvreté.

Fnideq traîne toujours cette réputation de village accro à la contrebande et ces scènes, d’un autre âge, de femmes mulets sont inacceptables au regard des ambitions fixées pour le pays, relève-t-il, estimant que ce village a besoin d’une prise en main, idéalement industrielle, qui soit de la même ampleur que celle déployée à 76 km à l’est, c’est-à-dire à Tanger.

+Le Matin+ rapporte que l’élargissement de la base des bénéficiaires des régimes de retraite va couvrir les personnes exerçant un emploi et ne bénéficiant d’aucune retraite, et ce à travers la mise en œuvre totale du régime de retraite relatif aux professionnels et travailleurs indépendants et aux non-salariés exerçant une activité privée, pour couvrir toutes les personnes concernées.

Cette opération, qui cible 5 millions de nouveaux bénéficiaires, va coûter 16 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) par an, selon le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, cité par le quotidien.

Avant cette grande réforme, qui atteindra ses objectifs en 2025, le Maroc avait entamé en 2016 une première réforme des régimes de retraite en vue de renforcer la résilience des opérateurs du secteur et de garantir leur pérennité.

+Assahraa Al Maghribia+ se fait l’écho d’un communiqué de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) qui qualifie la sortie du Maroc de la liste grise de l’Union Européenne (UE) des juridictions non coopératives à des fins fiscales de « nouvel atout pour l’attractivité du Royaume en termes d’investissements étrangers ».

Cette avancée représente un nouvel atout pour l’attractivité du Maroc en termes d’investissements étrangers et un appui aux entreprises marocaines pour nouer des partenariats économiques avec leurs homologues européens dans les règles de la bonne gouvernance.

« La CGEM se félicite de la décision de l’Union Européenne (UE) de retirer définitivement le Maroc de la liste des juridictions non coopératives à des fins fiscales, qui vient reconnaître les efforts consentis par le Royaume, depuis 2018 sur les différentes Lois de Finances, pour se conformer aux règles de la fiscalité internationale », note la même source, citée toujours par la publication.

Social, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réinsertion des prisonniers, le retrait du Maroc de la liste grise de l’UE, le coût de la généralisation de la couverture sociale et l’obligation pour les clubs, les joueurs et les entraineurs de payer les impôts à partir de ce 2021.+L’Opinion+ rapporte que la Fondation Mohammed V pour la réinsertion des prisonniers accueille des milliers de prisonniers libérés, des centaines de personnes jugées dans des affaires de terrorisme et d’extrémisme afin de contribuer à leur processus de déradicalisation.

Selon, le quotidien, la Fondation a accueilli, jusqu’en 2020 plus de 700 personnes ayant été jugées pour des affaires liées à l’extrémisme. 108 parmi elles ont bénéficié du programme «Moussalaha», dont 10 sont des femmes.

D’après Khalid Yazami, coordinateur de la Fondation, cette dernière se charge de l’accompagnement des prisonniers après leur libération, ainsi que le maintien du programme mené dans les prisons dans son volet économique et autres.

+L’Economiste+ fait savoir que le Maroc n’est plus sur la liste grise de l’Union européenne (UE) des paradis fiscaux. Selon l’actualisation établie ce lundi 22 janvier, neuf pays figurent dans cette liste grise: Australie, Barbade, Botswana, Swaziland, Jamaïque, Jordanie, Maldives, Thaïlande et Turquie. Le Maroc avait été maintenu dans la liste grise en octobre et en février 2020, rappelle le quotidien.

Quant à la liste noire, elle comprend 12 juridictions que sont les iles Samoa américaines, Anguille, Dominique, Fiji, Guam, Palau, Panama, Samoa, Seychelles, Trinidad et Tobago, Vanuatu, les Iles vierges américaines. La Barbade a quitté la liste noire, tandis que Dominique a fait le chemin inverse. Outre le Maroc, les autres pays ayant été retirés de liste grise sont la Namibie et Sainte Lucie.

Cité par la publication, un communiqué du ministère des Finances salue la décision de l’UE. « Ce développement témoigne que les réformes entreprises par le Royaume en matière fiscale sont en ligne avec les conditions de l’UE et aux normes internationales. Il témoigne également de la coopération positive entre le autorités marocaines et européennes sur ce sujet ».

+Aujourd’hui le Maroc+ cite une déclaration du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohammed Benchaâboun, selon laquelle la généralisation de la protection sociale au Maroc mobilisera une enveloppe de 51 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) par an, a indiqué, lundi à Rabat, le

Présentant le projet de loi-cadre relatif à la protection sociale devant la commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers, le ministre a précisé que cette enveloppe est répartie entre l’assurance maladie obligatoire de base, dont la généralisation coûtera 14 milliards DH, les allocations familiales (20 milliards DH), l’élargissement de la base des adhérents au régime de retraite (16 milliards DH) et l’accès à l’indemnité de perte d’emploi (1 milliard DH).

Au volet sportif +Assabah+ écrit : fini le noir dans le football marocain. Les impôts dont devront désormais s’acquitter aussi bien les joueurs que les entraîneurs concernent les primes de matchs, les primes de signatures ainsi que les transactions effectuées lors des transferts.

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a également demandé aux clubs de déclarer les salaires de leurs joueurs, mais aussi les primes qui ont été négociées entre les deux parties et ce à partir du premier mars prochain, précisent nos confrères arabophones. Les différentes taxes ont quant à elles commencé à être prélevées dès janvier 2021, comme le prévoyait la loi de finances 2021, indique le quotidien.

Ces nouveaux dispositifs serviront de tremplin à la prochaine saison du championnat. Les clubs des première et deuxième divisions seront alors obligés de signer des contrats via leurs sociétés sportives, et non au nom de l’association, précise la même source.

Politique, diplomatie et sécurité au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La guerre médiatique menée par l’Algérie à l’encontre du Maroc, les élections de 2021, les relations diplomatiques Maroc-Zambie et la mise en échec d’une opération de trafic international de psychotropes, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Reporter+ écrit : « Bravo, messieurs d’+Echourouk+ pour vos Bougnouls de l’info. Quel talent. Mais vous n’aurez pas l’honneur de gâcher notre joie ».

Les Etats-Unis ont signifié à tous que la reconnaissance de notre Sahara est une simple formalité qui se faisait attendre, assure la publication, ajoutant que cette reconnaissance est le juste retour des choses, car, lorsque l’Algérie était sous domination turque, le Maroc, Etat souverain, était le premier pays à reconnaître les Etats-Unis d’Amérique.

La gestion du vaccin anti-Covid-19, explique le journal, a été le coup de grâce car l’anticipation du Roi Mohammed VI a fait que la campagne se passe en toute sérénité et en toute démocratie, dans tous les quartiers de la ville, les plus populaires comme les plus huppés.

« Au lieu de vous ridiculiser dans des émissions pathétiques, il vaudrait mieux vous tourner vers la majorité des Algériens qui n’en peuvent plus de votre bande corrompue », souligne-t-il.

Pour sa part, + La Nouvelle Tribune+ relève que l’émission d’Echourouk, de par son contenu, est en fait une attaque en règle contre le Maroc tout entier, ses sacralités, ses choix et la symbiose profonde qui unit les Marocains à la monarchie alaouite.

Sa démarche s’inscrit donc dans la droite ligne des menées anti-marocaines développées depuis des décennies et rendues encore plus virulentes depuis les avancées diplomatiques enregistrées par le Royaume au cours des derniers mois sous l’impulsion directe du Roi Mohammed VI, poursuit l’hebdomadaire. « L’Algérie a de nouveau, montré qu’elle était directement impliquée et concernée par ce conflit artificiel entretenu par elle depuis près de cinquante ans », observe-t-il.

Abordant le même sujet, +Finance News Hebdo+ souligne que l’ouverture de nombreuses représentations diplomatiques de pays africains dans les provinces du Sud, ou encore la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Royaume sur le Sahara marocain sont autant de facteurs qui provoquent, chez notre voisin de l’Est, une violente indigestion.

Face aux nombreuses victoires de la diplomatie marocaine en Afrique, en particulier, et sur la scène internationale, en général, les gesticulations algériennes inutiles sont, tant s’en faut, le symbole d’une diplomatie en déliquescence, dans le sillage d’un régime désavoué par le peuple, assure la publication.

« Un régime qui, comme seule réponse à la contestation populaire, verrouille les médias, bafoue les libertés individuelles et embastille les intelligences rebelles », conclut-il.

Sur un autre registre, +La Vie Eco+ indique que « les élections de 2021, seraient inédites, parce que le citoyen devra, sur un même bulletin de vote, désigner les représentants nationaux, à la Chambre des députés, en même temps que les élus locaux », notant qu’il s’agit également du scrutin professionnel, et par la suite des conseillers qui siègeront à la deuxième Chambre.

Le prochain rendez-vous électoral est une occasion pour la nation, toutes composantes et toutes institutions confondues, pour renforcer le nouveau modèle marocain: l’immunité sociétale collective, insiste le journal. « De la même manière, les prochaines élections devraient être pour le Maroc une occasion de confirmer la pertinence du modèle politique et institutionnel qu’il avait choisi avec anticipation il y dix ans déjà… », fait remarquer l’hebdomadaire.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que le ministère des Affaires étrangères de la République de Zambie a confirmé, vendredi, que son Ambassade à Rabat ainsi que son Consulat à Laâyoune continuent de faire partie des Missions diplomatiques de la Zambie dans le Royaume du Maroc.

Dans un communiqué, le ministère souligne que les deux postes qui ont été inaugurés en octobre 2020 sont dirigés par une équipe de diplomates zambiens. « Une fois la pandémie du Covid-19 maitrisée, les effectifs des deux missions à Rabat et à Laâyoune seront renforcés pour ouvrir leurs portes au public », indique le ministère, cité par le quotidien, soulignant que les représentations zambiennes au Maroc auront notamment pour mission de veiller au bien-être de plus de 300 étudiants zambiens présents dans différentes régions du Maroc.

+Rissalat Al Oumma+ indique que les éléments de la sûreté nationale opérant au port de Tanger-Med ont mis en échec, jeudi soir, une opération de trafic international de psychotropes et saisi 490.000 comprimés psychotropes.

Selon les données préliminaires de l’enquête, la drogue était dissimulée dans un conteneur emporté à bord d’un navire en provenance d’un pays asiatique et à destination, de manière illégale, d’un pays de l’Afrique subsaharienne.

Politique, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Sommet du G5 Sahel, les doses de vaccins réceptionnées par le Maroc et la Coupe d’Afrique des nations (U20).+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, a déclaré devant le sommet du G5-Sahel, qui a clôturé ses travaux mardi 16 février dans la capitale tchadienne, N’Djamena, que le Royaume resterait fidèle à ses engagements envers l’Afrique et lutterait avec les pays du Sahel contre les dangers qui les guettent et menacent l’avenir de toute la région.

Selon la publication, le Royaume est lié par des relations étroites et de bon voisinage avec les cinq pays du Sahel. Autant dire que le Maroc est directement concerné par tout ce qui a trait à cette région et fait siens tous les dossiers et préoccupations posés sur la table de discussion de ce groupe.

Le chef du gouvernement ait eu ces mots dès son arrivée à N’Djamena: «Le Maroc est fort par ses liens historiques avec les pays du Sahel et demeure un acteur engagé dans la sécurité et la stabilité de l’Afrique». Un discours qu’il étalera au cours de son intervention lors de la séance d’ouverture de la septième session du sommet du G5-Sahel.

Le Royaume reste fidèle à ses engagements envers l’Afrique et s’aligne aux côtés des cinq pays du Sahel, ainsi que du reste des pays de la région, pour lutter ensemble contre les dangers qui menacent leur avenir et l’avenir de toute la région, indique El Othmani. Le chef du gouvernement, qui représente le roi Mohammed VI à ce sommet, a indiqué que: « Nous, dans le Royaume du Maroc, ne sommes pas de simples spectateurs de ce qui se passe dans la région du Sahel et nous ne l’avons jamais été. Bien au contraire, nous refusons, comme vous, toute menace sécuritaire et sommes solidaires de nos amis dans les pays de la région contre les dangers qui les guettent et qui nous menacent, tous, directement».

Au registre de la santé, +Maroc Le Jour+ fait savoir que le Maroc a reçu jusqu’à présent un total de 7 millions de doses de vaccins anti Covid-19, après l’arrivée de 500.000 doses supplémentaires du vaccin chinois Sinopharm.

Un deuxième lot de 500.000 doses du vaccin du laboratoire chinois Sinopharm a été réceptionné plus tôt mardi en provenance de Pékin. Ces doses seront distribuées sur les différents centres de vaccination du Royaume.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ indique que le ministère de la Santé a annoncé, mardi, avoir mis en place un Consortium de laboratoires pour l’identification des variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc.

« Ce consortium de laboratoires disposant d’une plateforme fonctionnelle de séquençage a été mis en place dans le cadre de la stratégie de veille génomique du nouveau coronavirus SARS-CoV2 », explique le département, ajoutant que l’objectif est « d’identifier les variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc et les caractériser par séquençage génomique.

Et de poursuivre : le séquençage des souches de SARS-CoV2 collectées des différents laboratoires publics et privés, y compris les laboratoires mobiles et les laboratoires à bord de navires transportant les passagers de l’Europe vers le Maroc, se fait de façon continue entre les laboratoires de consortium. Tout variant étranger est ainsi déclaré aux directions compétentes.

Côté sport, +Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la sélection nationale U20 de football s’est imposée face à son homologue gambienne (1-0), en match comptant pour la première journée (Groupe C) du premier tour de la Coupe d’Afrique des nations (U20), disputé mardi après-midi à Nouadhibou en Mauritanie.

L’unique réalisation des lionceaux de l’Atlas a été l’œuvre de Mehdi Moubarak à la 25e sur penalty. Dans le même groupe, la sélection ghanéenne a écrasé son homologue tanzanienne par 4-0.

Lors de la prochaine journée, le onze national, qui prend part à cette compétition après 15 ans d’absence, affrontera vendredi la Namibie avant de rencontrer la Tanzanie lundi prochain, informe le quotidien.

Santé, économie et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination, le secteur de l’apiculture, la production de batteries et de voitures électriques et l’informel dans le secteur du textile.+Le Matin+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a souligné que le Maroc ambitionne d’achever l’opération de vaccination dans 3 à 5 prochains mois, en vue d’atteindre l’immunité collective et assurer un retour à la vie normale.

Le ministre a expliqué que suivant la cadence avec laquelle se déroule l’opération de vaccination jusqu’à présent et conformément au plan tracé pour son déroulement, l’objectif à atteindre lors des 3 à 5 prochains mois est de vacciner environ 30 millions de citoyens marocains, soit 80 % de la population et de parvenir à une immunité collective, réduisant ainsi les effets négatifs induits par la propagation de la pandémie et assurer un retour à la vie normale.

+La Vie Eco+ s’intéresse au secteur de l’apiculture qui a enregistré une production en hausse continue.

Doté de ressources mellifères très diversifiées, le Maroc est considéré comme un paradis pour les abeilles, et ce malgré plusieurs contraintes telles que celles liées au milieu naturel, notamment les changements climatiques et les sécheresses successives des dernières décennies, relève la publication.

Grâce au Plan Maroc Vert, la filière apicole a connu une évolution importante du secteur moderne, dont le nombre de ruches modernes a enregistré un accroissement de +482 %, passant de 110.000 ruches en 2009 à 640.000 ruches en 2019/. La filière a enregistré également une progression importante du nombre des apiculteurs qui est passé de 22.045 en 2009 à 36.300 apiculteurs en 2019, précise le journal.

 La production est, pour sa part, passée de 4.717 tonnes en 2009 à 7.960 tonnes de miel en 2019, soit un accroissement de +69%. Aujourd’hui, plus de 36.000 apiculteurs tirent leur revenu en totalité ou en partie de cette activité.

+Challenge+ estime que le Royaume a des arguments de poids pour attirer une partie importante des usines de production de batteries et de voitures électriques. La première des particularités est que le Maroc est un des rares pays au monde à avoir un accord de libre-échange avec les pays producteurs des matières premières nécessaires à la production de ces matériaux, ainsi qu’avec les pays consommateurs des produits finis.

Ainsi, le Maroc peut se fournir auprès des pays membres de la ZLECAF en lithium, cobalt ou en bauxite et exporter les batteries finies auprès de l’Europe, le tout sans barrière douanière ou tarifaire, souligne-t-il.

 En plus d’être au centre de la chaîne du véhicule électrique, d’approvisionnement à fortiori dans les pays du fait de ces accords commerciaux, le Maroc est au centre géographique lui assurant ainsi un coût d’importation des matières premières et d’exportation très faible vers les marchés. D’ici 2026, on estime que la voiture électrique sera en moyenne moins chère que la voiture thermique, cela prélude une démocratisation du véhicule électrique !, prédit le journal.

+Telquel+ évoque l’impact de l’informel dans le secteur du textile. « Textile : l’informel, une bombe à retardement », titre l’hebdomadaire pour qui l’erreur serait de croire que le propriétaire de l’atelier de Tanger, où ont péri 28 textiliens, est le seul responsable de cette catastrophe.

Depuis des années, les textiliens tirent la sonnette d’alarme quant à la multiplication des ateliers clandestins dans plusieurs villes du Royaume. « On en compte des centaines à Casablanca, Tanger, Fès, Sidi Bennour, Guercif et ailleurs », déplore un acteur du marché du textile.

Si l’économie informelle est évaluée à plus de 30% du PIB, le textile est de loin le secteur le plus concerné. D’après les professionnels du secteur interrogés par le journal, si l’informel existe, c’est à cause de la concurrence et la contrebande. Avec un pouvoir d’achat très limité, le consommateur marocain achètera toujours des produits de contrebande ou fabriqués dans l’informel.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’élargissement la campagne de vaccination à la tranche d’âge de 65 ans et plus, le projet de loi sur le crowdfunding, les compétitions africaines de football.+Le Matin+ rapporte que les vaccinations anti-Covid-19 sont désormais ouvertes aux Marocains âgés de 65 ans et plus.

Le ministère de la Santé vient en effet d’annoncer sa décision d’élargir la cible de la campagne nationale de vaccination à cette tranche d’âge, et ce après la réception, ce jeudi, d’un 3e lot de vaccins composé de 4 millions de doses, fait savoir le journal.

+L’Economiste+ annonce que le projet de loi sur le financement coopératif (crowdfunding), adopté par les deux Chambres du Parlement, entrera en vigueur dès sa publication au Bulletin officiel.

Le journal précise que ce cadre juridique permettra de « remettre de l’ordre dans ce domaine et favoriser un plus grand accès des entreprises et porteurs de projets à des sources alternatives de financement ».

Parmi ces objectifs, favoriser « l’inclusion financière des porteurs de projets, assurer l’appui au développement économique et social, en plus de la canalisation de l’épargne collective vers de nouvelles opportunités ». Il jouera également un rôle de garde-fous face aux risques d’instrumentalisation des opérations de mobilisation de fonds dans des activités frauduleuses.

Le texte de loi introduit, selon le quotidien, les définitions des différents intervenants dans ce secteur (les porteurs de projet, les participants, les investisseurs, les sociétés de financement coopératif…) qui doivent se charger de la création et de la gestion des plateformes électroniques de mobilisation des fonds.

Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que le club du Raja de Casablanca va démarrer sa campagne en Coupe de la CAF avec une confrontation, ce dimanche soir, contre les Tunisiens de l’US Monastir. Un match barrage qui fait office de prélude en vue de la qualification pour la phase de groupes.

L’entraîneur des Verts, Jamal Sellami, compte sur une large victoire au match aller pour éviter une éventuelle surprise en Tunisie où le déplacement n’est jamais facile. C’est dans cette perspective que Sellami a enchaîné les entraînements pour éviter le relâchement et le manque de compétition des joueurs qui ont subi l’arrêt du championnat en raison du CHAN.

De son côté, le club du Tihad bidaoui est également en lice en Coupe de la CAF, puisqu’il s’est déplacé ce jeudi en Zambie où il affrontera en match aller le club local de Nkana Red Devils le dimanche à 15 h.

Le TAS, qui est à la recherche d’une première victoire en championnat, n’aura pas la mission facile face au club zambien, mais l’entraîneur Abderrahim Talib ne cache pas son optimisme: « C’est une mission périlleuse, mais nous disposons de joueurs qui ont assez d’expérience pour supporter le poids de la rencontre et apporter le plus qui nous permettra d’arracher une victoire en Zambie ».

+Al Massae+ rapporte que la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a informé la Commission d’organisation des compétitions interclubs de la CAF de la décision des autorités marocaines de ne pas autoriser le déroulement du match du WAC contre les Sud-Africains de Kaizer Chiefs.

Ce match comptant pour le premier tour de la Champions league Afrique pose un véritable souci sanitaire en raison des craintes liées au risque de contamination par le variant sud-africain du Covid-19.

La FRMF a demandé le report du match ou son organisation dans un autre pays, mais le club sud-africain insiste pour jouer ce samedi ou remporter la rencontre sur tapis vert.

En attendant la décision de la CAF, les responsables de Kaizer Chiefs ont entamé les démarches pour obtenir les visas pour les joueurs et le staff technique, et exprimé leur intention de se déplacer au Maroc 24 h avant le match.

Une situation qui donne des sueurs froides au Wydad et à la FRMF, puisque dans les coulisses de l’instance africaine de football, certains exercent une forte pression pour faire perdre le Wydad sur tapis vert.

La presse marocaine commente le drame de l’usine clandestine de textile à Tanger

La presse marocaine parue ce mercredi consacre de larges commentaires au drame de l’atelier clandestin de textile à Tanger dans lequel 28 personnes ont trouvé la mort après la fuite de fortes eaux pluviales.+Al Massae+ rapporte des témoignages poignants des familles des victimes. Les témoignages sont poignants. Comme celui de ce père qui dit avoir accompagné, à l’aube du jour du drame, ses deux filles jusqu’au bord de la route où elles attendaient le passage de la voiture transportant le personnel de l’atelier où elles travaillent. « Quelques petites heures seulement après leur départ, on m’appela au téléphone pour me demander de me rendre d’urgence, sous un déluge, à leur lieu de travail », raconte-t-il. Sur place, il apprend que l’une de ses filles est morte noyée, malgré les tentatives désespérées de sa sœur, survivante miraculée, qui la tirait par les bras pour la sortir de l’atelier, avant que la puissance du courant d’eau ne les sépare à jamais.

La séparation douloureuse sera également le lot de cette mère divorcée, venue de Fès il y a quelque temps avec ses quatre filles âgées de 26 à 34 ans à la recherche d’un travail. Elles finiront par s’engager ensemble dans ce macabre atelier de textile. La mère, qui travaillait ce jour fatidique à l’étage supérieur, affirme qu’au cours des quelques instants qu’a duré le drame, elle entendait très distinctement les cris de détresse de ses quatre filles avant qu’elles ne rendent l’âme.

Dans le même sillage, +Assabah+ précise qu’il va falloir attendre les résultats de l’enquête officielle qui sera menée pour faire toute la lumière sur ce drame.

Dans un reportage intitulé « Lundi noir », la publication rapporte que, dans l’atelier de textile dédié à la confection de chemises de marques internationales, des hommes-grenouilles de la protection civile sont intervenus rapidement.

Mais, malheureusement, leur plongée dans ce garage souterrain, devenu subitement une piscine fermée de 3 m de profondeur étendue sur 150 mètres carrés, n’a permis que de sortir les 28 corps inertes de 8 hommes et 19 femmes, à la fleur de l’âge. 17 employés auraient réussi à s’extirper à temps de ce traquenard meurtrier.

Le quotidien rappelle que cet atelier, dit clandestin, est actif depuis quelque dix années et emploie 150 personnes, travaillant en système de rotation par équipes. D’ailleurs, selon le journal, Tanger abrite des centaines d’ateliers et usines clandestins, où travaillent des milliers d’employés, dans le total irrespect des conditions imposées par le code du travail.

Pour sa part, +Ahdath Al Maghribia+ écrit que les ateliers clandestins et le destin ont la même signification, celle de la mort-surprise inexplicable.

Sport, énergie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au CHAN-21 remporté par le Maroc, aux répercussions de la pandémie sur le bilan énergétique et le soutien du Maroc à la réforme institutionnelle de l’UA.+Le Matin+ écrit que la sélection marocaine des joueurs locaux a réussi la mention pleine, dimanche au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, en venant à bout du Mali en finale du CHAN 2020, grâce à deux reprises de la tête d’El Bouftini et d’El Kaâbi. Deux buts qui ont permis aux Lions de l’Atlas de devenir la première équipe de l’histoire du CHAN à enchaîner deux sacres consécutifs. Les coéquipiers de Soufiane Rahimi (meilleur joueur de l’édition) ont également raflé toutes les distinctions individuelles.

Après trois matchs largement dominés dans tous les secteurs du jeu, la sélection nationale marocaine des joueurs locaux a buté, dimanche en finale du CHAN 2020, sur un adversaire très combatif et sur ses gardes. Mais, les Lions de l’Atlas ont gagné la finale.

Le sort du match était plié et le Maroc pouvait fêter son 2e titre d’affilée, faisant mieux que la RDC, qui compte aussi deux sacres (non consécutifs, en 2009 et 2016). Soufiane Rahimi, sous les projecteurs depuis son premier match au Cameroun, a été logiquement élu meilleur joueur de l’édition 2021 du CHAN, en plus du titre de meilleur buteur avec 5 réalisations. Son coéquipier au Raja Anas Zniti, lui, a hérité des distinctions de meilleur joueur de la finale et meilleur portier de l’édition.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la pandémie a visiblement eu des répercussions sur le bilan énergétique principalement la production et la consommation électriques. C’est ce qui ressort en tout cas de l’analyse de la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) du ministère des finances dans sa dernière note de conjoncture de janvier 2021, citée par la publication.

Cette dernière annonce en effet dans son dernier rapport que la production locale d’électricité s’est repliée de 4,1% à fin 2020 contre une hausse de 17,2% un an auparavant. Toujours selon la Direction du Trésor et des finances extérieures, cette évolution est principalement liée à la baisse de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (-13,8%) et, dans une moindre mesure, à celles issues des énergies renouvelables inscrites dans le cadre de la loi et la production concessionnelle (-0,9%). Cette baisse aurait pu passer inaperçue. La baisse de la production reste tout à fait normale dans un contexte marqué par la crise sanitaire et la baisse de la demande liée elle-même à la baisse d’activité économique.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ cite une la déclaration du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a affirmé que le Maroc, en tant que membre du Comité Consultatif sur la réforme institutionnelle de l’UA, appuie le processus de réforme institutionnelle de l’Union Africaine (UA) depuis son lancement, parce qu’il est nécessaire dans sa substance, et pragmatique dans sa démarche.

Intervenant à l’occasion de la 34ème session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA) qui se tient par visioconférence, le ministre a indiqué qu’en cohérence avec la vision du Roi Mohammed VI, « notre famille institutionnelle doit évoluer vers une plus grande efficacité et une rationalisation de l’organisation panafricaine, afin d’être en phase avec les attentes des populations africaines ». C’est dans cet esprit que le Royaume s’est inscrit dans le processus de réforme institutionnelle de l’UA, notant dans ce sens que « le Rapport intérimaire sur la réforme institutionnelle de l’UA, présenté par le Président de la République du Rwanda, Paul Kagamé, est un exemple de détermination structurante et de leadership clairvoyant, sur un chantier des plus stratégiques pour notre Union ».

Santé, économie et justice au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les leçons à tirer de la crise pandémique, les retombées négatives de l’épidémie du coronavirus sur l’économie nationale, l’amélioration des indicateurs liés à la Covid-19 et l’ouverture de l’année judiciaire sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ relève qu’entre 2010 et 2019, le Maroc a enregistré quelque 70 catastrophes naturelles, soit presque autant que ce qui a été enregistré en l’espace de 30 années de 1980 à 2009.

C’est dire aujourd’hui, plus que jamais, l’urgence pour le Maroc est bien se préparer pour aborder une nouvelle ère qui sera très probablement différente de celle anti-Covid, prévient la publication, notant que si le Maroc avait capitalisé et renforcé ses industries du médicament, il serait peut-être en mesure aujourd’hui de produire lui-même des vaccins. « La pandémie aura été une leçon de plusieurs mois sur les nouvelles priorités de l’avenir. Il reste aujourd’hui à s’y préparer…», observe l’hebdomadaire.

Pour sa part, +Finances News Hebdo+ écrit que tous les secteurs de l’économie ont fait les frais de la pandémie liée la Covid-19 et d’une saison agricole bien piètre à cause de la sécheresse, ajoutant que l’économie nationale a perdu 432.000 postes d’emploi en 2020.

Le secteur des services a perdu 107.000 postes, celui de l’agriculture, forêt et pêche 273.000, celui de l’industrie y compris l’artisanat 37.000 et celui des BTP 9.000, fait savoir le journal, qui cite les chiffres du Haut-commissariat au Plan (HCP), notant que l’addition aurait cependant pu être beaucoup plus salée n’eût été l’intervention du Comité de veille économique, qui a cassé sa tirelire pour soutenir conséquemment entreprises, salariés, ménages…

« Et jusqu’à maintenant d’ailleurs, il joue au sapeur-pompier, d’autant que la crise est loin d’être terminée, quand bien même l’arrivée des vaccins donne l’espoir de perspectives économiques meilleures», insiste-t-il.

Sur un autre registre, +La Nouvelle Tribune+ souligne que l’heure est à l’optimisme sur le front de la lutte contre la pandémie du niveau coronavirus dans notre pays, ajoutant que les cas actifs ont diminué de 22%, ceux en réanimation de 20,4% et que le nombre de décès quotidien est largement inférieur à trente.

Tous les indicateurs, selon les données publiées par le ministère de la Santé, sont à la baisse, tant au niveau du taux de reproduction du virus (R0 de 0,80), qu’à celui de la courbe épidémiologique hebdomadaire qui, au 31 janvier dernier, avait chuté de 26,4%, soutient l’auteur de l’article. «C’est incontestablement le fruit des mesures restrictives décidées par les autorités depuis le 23 décembre dernier et qui viennent d’être prolongées de deux semaines», fait-il remarquer.

+Le Matin+ rapporte que la nouvelle année judiciaire 2021, un rendez-vous annuel marqué par la présentation du bilan annuel du secteur de la justice, s’est ouverte vendredi à Rabat.

A cette occasion, le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mustapha Fares, a souligné que l’année 2020 a représenté un test exceptionnel en ce sens qu’elle a imposé des situations complexes à tous les États en raison de la pandémie.

Le pouvoir judiciaire s’est engagé en première ligne dans la lutte contre les répercussions de la pandémie de la Covid19, a-t-il ajouté.

De son côté, le procureur général du Roi près la Cour de cassation et président du Parquet général, Mohamed Abdennabaoui, a affirmé que la pandémie a été à l’origine d’un véritable défi pour les institutions du secteur de la justice comme pour les autres secteurs. L’année dernière, a-t-il expliqué, a failli être une année blanche pour les tribunaux qui ont dû suspendre l’essentiel de leurs activités durant le confinement sanitaire en vue de protéger les justiciables et les professionnels de la justice.

Sécurité routière, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires aux accidents du travail au Maroc, à la campagne de vaccination contre la Covid-19 et la situation du marché du travail au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les accidents du travail au Maroc provoquent chaque année une véritable hécatombe, ajoutant qu’ « au vu de l’ampleur des chiffres, on serait tenté de dire que le boulot ressemble pour certains travailleurs à un véritable cimetière ».

« Certes, un effort a été fait dans le cadre du code du travail entré en vigueur en 2004. Mais dans les faits, la situation ne semble pas vraiment s’améliorer pour les travailleurs », relève le journal, estimant que certains secteurs sont plus dangereux que d’autres comme le BTP où le plus souvent une bonne partie des chantiers ne disposent pas de tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité des travailleurs.

« Aujourd’hui, le temps est venu pour prendre à bras-le-corps ce dossier, et faire en sorte que la sécurité et la santé de tous les travailleurs soient érigées en priorité », préconise-t-il.

Pour sa part, +L’Économiste+ constate que « fort heureusement, une grande part de la population n’est pas tombée dans le panneau. Plus de 300.000 personnes vaccinées à la date du 3 février. C’est une tendance qui ne trompe pas », ajoutant qu’il faut se féliciter de l’adhésion à la campagne de vaccination contre la Covid-19 alors que le consensus a été attaqué depuis le départ.

« Ne pas jouer le jeu de la vaccination c’est retarder la protection collective et prendre le risque de continuer de nourrir les réservoirs viraux que nous sommes devenus », prévient le quotidien, faisant savoir que c’est le discours avancé par le corps médical dont le rôle est important dans la sensibilisation, mais qui ne peut à lui seul porter le fardeau de la mobilisation.

+Al Ahdath Al Maghribiya+ rapporte que le Haut Comité pour la fraternité humaine des Émirats Arabes Unis a décerné, mercredi, le « Prix Zayed de la fraternité humaine » édition 2021 au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et à la militante franco-marocaine dans les domaines social et humanitaire, Latifa Ibn Zyaten.

Le Haut comité a souligné, dans un communiqué, que le choix du jury pour Guterres et la militante Ibn Zyaten intervient en récompense aux « grandes œuvres réalisées et aux initiatives influentes et efficaces qu’ils ont prises et qui sont conformes aux valeurs et principes stipulés dans le Document sur la Fraternité Humaine, qui est le principal critère d’attribution » du Prix ».

« Depuis qu’il a assumé ses fonctions de Secrétaire général des Nations Unies en 2017, Guterres a oeuvré pour trouver des solutions aux problèmes qui affligent le monde, en particulier en ce qui concerne la paix et la sécurité mondiales », rappelle le communiqué qui a mis en évidence l’initiative la plus importante et la plus influente prise par le SG de l’ONU au cours de l’année écoulée sous le signe: « Interdire les guerres afin de lutter contre la pandémie Corona », et qui a été largement saluée par les dirigeants du monde et d’un certain nombre d’organisations internationales.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho de la note sur la situation du marché du travail publié par le Haut-commissariat au Plan (HCP), selon laquelle l’économie nationale a perdu 432.000 postes d’emploi en 2020, sous l’effet conjugué de la crise liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19) et de la campagne agricole « sèche ».

Cette perte a concerné les deux milieux (295.000 en milieu rural et 137.000 en milieu urbain) et tous les secteurs d’activité économique, à savoir les services (107.000), l’agriculture, forêt et pêche (273.000), l’industrie y compris l’artisanat (37.000) et les BTP (9.000), précise le HCP.

Santé et sport se partagent la Une des quotidiens marocains

La campagne de vaccination anti-Covid, l’appel du Maroc à mettre en place un dispositif continental de surveillance génomique par séquençage pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19 en Afrique et le CHAN-2021, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le citoyen lambda qui profite de complicités en interne pour se faire vacciner peut paraître comme un acte « prévisible » mais non moins répréhensible, soulignant que lorsqu’il s’agit d’un élu qui profite de sa position de par son mandat pour avoir un passe-droit, cela relève d’un acte indigne.

« Que faire alors face à des brebis galeuses qui sont toujours là pour fausser l’image et saper la crédibilité de l’opération ? », se demande la publication, notant que dans beaucoup de régions, de villes et de communes, les témoignages des personnes venues se faire vacciner font état d’une organisation globalement bien ficelée et d’un comportement exemplaire aussi bien des staffs médicaux que des agents d’autorité ou encore des représentants élus.

Selon le journal, il faudrait « sévir avec fermeté et donner l’exemple. Fort heureusement, dans le cas de l’élu de Skhirate, une enquête a déjà été ouverte et de lourdes sanctions ont été promises à l’encontre de l’intéressé et de tous ses complices sans exception ».

Dans le même sillage, +Al Bayane+ indique que l’opération de vaccination contre la Covid se poursuit avec tant de ferveur, à travers le Royaume, notant que la cadence y va bon train.

Il convient de constater avec un certain satisfecit, le recul tangible de la pandémie, en ces temps-ci, aussi bien au niveau des cas d’atteintes que des décès, souligne le quotidien, relevant que le nombre de rémission caracole en parallèle, permettant aux hôpitaux de se décongestionner et aux personnels de santé de reprendre leurs esprits.

« En principe, avec l’accroissement progressif des injections vaccinales et l’acquisition de l’immunité collective dans les prochains mois à venir, on aura à procéder à la refonte des déconfitures en matière de santé et d’économie! », conclut-il.

+Le Matin+ indique que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné la nécessité de mettre en place un dispositif continental de surveillance génomique par séquençage pour freiner la propagation de la pandémie de Covid-19 en Afrique.

S’exprimant par visioconférence lors des travaux de la 38-ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union Africaine (UA), le ministre a relevé qu’un plan de renforcement des capacités continentales en la matière permettrait, en effet, de détecter l’apparition d’éventuelles souches mutantes et d’évaluer leur impact sur la transmissibilité et la résistance aux vaccins.

Rappelant que la pandémie de la Covid-19 a mis le monde à rude épreuve en n’épargnant aucun continent, il a noté que la pandémie comporte des défis d’autant plus complexes qu’ils sont évolutifs, dans la mesure où partout dans le monde et en Afrique en particulier, elle agit comme un facteur aggravant qui exalte et exacerbe les fragilités et les inégalités.

+L’Economiste+ souligne que la sélection marocaine des joueurs locaux a été brillante mercredi soir face aux Lions indomptables. Les Lions de l’Atlas ont largement battu le Cameroun sur leurs terres (4-0), à Limbe, en demi-finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN-2021).

Après avoir ouvert le score par Soufiane Bouftini, les Lions de l’Atlas ont doublé par mise par Soufiane Rahimi. L’attaquant du Raja ajoutera un autre but avant d’être imité par Mohamed Ali Bemammer.

Avec cette large victoire, les Marocains envoient un sérieux message au Mali qu’ils affronteront en finale.

Social, économie et environnement au menu des quotidiens marocains

La contribution sociale de solidarité, la promotion du « made in Morocco », la coopération Maroc-Portugal en matière d’énergie propre et la relance de l’économie nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ assure que « l’impôt est une des formes de solidarité. La nouvelle contribution sociale instaurée par la Loi de Finances 2021 en est une autre », ajoutant que cette solidarité peut s’exprimer de manière spontanée comme elle peut être stimulée, organisée, voire forcée, à travers des dispositions institutionnelles, légales, réglementaires ou autres.

Les recettes tirées de ce nouvel impôt sont censées renforcer les finances publiques pour faire face à la nécessité de venir en aide aux catégories les plus défavorisées et parmi elles les travailleurs du secteur informel, explique le journal, relevant que ce secteur existe, car des opérateurs délinquants continuent encore à défier les lois pour échapper à leurs responsabilités envers la communauté.

« La fraude économique, sociale ou fiscale n’est pas seulement un délit au regard des lois mais une atteinte majeure aux fondements et équilibres de la société. C’est là le vrai danger… », conclut-il.

+L’Economiste+ écrit : « oui au soutien à la production nationale. S’il convient de la nécessité de soutenir la production nationale, le chef du gouvernement fait cause commune et, à juste titre, avec l’indispensable sursaut de compétitivité ».

L’explication à une partie du déficit de la balance commerciale est à chercher dans l’absence de produit de substitution et dans la persistance de problèmes de qualité, constate la publication, notant que la bataille est loin d’être gagnée sans des stratégies de montée en gamme vers des produits premium et de luxe et qui requièrent d’être attractif hors-prix en se différenciant par l’innovation ou la qualité de service par exemple.

« Or, il ne faut pas se faire d’illusion, le marché local aura valeur de test pour les entreprises qui rêveront de jouer dans une division supérieure, c’est-à-dire d’exporter », fait-il remarquer.

+Al Bayane+ rapporte que le Maroc et le Portugal ont signé une déclaration de coopération sur l’hydrogène vert afin de mettre en place les bases nécessaires pour développer le partenariat dans cette filière d’énergie propre entre les acteurs économiques des deux pays.

Dans cette déclaration conjointe, signée par le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah et son homologue portugais, Matos Fernandes lors d’une cérémonie organisée par visioconférence, les deux parties reconnaissent l’opportunité stratégique représentée par la décarbonisation de l’économie et la transition vers l’énergie verte en tant que facteurs mobilisateurs et catalyseurs pour le développement durable, ainsi que l’importance de l’hydrogène vert en tant que source d’énergie plus propre et plus accessible pour l’avenir des économies des deux pays, avec des avantages irréfutables pour la durabilité environnementale, fait savoir le quotidien.

+Al Alam+ cite une déclaration du chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani qui a indiqué que l’exécutif œuvre à rehausser la valeur ajoutée du produit national, dans le but de ramener les importations annuelles de 183 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH) à 149 milliards DH à fin 2023.

Répondant à une question centrale sur « la politique gouvernementale d’appui au produit national », El Otmani a souligné que ce chantier vise à accompagner quelques 500 projets productifs pour atteindre cet objectif, précisant que le ministère de tutelle a reçu 634 projets, dont 259 retenus, représentant une opportunité de substitution à des importations d’une valeur de 17,4 milliards DH, soit 51% de l’objectif fixé.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la campagne de vaccination contre la Covid-19, le rapport de la mission d’information sur la situation des prisons et la prospection minière.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que dès les premières heures qui ont suivi le lancement officiel de la campagne nationale, les vaccins ont été prodigués aux premiers bénéficiaires partout au Maroc.

Le prochain objectif pour le Maroc dans sa lutte contre la Covid-19 est d’atteindre une immunité collective. Pour ce faire, le Royaume vient de lancer l’une des plus importantes campagnes de vaccination en Afrique. Le coup d’envoi a été donné par le Roi Mohammed VI qui a procédé, jeudi au Palais Royal à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le virus de la Covid-19, rappelle la publication.

Cette campagne nationale se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus, ajoute le journal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la chambre des représentants doit tenir ce mardi une séance plénière consacrée à la discussion du rapport parlementaire sur la situation des prisons.

Le rapport évoque le recours excessif à la punition du cachot, une cellule où l’on isole les détenus ayant commis des infractions punies par le règlement intérieur. C’est ainsi que dans la seule prison d’Oukacha à Casablanca, on a dénombré 1.918 sanctions de ce genre en 2018.

Les parlementaires ont pointé du doigt la surpopulation carcérale estimée à plus de 75 % de la capacité des prisons, due à la non rationalisation de la politique de détention provisoire. Pourtant, c’est la liberté provisoire qui est la règle et c’est la détention provisoire qui représente l’exception.

Le rapport cite par ailleurs le retard pris dans la livraison des achats commandés par les prisonniers auprès du magasin de l’établissement pénitentiaire. L’exiguïté de la surface de la cour de promenade des détenus est tout aussi critiquée puisqu’elle ne dépasse pas 150 mètres pour 500 détenus.

Les parlementaires évoquent la faiblesse du contrôle juridictionnel des établissements pénitentiaires en citant notamment la prison Moul Berki de Safi qui, depuis son ouverture en 2011, n’a jamais été contrôlée. A ces carences s’ajoutent l’insuffisance des soins médicaux prodigués aux détenus en raison des difficultés à obtenir des rendez-vous à l’extérieur, une exception sauf dans les cas impérieux.

+L’Economiste+ fait savoir que le Groupe Managem se renforce au Soudan et consolide son partenariat avec Wanbao Mining. Il a signé un partenariat avec le groupe chinois, opérateur minier international, en vue de développer des projets miniers de grande taille au Soudan.

Concrètement, les deux groupes vont développer un grand projet aurifère avec l’objectif de produire à moyen terme environ 5 tonnes d’Or par an et un niveau d’investissement d’environ 250 millions de dollars, souligne le quotidien, citant un communiqué du groupe Managem.

Ce partenariat porte aussi sur l’accélération des travaux d’exploration dans les blocs détenus par Managem ainsi que ceux dans le giron de Wanbao Mining, « afin développer une seconde mine d’Or à un horizon de 3 ans ». Ce partenariat prévoit une prise de participations minoritaires croisées de 35%, explique Managem, qui développe ses activités au Soudan depuis plus de 10 ans, notamment dans la mine de Gabgaba, la première mine industrielle du pays.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi traitent de nombre de sujets notamment la campagne de vaccination, le programme « villes sans bidonvilles » et le bilan 2020 de la recherche des hydrocarbures.+Le Matin+ écrit : « l’attente est enfin terminée ! La campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 a été lancée et les premières injections ont été administrées ce vendredi matin dans les différentes régions du Royaume ».

Celles-ci sont réservées en priorité aux professionnels de la santé de plus de 40 ans, aux autorités publiques, aux forces de la police et aux militaires, aux enseignants de plus de 45 ans, mais aussi aux plus de 75 ans, rappelle le quotidien.

+Al Massae+ rapporte que la ministre de l’Habitat, Mme Nouzha Bouchareb a révélé que le nombre de bidonvilles a augmenté de 183.000 unités en 16 ans, soit 11.000 par an et 30 par jour. Le quotidien indique que la ministre a déclaré devant la commission de contrôle des finances publiques à la chambre des représentants que le programme « villes sans bidonvilles » a été confronté à de nombreuses contraintes.

La ministre cite notamment l’augmentation du nombre de familles concernées, qui est passé de 270.000 en 2004 à 453.906 familles en 2020. Ce faisant, ajoute-t-elle, le nombre de familles qui ont bénéficié de ce programme a atteint, à la fin de l’année écoulée, 301.914 familles soit 66% de la population concernée.

Quant au nombre de familles qui attendent d’être relogées, il s’élève à 152.992, dont 47% sont concernées par des unités réalisées ou en cours de réalisation et 53% dont le relogement n’a pas encore été programmé. La ministre a, par ailleurs, mis l’accent sur l’incapacité des bénéficiaires à s’acquitter de leurs dus et du coup la faiblesse du nombre de familles à rejoindre les logements réalisés.

Une situation qui retarde l’opération de relogement, d’autant plus que les centres d’accueil souffrent d’une carence des équipements essentiels tels les établissements publics, les moyens de transport, les activités industrielles et autres.

+L’Economiste+ cite les données de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) pour l’année 2020, selon lesquelles 13 sociétés opèrent en partenariat avec l’Office dans la recherche des hydrocarbures conventionnels sur une superficie totale de 126 915,08 km².

Cette superficie est répartie en 28 permis onshore, 26 permis offshore, 2 autorisations de reconnaissance onshore et 1 autorisation de reconnaissance offshore et 9 concessions d’exploitation (dont 1 ONHYM). Ainsi, en 2020, 5 puits ont été forés par le partenaire SDX Energy dans le Gharb dont 3 sont positifs. « Les investissements, en prévision de clôture seraient de 398,49 millions de DH par les partenaires et de 113,77 millions de DH (1 euro = 10,8 DH) pour l’ONHYM », indique également l’office, cité toujours par la publication.

L’ONHYM  a en outre noué de nouveaux partenariats l’année dernière. Ils portent sur 2 contrats de reconnaissance, 7 avenants aux accords pétroliers, 2 mémorandums d’entente, 1 avenant au mémorandum d’entente. Le portefeuille du partenariat hydrocarbures s’est renforcé avec la signature d’un contrat de reconnaissance avec la société CONOCOPHILLIPS, considérée comme l’un des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière internationale, relève le quotidien.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à la campagne de vaccination, aux principales motivations des entreprises marocaines en Afrique et au CHAN-2021.+L’Economiste+ rapporte que le Roi Mohammed VI a procédé, jeudi au Palais Royal à Fès, au lancement de la campagne nationale de vaccination contre le virus de la Covid-19. A cette occasion, le Souverain a reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19.

L’objectif étant d’immuniser toutes les composantes du peuple marocain (30 millions pour vacciner à peu près 80% de la population), de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie, et de contenir la propagation du virus, dans la perspective d’un retour progressif à une vie normale. Cette campagne nationale se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens marocains et résidents de 17 ans et plus, ajoute le quotidien.

Assabah+ fait savoir que les propriétaires de hammams au niveau national ont été sommés de fermer leurs portes. Cette décision s’applique à toutes les villes sans exception. Une décision justifiée, selon les sources du quotidien, par la volonté de l’Etat de maîtriser le virus et de préserver la sécurité et la santé des citoyens.

Selon les mêmes sources, cette décision s’inscrit également dans le cadre des mesures de prévention pour maîtriser la propagation de la nouvelle souche mutée du Covid-19, récemment découverte au Royaume-Uni.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les entreprises marocaines ayant choisi de s’implanter en Afrique voient en la croissance africaine une source d’opportunités. Il s’agit en effet d’un marché porteur où les potentiels de marge sont plus importants.

Pour de nombreuses entreprises, il est plus facile de s’y développer, du fait que certains services sont peu proposés voire absents du marché. De même, l’Afrique représente un relais de croissance pour les entreprises ayant atteint une taille critique sur le marché marocain. L’accès aux matières premières ou la sécurisation de l’approvisionnement constituent également des motivations guidant l’action des entreprises marocaines.

A cela s’ajoute également l’optimisation de la structure de coûts. Il s’agit là d’un des facteurs de développement les plus importants, notamment pour les entreprises de services qui sont en quête d’un coût de travail plus faible, note la publication.

Au registre sportif, +Al Massae+ écrit qu’après deux matchs frustrants contre le Togo et le Rwanda, les Lions de l’Atlas ont explosé en étrillant l’Ouganda 5-2, pour se qualifier au quart de finale du CHAN qui se joue au Cameroun jusqu’au 7 février.

En tête du groupe C, le Maroc affrontera la Zambie à Douala, ce dimanche 31 janvier. L’adversaire des Lions de l’Atlas a fini la phase de poules à la deuxième place du groupe D avec 5 points derrière la Guinée.

L’ensemble de l’effectif poursuit la préparation de ce match, sauf le latéral Abdelkrim Baadi qui continue son isolement sanitaire en raison de son infection par le Covid-19, tout en poursuivant son protocole médical.

En cas de qualification en demi-finale, les Lions de l’Atlas affronteront le Cameroun , pays hôte de la compétition, rappelle le journal.

Sciences, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la coopération Maroc-AIEA, au programme Villes sans bidonvilles et à la campagne de vaccination anti-Covid-19.+Le Matin+ rapporte qu’un accord désignant le Centre National de l’Energie, des Sciences, et des Techniques Nucléaires (CNESTEN), en tant que premier Centre d’Excellence africain de l’AIEA dans les domaines des Ressources en Eau, de la Protection de l’Environnement et des Applications Industrielles, a été signé au siège de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique à Vienne.

En vertu de cet accord, le CNESTEN devient le seul Centre africain d’Excellence reconnu par l’AIEA, pour la période s’étalant de 2021 à 2025, dans les domaines de la gestion des ressources en eau, de la protection de l’environnement et des applications industrielles au côté des Centres d’Excellence du Japon, de la France, de la Suisse, du Brésil et de la Hongrie, rappelle la publication.

+Assahraa Al Maghribiya+ cite une déclaration de la ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville, Nouzha Bouchareb qui affirmé qu’un total de 301.914 familles ont bénéficié du programme national « Villes sans bidonvilles » à fin 2020, soit près de 66% des familles concernées après mise à jour de ce programme.

Quelque 152.000 familles attendent leur tour, dont plus de 70.000 sont concernées par des unités réalisées ou en cours de réalisation, a-t-elle précisé devant le parlement.

+Al Alam+ écrit que le Maroc est à deux pas du lancement de l’opération de la vaccination prévue au niveau national. Après la réception d’un premier lot du vaccin britannique « AstraZeneca », composé de deux millions de doses, le premier envoi du vaccin chinois « Sinopharm » est arrivé mercredi, contenant 500 mille doses. Une quantité suffisante, selon l’avis du comité scientifique du vaccin, pour vacciner les personnes concernées lors de la première étape du processus de vaccination.

Le Maroc avait lancé une ligne aérienne avec Pékin pour ramener le vaccin « Sinopharm » via des vols spéciaux, après que le ministère de la Santé ait obtenu les résultats de la troisième phase des essais cliniques de ce vaccin, souligne le journal.

Selon Moulay Mostafa Naji, directeur du laboratoire de virologie de l’Université Hassan II-Casablanca, cité par le quotidien, le Maroc va bientôt amorcer l’opération de la vaccination contre le coronavirus, expliquant que les quantités des vaccins britannique et chinois réceptionnées par le Maroc sont suffisantes pour lancer cette opération.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’opération de vaccination, les IDE reçus par le Maroc, l’activité portuaire et le CHAN-2021 au Cameroun.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé a entamé l’opération de distribution dans les régions du vaccin contre le nouveau coronavirus (Covid-19). Un prélude au lancement prévu cette semaine d’une vaste opération de vaccination nationale, conformément aux orientations royales.

La publication indique que les premiers camions chargés des doses du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, ont quitté dans la matinée la Régie autonome des frigorifiques de Casablanca (RAFC), sous haute surveillance de la gendarmerie royale et la sûreté nationale. Selon la même source, les vaccins sont stockés dans « des conditions de sécurité très renforcées ».

Le quotidien rappelle que le Royaume a acquis 328 nouvelles armoires frigorifiques, ainsi que 1.029 nouveaux réfrigérateurs et 236 nouveaux congélateurs, 2.084 caisses isothermes, 3.434 porte-vaccins, 62.116 accumulateurs de froid, 5.000 thermos et 17.002 enregistreurs de température.

Pour rappel, le Maroc a déjà reçu 2 millions de doses du vaccin Covishield, développé par le laboratoire britanico-suédois AstraZeneca. Au moins un million de Marocains devraient être concernés en premier lieu par cette campagne de vaccination, puisque le vaccin AstraZeneca nécessite deux injections, à 28 jours d’écart.

Par ailleurs, le Royaume s’apprête également à recevoir, le mercredi 27 janvier, le premier lot du vaccin chinois Sinopharm en provenance de la Chine, selon un communiqué du ministère de la Santé diffusé le 22 janvier. Dans la foulée, le ministère de la Santé a annoncé avoir autorisé d’urgence le vaccin Sinopharm contre le Covid-19, après l’avis de la Commission nationale consultative d’autorisation des vaccins anti-Coronavirus.

+Le Matin+ cite le rapport de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui relève que l’attractivité du Maroc a finalement résisté à l’impact de la Covid-19. Les investissements directs étrangers (IDE) reçus par le pays se sont pratiquement maintenus au même niveau qu’en 2019, s’élevant à 1,6 milliard de dollars, selon qui a publié son « Moniteur des tendances de l’investissement mondial ».

Ce qui fait du Royaume une exception en Afrique du Nord, qui accuse une chute de 32% attirant à peine 9,4 milliards de dollars. Une exception qu’attribue l’agence onusienne au profil des IDE qui est relativement diversifié au Maroc, avec la présence de plusieurs grandes entreprises multinationales dans les industries manufacturières telles l’automobile, l’aéronautique et le textile.

+Al Yaoum AL Maghribi+ rapporte que l’activité conteneur du complexe portuaire Tanger Med devrait dépasser au 31 décembre 2020 la barre des 5,7 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) manutentionnés, soit une croissance de +18% par rapport à 2019.

Cette performance représente un trafic jamais atteint par les ports du bassin méditerranéen, a indiqué l’Autorité portuaire de Tanger Med dans un communiqué, cité par le journal, notant que le niveau de productivité a également battu des records cette année, la barre de plus de 500.000 conteneurs manutentionnés par mois ayant été dépassée à 4 reprises à ce jour en 2020, avec un nouveau record établi durant le mois de novembre de 553.164 conteneurs EVP traités.

Au volet sportif, +Al Akhbar+ écrit que l’équipe nationale des joueurs locaux affronte ce mardi l’Ouganda pour le compte de la 3ème journée des phases de groupes du CHAN. Les joueurs marocains vont devoir chercher la qualification lors de cette rencontre qui se jouera à Douala.

Les Marocains ont eu une dernière séance d’entrainement sur la pelouse du stade qui va accueillir la rencontre et ils étaient au complet. Le staff médical a donné son accord à Achraf Dari et à Adam Naffati qui se sont entraînés, eux aussi, avec le groupe ce lundi.

Pour se qualifier au prochain tour et éviter les calculs des dernières minutes, les locaux doivent maintenant gagner ce troisième match. Le Maroc est à la première place du groupe avec 4 points et espère y rester à la fin des prochaines 90 minutes, souligne la publication.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’opération de vaccination, les IDE reçus par le Maroc, l’activité portuaire et le CHAN-2021 au Cameroun.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé a entamé l’opération de distribution dans les régions du vaccin contre le nouveau coronavirus (Covid-19). Un prélude au lancement prévu cette semaine d’une vaste opération de vaccination nationale, conformément aux orientations royales.

La publication indique que les premiers camions chargés des doses du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, ont quitté dans la matinée la Régie autonome des frigorifiques de Casablanca (RAFC), sous haute surveillance de la gendarmerie royale et la sûreté nationale. Selon la même source, les vaccins sont stockés dans « des conditions de sécurité très renforcées ».

Le quotidien rappelle que le Royaume a acquis 328 nouvelles armoires frigorifiques, ainsi que 1.029 nouveaux réfrigérateurs et 236 nouveaux congélateurs, 2.084 caisses isothermes, 3.434 porte-vaccins, 62.116 accumulateurs de froid, 5.000 thermos et 17.002 enregistreurs de température.

Pour rappel, le Maroc a déjà reçu 2 millions de doses du vaccin Covishield, développé par le laboratoire britanico-suédois AstraZeneca. Au moins un million de Marocains devraient être concernés en premier lieu par cette campagne de vaccination, puisque le vaccin AstraZeneca nécessite deux injections, à 28 jours d’écart.

Par ailleurs, le Royaume s’apprête également à recevoir, le mercredi 27 janvier, le premier lot du vaccin chinois Sinopharm en provenance de la Chine, selon un communiqué du ministère de la Santé diffusé le 22 janvier. Dans la foulée, le ministère de la Santé a annoncé avoir autorisé d’urgence le vaccin Sinopharm contre le Covid-19, après l’avis de la Commission nationale consultative d’autorisation des vaccins anti-Coronavirus.

+Le Matin+ cite le rapport de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui relève que l’attractivité du Maroc a finalement résisté à l’impact de la Covid-19. Les investissements directs étrangers (IDE) reçus par le pays se sont pratiquement maintenus au même niveau qu’en 2019, s’élevant à 1,6 milliard de dollars, selon qui a publié son « Moniteur des tendances de l’investissement mondial ».

Ce qui fait du Royaume une exception en Afrique du Nord, qui accuse une chute de 32% attirant à peine 9,4 milliards de dollars. Une exception qu’attribue l’agence onusienne au profil des IDE qui est relativement diversifié au Maroc, avec la présence de plusieurs grandes entreprises multinationales dans les industries manufacturières telles l’automobile, l’aéronautique et le textile.

+Al Yaoum AL Maghribi+ rapporte que l’activité conteneur du complexe portuaire Tanger Med devrait dépasser au 31 décembre 2020 la barre des 5,7 millions de conteneurs EVP (Equivalent vingt pieds) manutentionnés, soit une croissance de +18% par rapport à 2019.

Cette performance représente un trafic jamais atteint par les ports du bassin méditerranéen, a indiqué l’Autorité portuaire de Tanger Med dans un communiqué, cité par le journal, notant que le niveau de productivité a également battu des records cette année, la barre de plus de 500.000 conteneurs manutentionnés par mois ayant été dépassée à 4 reprises à ce jour en 2020, avec un nouveau record établi durant le mois de novembre de 553.164 conteneurs EVP traités.

Au volet sportif, +Al Akhbar+ écrit que l’équipe nationale des joueurs locaux affronte ce mardi l’Ouganda pour le compte de la 3ème journée des phases de groupes du CHAN. Les joueurs marocains vont devoir chercher la qualification lors de cette rencontre qui se jouera à Douala.

Les Marocains ont eu une dernière séance d’entrainement sur la pelouse du stade qui va accueillir la rencontre et ils étaient au complet. Le staff médical a donné son accord à Achraf Dari et à Adam Naffati qui se sont entraînés, eux aussi, avec le groupe ce lundi.

Pour se qualifier au prochain tour et éviter les calculs des dernières minutes, les locaux doivent maintenant gagner ce troisième match. Le Maroc est à la première place du groupe avec 4 points et espère y rester à la fin des prochaines 90 minutes, souligne la publication.

Economie, santé et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le déficit budgétaire, les produits cancérigènes que contient le pain, le 300ème anniversaire de l’établissement des relations Maroc-Grande Bretagne et la découverte au Maroc des plus anciennes gravures rupestres en Afrique du Nord.+Aujourd’hui le Maroc+, qui cite un document statistique relatif à la situation des charges et ressources du Trésor, relève qu’à fin décembre 2020, le déficit budgétaire s’est élevé à 82,4 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH), soit 7,6% du PIB.

Dans cette note, le département annonce qu’à fin décembre 2020, les recettes fiscales ont dégagé une plus-value de 13 milliards de dirhams. Un montant qui a ainsi pu compenser partiellement les moins-values en termes de recettes non fiscales (-11,5 milliards de dirhams pour les financements innovants et -5 milliards de dirhams pour les recettes et produits de cessions d’actifs en provenance des établissements et entreprises publics), comme le pointe du doigt le journal.

Autre indication: le niveau de remboursement des crédits de TVA a atteint 10,4 milliards de dirhams fin 2020 contre 9,8 milliards de dirhams une année auparavant. S’agissant des dépenses ordinaires, elles ressortent à 231,9 milliards de dirhams, soit à 97,7% du taux d’exécution par rapport aux prévisions de la loi de Finances rectificative 2020.

+Al Massae+ indique que la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) révèle que le pain consommé par les Marocains contient des produits causant de graves maladies comme le cancer. Le quotidien rapporte que les produits céréaliers actuellement en circulation sur les marchés sont « génétiquement modifiés» pour augmenter la quantité d’amidon et générer une meilleure productivité pour les acteurs économiques.

La FMDC met en garde contre les produits qu’on ajoute au blé, comme le sel, le sucre, la levure chimique, l’eau chlorée. De même, elle alerte contre l’élimination des fibres alimentaires. En effet, explique-t-elle, ces facteurs provoquent directement ou indirectement des maladies comme le cancer du côlon, l’obésité, la dépression, l’eczéma et diverses allergies.

De toute façon, poursuit la Fédération, dans toutes ses étapes de production et de fabrication, le blé fait toujours partie des produits agricoles soumis au traitement par un grand nombre d’insecticides. Du coup, le blé reste imbibé par ces produits cancérigènes, s’il n’est pas soumis à un contrôle strict.

Le journal note que La FMDC a constaté l’absence totale de contrôle, notamment au niveau des minoteries, des points de vente du blé et de la farine, ainsi que des boulangeries et des moyens de distribution du pain. Des carences qui contribuent à l’augmentation de la fraude dans le poids du pain déterminé par les pouvoirs publics.

+Le Matin+ souligne que l’ambassade du Maroc à Londres et l’ambassade de Grande-Bretagne à Rabat ont célébré, en mode virtuel, le 300e anniversaire du premier accord conclu entre les deux pays ainsi que leurs relations distinguées.

Dans une vidéo mise en ligne sur les comptes Facebook des deux représentations diplomatiques, l’ambassadeur du Maroc à Londres, Abdeslam Aboudrar a mis en avant ce premier accord de paix et d’échange commercial conclu entre les deux pays sous le Sultan alaouite Moulay Ismail et le Roi George Ier, rappelant l’amitié solide maroco-britannique qui date du 13e siècle.

Le diplomate a indiqué que les relations de coopération entre le Maroc et la Grande-Bretagne se sont hissées à un niveau supérieur, ajoutant que des négociations stratégiques ont été lancées il y a trois ans notamment en matière politique, de diplomatie, commerce, d’investissement, de défense, de sécurité, culture et enseignement.

Ces négociations se poursuivront lors des prochaines semaines dans un cadre meilleur après l’entrée en vigueur le 1er janvier 2021 de l’accord d’association entre les deux Royaumes, a-t-il dit.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que des gravures rupestres, remontant à l’âge paléolithique et considérées comme les plus anciennes en Afrique du Nord, ont été découvertes à la Grotte du Chameau à Zegzel, dans la province de Berkane (Est du Maroc).

Selon le Département de la Culture, cité par la publication, il s’agit de la première découverte du genre au sein de la Grotte du Chameau à Zegzel, située sur les montagnes de Béni Iznassen, un système karstique important, inscrit comme patrimoine national depuis 1953 pour sa valeur géologique et exploratoire.

Cette découverte s’inscrit dans le cadre d’une convention scientifique entre l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP) et l’Université Mohammed 1er d’Oujda sur un projet de recherche et de coopération internationale, portant sur « les communautés humaines de la préhistoire dans l’Oriental », a précisé le Département sur son site électronique.

Santé et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La nouvelle variante de la Covid-19, l’arrivée du premier lot de vaccin AstraZeneca, le lancement d’un emprunt national en 2021 et la généralisation de la couverture socio-médicale sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ prévient que « même si au Maroc la situation reste moins catastrophique qu’ailleurs, avec un taux de reproduction (R0) de la Covid-19 stable à moins 0,90, le risque d’une nouvelle vague n’est pas écarté ».

Du reste, tout le monde veut savoir si les vaccins attendus pourraient être efficaces contre non seulement le nouveau virus, mais aussi contre ses mystérieux nouveaux variants, se demande l’hebdomadaire, faisant savoir que les Marocains sont de plus en plus inquiets suite à la détection du premier cas de contamination par le variant britannique du nouveau Coronavirus.

« Le souvenir de la catastrophe de Wuhan hante toujours les esprits. Le même effroi se fait sentir partout à travers le monde, au Maroc aussi », fait-il remarquer.

+L’Economiste+ rapporte que le Maroc a reçu vendredi une première livraison du vaccin britannique Astrazeneca, fabriqué en Inde, a annoncé le ministère de la Santé.

Dans un communiqué, le ministère a souligné que le Royaume va également recevoir la première livraison du vaccin SinoPharm mercredi 27 janvier en provenance de la Chine. L’opération de vaccination nationale sera officiellement lancée au cours de la semaine prochaine et va cibler graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, a fait savoir le ministère.

Il s’agit des professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans, les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans. Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination par la maladie de la Covid 19.

+Le Matin+ fait savoir que le comité national consultatif en charge des dossiers de l’octroi des autorisations d’utilisation urgente des vaccins anti-Covid19 au Maroc s’est réuni ce vendredi pour compléter l’examen des dossiers relatifs au vaccin de Sinopharm.

Cet examen a été en effet lancé dernièrement sur la base des documents scientifiques et techniques présentés par le laboratoire chinois. Ces examens ont conclu que ledit vaccin répond aux normes internationales de sécurité et efficacité et ne présente aucun effet secondaire probable. Pour toutes ces raisons, il a été approuvé d’autoriser son utilisation en urgence pour une durée de 12 mois, précise le quotidien, citant un communiqué du ministère de la Santé.

Sur un autre registre, +La Vie éco+ souligne que « tout porte à croire que le gouvernement lancera un emprunt national en 2021 ou même plusieurs dans les mois à venir », notant que l’Etat devra doubler l’effort d’investissement public pour accompagner la relance.

L’adhésion massive des épargnants marocains, toutes classes confondues, sera plus importante et plus déterminante par son nombre que par le volume réellement apporté, poursuit le journal, soutenant que cet emprunt national sera, en fait, un baromètre du niveau de confiance des Marocains dans leurs institutions, leur économie et leur Etat tout court.

« Le gouvernement est presque condamné à réussir ce test, car les messages qui en découleront seront ainsi des signaux forts aux places financières internationales et aux bailleurs de fonds étrangers…», conclut-il.

+Challenge+ revient sur le choix pertinent et stratégique du Royaume dans la généralisation de la couverture socio-médicale au cours des cinq prochaines années.

« Et ce choix, pour réussir, est intimement lié à l’adoption d’une nouvelle démarche inclusive de l’économie informelle », rappelle la publication, relevant que « l’informel-licite, constitué par des micro-activités, souvent de survie, fait partie de cette réalité complexe et spécifique de notre formation sociale, à appréhender autrement qu’à travers des chiffres ».

« La nouvelle approche intégrationniste en gestation comporte en elle-même une voie prometteuse d’une croissance endogène », fait-il observer.

Politique, économie et santé se partagent la Une des quotidiens marocains

La question du Sahara, les perspectives économiques de l’année 2021, le chantier de réforme des centres d’investissements et l’arrivée des premières doses du vaccin anti-Covid, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit qu’une grande partie de la communauté internationale a fini par réaliser que les provocations d’El Guerguarate sont autant de leurres agités devant l’opinion pour la détourner des vrais enjeux.

Tout ça dans un paysage qui ne laisse aucune équivoque, relève le journal, citant d’un côté un modèle marocain réunificateur, qui réalise, construit, avance et qui propose en cohérence de l’offre qui y est déployée, un échafaudage politique et démocratique novateur dans le cadre du projet de régionalisation avancée.

De l’autre côté, poursuit-il, un courant séparatiste, qui continue de vivre sur la rente du mode victimaire.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du mois de janvier 2021 montre des chiffres assez mitigés, notant que si certains secteurs ont tant bien que mal pu tirer leur épingle du jeu, d’autres ont subi de plein fouet la crise sanitaire comme c’est le cas pour le tourisme.

« L’année 2021 s’affiche sous de bons auspices », relève la publication, soutenant que certains indicateurs au Maroc laissent espérer un scénario de reprise en V, notamment grâce à des perspectives favorables pour la campagne agricole 2020/2021 suite aux précipitations abondantes en début d’année.

+Le Matin+ cite une déclaration du Chef du Gouvernement, Saad Dine El Otmani, qui a affirmé que le chantier de réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI), lancé récemment, a déjà commencé à produire des effets positifs.

S’exprimant en ouverture du Conseil de gouvernement, El Otmani a relevé que les indicateurs révèlent une hausse de près de 50% du nombre de projets d’investissement accompagnés par les CRI par rapport à 2019 et 2020, ainsi qu’une baisse des délais moyens de traitement des dossiers d’investissement, passés de plus de 100 jours à moins d’un mois.

Dans ce sens, El Otmani a souligné l’importance de la plateforme numérique des CRI, qui s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant du gouvernement à promouvoir et à encourager l’investissement, comme étant un producteur de richesse et un générateur d’opportunités de travail, notamment au profit des jeunes.

+L’Economiste+ rapporte que les premières doses du vaccin anti-Covid arrivent ce vendredi. Après plusieurs semaines d’attente, le Maroc devrait recevoir ses premières doses du vaccin anti Covid-19 ce vendredi.

Un avion dreamliner de RAM doit acheminer au Maroc le premier lot du vaccin AstraZeneca, produit en Inde. Le vol AT3884, reliant Casablanca et Bombay, a décollé hier jeudi 21 janvier de l’aéroport Mohammed V, croit savoir le quotidien.

Son retour est prévu ce 22 janvier, à 14h30. A bord, il y aurait plus de 2 millions de doses stockées dans des containers frigorifiques, précise-t-il, notant que cette opération était programmée la semaine dernière, mais elle avait été reportée.

Archéologie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment la découverte au Maroc d’une vie microbienne datant de 570 millions d’années, la chute du secteur aérien sous l’effet de la pandémie, l’annulation de l’édition-2021 du Salon international de l’Agriculture de Meknès et la crise d’approvisionnement du vaccin anti-Covid.+L’Opinion+ rapporte qu’une équipe internationale pluridisciplinaire et thématiquement transversale, dirigée par le Marocain Abderrazak El Albani, professeur à l’Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (Université de Poitiers/CNRS), vient d’annoncer la découverte au Maroc d’une vie microbienne extrémophile en milieux confinés, datant de 570 millions d’années.

L’équipe a montré que des microbes ont su coloniser et prospérer dans des milieux extrémophiles associés à un environnement très confiné de lac volcanique, dans la région de Ouarzazate, a déclaré le professeur El Albani, cité par le quotidien.

Cet exploit a été annoncé à travers un article publié dans la revue scientifique internationale « Geobiology », où l’équipe des chercheurs explique cette découverte datée de 570 millions d’années ainsi que le fonctionnement des écosystèmes anciens, explique-t-il.

+Al Massae+ relève que le secteur aérien marocain a essuyé des pertes colossales à cause de la baisse du trafic due aux restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.

En effet, le trafic aérien enregistré durant l’année 2020 au niveau des aéroports marocains a connu une baisse de l’ordre de 71,48% par rapport à la même période de l’année 2019, en accueillant 7.150.277 passagers contre 25.075.095 en 2019, selon l’Office national des aéroports (ONDA).

L’aéroport Mohammed V, a accueilli 49% environ du trafic passagers global, soit 302.656 passagers, contre 855.316 passagers pour la même période de l’année 2019, en baisse de 64,61%, ajoute l’ONDA, citée par la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Conseil d’administration du Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM) de Meknès, réuni mercredi en mode visioconférence, a décidé l’annulation de l’édition 2021 de ce salon.

Cette décision survient en raison du contexte sanitaire actuel et des différentes mesures prises par les autorités pour endiguer la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), notamment l’interdiction des grands rassemblements et les restrictions des déplacements internationaux, selon le ministère de l’Agriculture.

+Assabah+ écrit que le chef du gouvernement a passé un mauvais moment à la Chambre des conseillers, lors de la séance plénière tenue mardi dernier. Les chefs de groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition ont vivement critiqué le retard pris dans l’approvisionnement du vaccin anti-Covid-19.

Certains syndicats ont même boycotté la séance mensuelle de questions au chef du gouvernement, tenue mardi dernier, après avoir contesté le temps de parole qui leur avait été accordé.

Le chef du groupe istiqlalien à la Chambre des Conseillers, Abdeslam Lebbar, n’a pas mâché ses mots, dressant un violent réquisitoire contre le chef du gouvernement et le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, en affirmant que «le gouvernement doit démissionner car il n’a pu tenir sa promesse de lancer l’opération de vaccination le 15 décembre 2020. Votre gestion de ce dossier s’est soldée par un échec cuisant qui risque de faire plusieurs victimes, car la vaccination relève de la sécurité nationale. Vous avez annoncé que le Maroc serait parmi les dix premiers pays à commencer la campagne de vaccination, mais vous êtes aujourd’hui devancés par 31 pays ».

Le quotidien rapporte que le secrétaire général du PAM a mis l’accent sur l’incapacité du gouvernement à donner des explications convaincantes sur le retard pris dans la campagne de vaccination. Les justifications sur l’existence de spéculations sur le marché de distribution des vaccins, ajoute-t-il, sont dénuées de tout fondement. Autant dire, poursuit-il, qu’il faut que l’Exécutif reconnaisse ses erreurs car le plus grand danger provient de la dissimilation de la vérité.

Santé et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation épidémiologique au Maroc, l’appel à faciliter l’obtention de visa pour la France et la chute drastique des inscriptions des étudiants étrangers dans les universités marocaines sous l’effet de la pandémie.+Assabah+ rapporte que le Maroc a enregistré, mardi dernier, le premier cas confirmé du variant du coronavirus apparu récemment au Royaume-Uni, avant d’être détecté dans plusieurs pays du monde.

Selon le quotidien, la personne contaminée est un ressortissant marocain arrivé à Tanger par bateau via Marseille, en provenance d’Irlande. L’homme, qui ne présentait pas de symptômes, a été mis en isolement à Casablanca après avoir subi, ainsi que ses contacts, le protocole sanitaire en vigueur.

Cette découverte a poussé les autorités marocaines à prendre de nouvelles mesures préventives pour circonscrire ce nouveau variant du coronavirus. Il est désormais interdit aux passagers en provenance d’Australie, du Brésil, d’Irlande et de Nouvelle Zélande d’entrer sur le territoire national à partir du mardi 19 janvier, et ce jusqu’à nouvel ordre. Cette interdiction s’ajoute à celle, déjà en vigueur, des voyageurs en provenance de l’Afrique du sud, du Danemark et de la Grande Bretagne, comme l’avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dans le même sillage, +L’Opinion+ se demande si la nouvelle souche de la Covid-19 serait-elle annonciatrice d’un retour généralisé vers l’enseignement à distance?

L’annonce de la détection d’un premier cas au port de Tanger Med, a déjà poussé les autorités à reconduire pour deux semaines le couvre-feu en vigueur. L’arrivée de cette nouvelle variante sur le territoire, fait ainsi craindre une fin prématurée de l’enseignement en présentiel vu la forte propagation de cette nouvelle souche parmi les jeunes populations jusqu’ici relativement épargnées.

Bien que la communauté scientifique reste confiante quant à l’efficacité du vaccin face aux nouvelles variantes, le retard pris pour assurer une immunité collective semble de plus en plus irrattrapable, estime la publication.

+Al Bayane+ écrit que l’obtention du visa pour la France, quel que soit le motif du voyage, relève encore trop souvent du parcours du combattant, particulièrement lorsqu’on est ressortissant de pays africains ou du Maghreb. Une situation qui n’est pas du goût du député franco-marocain, M’Jid El Guerrab, qui vient de présenter devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française un rapport visant à faciliter le processus, fait savoir le quotidien.

Dans ce rapport, co-rédigé avec Sira Sylla, élue de Seine-Maritime et spécialiste des sujets touchant les diasporas africaines, les deux députés issus des rangs de la majorité se fendent d’un véritable plaidoyer en faveur de l’Afrique. Sur les 3,5 millions de visas délivrés par la France en 2019, seuls 10 % ont été octroyés aux ressortissants d’Afrique subsaharienne, malgré le poids démographique grandissant de cette région du monde et l’histoire commune qui l’unit à la France, souligne le rapport intitulé « Pour une nouvelle politique des visas : ouvrir la France à ceux qui la font rayonner ».

+Al Massae+ fait remarque qu’à cause de la pandémie de Covid-19 et ses nombreuses répercussions, les inscriptions des étudiants étrangers dans les universités marocaines ont drastiquement chuté, notamment dans les rangs des étudiants subsahariens.

Dans ce sens, le Directeur de la Coopération et du Partenariat au ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Anas Bennani, a relevé qu’à chaque nouvelle année universitaire, le Maroc reçoit plus de 6.000 demandes d’inscription, dont plus que 80% émanant des pays de l’Afrique subsaharienne.

En revanche, pour ce qui est de l’année universitaire 2020-2021, la mobilité estudiantine au niveau mondial a été lourdement impactée par les conséquences de la pandémie de la Covid-19 et le Royaume pays n’en fait pas exception, a-t-il confié.

La fermeture des espaces nationaux des pays et les mesures sanitaires préventives prises pour limiter la propagation du virus ont généralement conduit les étudiants de par le monde, à revoir leurs priorités et à reprogrammer ou à reporter leurs projets d’études à l’étranger, fait observer le journal.