Société et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par les faits de société et les élections locales du 23 janvier 2022.L’AS note un rebondissement dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques avec Djadji Condé, l’un des cerveaux, qui vient d’être « enfoncé par une nouvelle plainte ».

Commentant ces nombreuses histoires de trafics, des certificats de nationalité en passant par les « procès fictifs » jusqu’à l’affaire des passeports diplomatiques, Libération souligne qu’il s’agit là de « la saga des faussaires à col blanc ».

L’Observateur publie une « enquête sur le phénomène des femmes qui ont deux maris » au Sénégal. C’est une « arme pour empoisonner la vie de son ex », selon le journal qui titre en même temps « sur le suspense haletant des investitures à Benno », la coalition présidentielle, pour les élections locales.

« Face aux multiples variantes », Macky Sall demeure « la constante », indique ce quotidien. Face à tout cela, note WalfQuotidien, se dessine « le sort incertain des néo-convertis ».

Mais avant cela, L’Observateur informe que les listes électorales seront « publiées ce jeudi, le contentieux ouvert demain ». Dans ce cadre, la Caisse des Dépôts et de Consignation (CDC) « va recevoir les cautions du 1er au 30 octobre 2021 », note Vox Populi avant de s’exclamer : « Candidats, à vos chéquiers ! »

Sud Quotidien, de son côté, s’intéresse aux événements meurtriers de mars dernier et s’interroge sur « une enquête au point mort ». EnQuête se fait l’écho des Sénégalais décédés à l’étranger se heurtant au « casse-tête des rapatriements ».

Le corps de l’ancien basketteur, Ibrahima Niang, mort depuis le 7 septembre, « est toujours coincé à San Antonio », aux Etats-Unis. Pourtant, tous les « 2, 3 jours, des corps sont rapatriés grâce à nos soins », précise Amadou Gaye du ministère des Affaires étrangères.

Sur un autre sujet, EnQuête fait savoir qu’une étude sur les compétences techniques réalisée par l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis (Nord) montre que « seuls 13,7 % de travailleurs sont qualifiés ».

« Les grandes écoles sénégalaises forment des diplômés partiellement employables », relève Vox Populi dans cette enquête. Et d’ajouter que « les formations dispensées ne permettent donc pas aux diplômés, une fois sur le marché du travail, de pouvoir répondre aux (besoins) des entreprises ».

Santé, société et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets se rapportant principalement à la santé et la société.Sud Quotidien s’intéresse aux maladies hivernales et indique que le paludisme est « l’autre Covid de l’été ». Selon ce journal, la maladie sévit un peu partout dans le pays et touche particulièrement les enfants et les tout-petits.

L’Observateur plonge « dans l’univers des petits seigneurs de la drogue » pour montrer comment se déroule le trafic de stupéfiants à Dakar. Ce quotidien publie également les résultats de l’enquête menée par Afrobarometer sur l’insécurité, l’impunité et la délinquance.

Le Quotidien désigne Kédougou (Est), Saly (Ouest) et Dahra Djolof (Nord) comme « le triangle du mal ». D’après ce journal, l’activité économique est « à l’origine de la délinquance » dans ces trois localités.

Mais face aux meurtres atroces et à la délinquance extrême, Le Témoin rapporte que « sept Sénégalais sur dix (sont) pour le retour de la peine de mort », citant l’enquête d’Afrobarometer.

L’Observateur se fait aussi l’écho d’une étude publiée dans la revue Nature Review Endocrinology. Celle-ci montre « les gros dangers du paracétamol sur la femme enceinte », notamment sur « le développement neurologique du fœtus ».

Sur un autre sujet, Le Soleil présente « l’autre drame du conflit casamançais » à savoir les enfants sans acte d’état civil. Le quotidien national indique par ailleurs que l’Uemoa « préconise la réouverture des frontières terrestres fermées pour des raisons sanitaires ».

A ce sujet, Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, alerte dans L’AS : « Les efforts de développement de nos pays risquent d’être anéantis ».

En politique, Les Echos rapportent que l’ex-maire de la ville de Dakar « Khalifa Sall enrôle Mansour Sy Djamil », député non aligné, au sein de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, en langue wolof).

Cette rencontre a eu lieu dans la capitale française en présence du maire de Médina (commune de Dakar), Bamba Fall, que d’aucuns disaient proche de rejoindre la mouvance présidentielle, précise ce journal.

« Khalifa et Bamba se retrouvent à Paris », affirme de son côté WalfQuotidien qui pointe en outre un « chantage à l’investiture » dans la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, en langue wolof).

En football, Stades note qu’un « éblouissant Gana fusille City ». Élu homme du match, le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain a ouvert le score lors de la victoire (2-0) hier en Ligue des champions face à l’autre club de Manchester.

Serigne Mountakha Mbacké en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, titrent principalement sur le sermon du Khalife général des Mourides sur des questions d’ordre général.L’Observateur retient « les grandes leçons du Khalife des Mourides » lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba tenue hier lundi. « Serigne Mountakha élève le ton » sur les prochaines élections locales, les violences et les dérives des réseaux sociaux, note de son côté Tribune. Le chef religieux souhaite des « élections transparentes » et une « scène politique sans haine ».

De plus, le continuateur de l’œuvre de Serigne Touba « demande au président (Macky Sall) de redoubler d’efforts sur les projets et engagements qu’il avait pris concernant les inondations », a insisté son porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké dans EnQuête, qui s’intéresse également aux « Ndigël (consignes en wolof) d’Al Mountakha ».

Comme ayant pris bonne note, le ministre de l’Intérieur a répondu ensuite dans Libération au guide de la communauté mouride : « Le président est prêt à vous accompagner dans vos ambitions ».

Sur un autre sujet, WalfQuotidien note que les voyageurs sénégalais sont « sous haute surveillance » en raison des « dégâts du trafic de faux passeports diplomatiques ». Le journal affirme qu’il s’agit là des « germes d’une décadence diplomatique ».

Tribune rapporte que la France « a déjà ouvert une enquête » sur cette affaire impliquant des députés de la coalition présidentielle. Libération ne lâche pas le morceau, indiquant que 31 faux actes de mariage ont été saisis en même temps que 34 copies de passeports diplomatiques des mains des députés Mamadou Sall et Boubacar Biaye ainsi que de leur acolyte Sadio Dansokho.

A propos du 19e anniversaire du naufrage du bateau « Le Joola », Sud Quotidien rapporte qu’il a été commémoré dimanche dernier « entre souvenirs, doléances et alertes ».

Mais en lieu et place de l’épave du bateau, souligne Le Quotidien, Sidiki Kaba « renfloue les doléances ». Toutefois, le ministre des Forces Armées annonce le renflouement du navire et la détermination des responsabilités.

En outre, ce journal  fait savoir qu’une loi pourrait instituer une journée du souvenir. Dans ce sens, Le Soleil renseigne que « le projet du Mémorial avance à grands pas ».

En sports, Stades signale que l’équipe nationale du Sénégal rate le podium de l’Afrobasket féminin après sa défaite face au Cameroun lors de la petite finale. C’est « une première depuis 1966 », mentionne le quotidien sportif qui consacre sa manchette au début du rassemblement des Lions du football prévu le 3 octobre prochain.

Les protégés du sélectionneur Aliou Cissé préparent la double confrontation (9 et 12 octobre) avec la Namibie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Mais pour le moment, il n’y a « aucune certitude sur la libération des +Anglais+ », à savoir les internationaux sénégalais évoluant en Premier League anglaise, selon Stades.

La presse sénégalaise se focalise sur le Magal de Touba

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de l’effervescence qui règne dans la cité religieuse de Touba, au centre du pays, à deux jours de la commémoration du retour en exil de Cheikh Ahmadou Bamba.L’AS soutient que « la République se plie à la volonté de Touba ». Ce journal informe que des « membres de l’opposition et plusieurs chefs d’entreprises » ont été reçus par Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le Khalife général des Mourides.

Auparavant, signale Sud Quotidien, Macky Sall s’est rendu dans la capitale du mouridisme pour notamment y inaugurer « en grande pompe » l’Hôpital Cheikhoul Khadim. D’après ce journal, le président a mené une « opération de charme » en ordonnant le paiement des salaires dans la Fonction publique « depuis hier jeudi » et en faisant du « lendemain du Magal » une journée chômée et payée.

De son côté, Vox Populi se fait l’écho du « télescopage » chez le guide religieux « des deux grandes coalitions de l’opposition » en vue des élections législatives du 23 janvier 2022. Il s’agit du bloc constitué par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de l’ex-chef de l’Etat, Abdoulaye Wade (2000-2012) et Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof).

Le Quotidien rapporte que la coalition où figurent entre autres le député Ousmane Sonko et l’ancien maire de la ville de Dakar Khalifa Ababacar Sall « a présenté au Khalife général des Mourides ses ambitions pour le pays », non sans solliciter « la bénédiction » du continuateur de l’œuvre de Serigne Touba.

Ces prières, Yewwi Askan Wi en aura bien besoin pour ne pas imploser. A en croire WalfQuotidien, « le virus des rivalités » se propage déjà dans cette coalition. Pour ce journal, l’alliance, composée « de jeunes loups aux dents longues, risque d’être confrontée à la dure réalité du choc des ambitions de ses membres » lors des investitures dans de nombreuses localités.

Pour sa part, EnQuête s’intéresse au rôle que le Magal de Touba, « le catalyseur », pourrait jouer dans « la relance de l’économie » sénégalaise « impactée par la Covid-19 ». Dans les colonnes de ce journal, Dr Khadim Bamba Diagne, économiste, considère cet évènement comme « une grande activité de consommation et d’investissement ».

Enfin, L’Observateur annonce que « les fidèles retrouvent Serigne Fallou ce vendredi » car le mausolée du 2e Khalife de Touba était depuis deux ans en rénovation. Le site de recueillement et de prière « a été reconstruit et décoré par des ouvriers sénégalais (et d’autres) venus de Dubaï », précise ce journal. 

Le Magal de Touba, rappelle Le Soleil, est célébré « le 18 safar » (calendrier hégirien) de chaque année. A cette occasion, poursuit le quotidien national, le saint homme a recommandé aux disciples « de sublimer le Seigneur et de rendre hommage au Prophète Mohamed (PSL) ».

La presse sénégalaise à fond sur l’affaire de trafic de passeports diplomatiques

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement du rôle dévolu à l’Assemblée nationale pour la mise en branle de l’appareil judiciaire dans le cadre de ce dossier où deux députés sont cités parmi les trafiquants.Pour que cette affaire soit tirée au clair, il faut lever l’immunité parlementaire des mis en cause. A ce propos, souligne Le Quotidien, Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale, « file la patate chaude » à Me Malick Sall, le ministre de la Justice. En effet, indique ce journal, l’hémicycle attend d’être saisi par le Garde des Sceaux pour enclencher la procédure.

Les députés dans le viseur de la justice, à savoir Boubacar Biaye et Mamadou Sall, font partie de la mouvance présidentielle. Dans les colonnes de WalfQuotidien, Moustapha Niasse assure que « l’Assemblée nationale remplira toutes ses missions en temps opportun lorsque les conditions prévues par la loi seront réunies ».

Une argumentation qui ne convainc point Sud Quotidien. Pour ce journal, il y a clairement « deux poids, deux mesures » en se rappelant « la rapidité avec laquelle le ministre de la Justice, sur demande du Procureur de la République, a invité l’Assemblée nationale à lever l’immunité du député de l’opposition, Ousmane Sonko », accusé de viols sous la menace d’une arme à feu par une employée d’un salon de massage dakarois.

La 13e législature de l’Assemblée nationale est « régulièrement éclaboussée par des scandales de toutes sortes », remarque EnQuête. Car auparavant, Seydina Fall dit Bougazelli a été pris en flagrant délit de trafic de faux billets de banque.

Ce député proche du pouvoir a séjourné quelques mois en prison avant de bénéficier d’une liberté provisoire. D’ailleurs, le Garde des Sceaux a pondu hier un communiqué pour affirmer que la justice suit son cours.

Le collectif Noo Lank (Nous refusons, en langue wolof) estime dans Vox Populi que Moustapha Niasse et Me Malick Sall « ont tout dit sauf l’essentiel. Rien ne montre qu’ils sont déterminés à se battre pour que la justice triomphe et que la République soit défendue ».

Dans son document, exploité par Le Soleil, l’Assemblée nationale a martelé qu’il serait « incongru » que Moustapha Niasse « se livre à des déclarations à l’emporte-pièce avant la réunion du Bureau » de l’hémicycle.

De l’avis de L’AS, si l’on croit sur parole le fondateur de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP, mouvance présidentielle), les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall « ne seront pas protégés par l’Assemblée nationale ».

Quand cette affaire de trafic de passeports diplomatiques a éclaté au grand jour, mentionne Libération, Moustapha Niasse « a pris l’initiative de convoquer » les mis en cause en début septembre « en présence du président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (Unis par le même espoir, en langue wolof) » afin d’en savoir davantage.

Kilifeu et Simon, rappeurs et non moins activistes, ont déjà été placés sous mandat de dépôt dans le cadre de ce dossier. Interviewé par L’Observateur, Alioune Tine, fondateur du Think tank Afrikajom Center, avertit le mouvement citoyen dans lequel ils militent : « Y en a marre n’a qu’à savoir que le régime (au pouvoir) ne lui fera pas de cadeaux ».

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement des histoires qui écornent l’image de l’Assemblée nationale et de la parution d’un livre-hommage à Bruno Diatta.Ces temps-ci, une affaire de faux passeports, dans laquelle sont cités deux députés, défraie la chronique. Et ce n’est pas la première fois qu’un parlementaire a maille à partir avec la justice. Dans ce contexte, WalfQuotidien se fait l’écho du « silence troublant de (Moustapha) Niasse », le président de l’Assemblée nationale.

Sous le titre « Niasse, le plus dur pour la fin », L’Observateur affirme que le fondateur de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP, mouvance présidentielle) est « aujourd’hui contraint de s’employer de toutes ses forces pour aider à tirer au clair cette affaire » avant la fin de son mandat en juillet 2022.

En tout cas, les « avis (sont) divergents entre les politiques et la société civile » sur le « remède » qui serait efficace contre les « scandales à répétition dans l’hémicycle ». S’exprimant dans Sud Quotidien, El Malick Ndoye des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) considère que « tout découle du mode d’élection des députés » là où Valdiodio Ndiaye de la société civile estime qu’il faut « prendre des mesures radicales » notamment la révocation.  

De son côté, le collectif Noo Lank (Nous refusons, en langue wolof) soutient dans Vox Populi que le trafic de passeports diplomatiques et de visas est « un marché qui vaut de l’or pour les autorités publiques » puisqu’il est estimé à « 72 milliards F CFA » par an.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil annonce la publication d’un livre sur Bruno Diatta, « l’emblème de la République ». Le quotidien national informe que l’ouvrage a été présenté, hier mardi, à l’occasion du « troisième anniversaire du décès de l’ancien chef du Service du protocole présidentiel ».

Au cours de cette cérémonie, rapporte Le Témoin, Abdoulaye Diop, le ministre de la Culture, a souligné que le livre « raconte l’homme » avec « des témoignages poignants ». Prenant part à la rencontre, le Cardinal Théodore Adrien Sarr, ancien Archevêque de Dakar, a déclaré dans L’AS que « la jeune génération doit apprendre de (Bruno Diatta) la rigueur, la méthode dans le travail et l’engagement à servir » la nation.

Citée par Le Quotidien, Guylaine Diatta Gomis, la fille de celui qui a été au service des quatre présidents du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall, a déclaré que « la Fondation Bruno Diatta (est) en cours de création » pour « pérenniser » l’œuvre de ce monument.

Religion et justice alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement de l’engagement du Khalife général des Mourides en faveur de la lutte contre les inondations à Touba mais aussi de l’affaire du trafic de passeports diplomatiques.A cinq jours du Magal, commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, Touba se prépare à accueillir des millions de pèlerins. Mais en cette saison des pluies, la ville religieuse est confrontée aux inondations.  

Raison pour laquelle, l’actuel Khalife général, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, « après les 50 millions F CFA remis au gouverneur de Diourbel (Centre), a dégagé une autre enveloppe de 150 millions F CFA » pour lutter contre les inondations, rapporte Vox Populi.

En outre, renseigne Le Quotidien, le guide religieux a donné « 30 millions F CFA à l’Association Touba Ca Kanam (Touba en avant, en langue wolof) » pour l’aider dans sa mission d’assistance aux sinistrés.

D’après L’AS, les fortes pluies qui se sont abattues dans la capitale du mouridisme ont poussé « plus d’une centaine de familles à quitter leurs maisons ». D’autres sont obligées de rester dans les eaux mais Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, souligne EnQuête, « ne veut pas » qu’elles célèbrent le Magal dans ces conditions et entend aussi distribuer aux familles impactées « 150 tonnes de riz et de l’huile » à travers le Dahira Hizbut Tarqiyah.

De son côté, WalfQuotidien s’intéresse aux liens entre Macky Sall et la communauté mouride. Et ce, trois jours seulement après l’inauguration en grande pompe de l’Hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba.

Sous le titre, « Chronique d’un désamour », ce journal fait savoir que la coalition Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) peine toujours à s’imposer dans la cité religieuse malgré toutes les réalisations du chef de l’Etat.

Dans sa tentative d’explication, WalfQuotidien soutient : « Macky Sall est distant de la confrérie. Les photos de ses visites à Touba le montrent toujours à côté du Khalife et non par terre. Les Mourides n’ont jamais dirigé (le fait qu’il considère) les guides religieux comme des citoyens ordinaires. S’y ajoute que sous son magistère, des dignitaires ont été trainés devant les tribunaux (cas de Cheikh Béthio Thioune) ou désarmés (exemple de Serigne Modou Kara Mbacké). D’autres qui bénéficiaient de passe-droits comme les passeports diplomatiques ou d’exonérations (fiscales ou douanières) » ont perdu ces privilèges.

Sur un tout autre sujet, L’Observateur se fait l’écho des « dessous politiques de l’affaire Biaye et Sall ». D’après ce journal, « si aucune communication officielle n’est faite sur l’affaire du trafic présumé de passeports diplomatiques impliquant (ces) deux députés de Benno Bokk Yakaar, en coulisse, on travaille sur des schémas pour (les) traduire en justice tout en sauvant l’image déjà altérée du pouvoir ».

En tout cas, espère Libération, au-delà des poursuites attendues contre les deux députés (mis) en cause, ce dossier devrait permettre aux plus hautes autorités, dont le président (Macky Sall) qui demandé une enquête exhaustive à Antoine Félix Diome (ministre de l’Intérieur), de mettre de l’ordre dans le processus de délivrance des passeports diplomatiques.

Pour sa part, Sud Quotidien rappelle que de 2012 à maintenant, des députés sont cités dans des « scandales » car avant cette énième affaire, il y a notamment eu « le trafic de faux billets de banque » qui avait causé l’emprisonnement du parlementaire Seydina Fall dit Bougazelli.

Dans les colonnes de ce journal, le Pr Moussa Diaw, enseignant-chercheur, propose de « revoir le modèle actuel d’élection des députés » avec entre autres comme préalable « une enquête de moralité des candidats à la députation ».

En sports, Le Soleil informe que le Sénégal est directement qualifié pour les quarts de finale de l’Afrobasket féminin qui se déroule au Cameroun du 18 au 26 septembre. Les Lionnes, précise le quotidien national, ont battu hier l’Egypte sur le score de 78 à 63 lors de leur deuxième rencontre dans la compétition.

Enfin, Stades affirme que le Sénégal jouera son quart de finale jeudi prochain face au Mozambique ou au Kenya qui s’affrontent en huitièmes de finale.

Macky Sall en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de l’inauguration, par le chef de l’Etat, de l’Hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba (Centre).Le Soleil informe que cette infrastructure sanitaire, inaugurée le 18 septembre dernier, est bâtie sur une superficie de « dix hectares » et regroupe « dix-huit services ». A en croire le quotidien national, l’hôpital qui porte le nom du fondateur de la confrérie mouride a « une capacité de 300 lits ».

Pour sa part, Libération signale que ce joyau est doté d’« un accélérateur de particules pour le traitement du cancer, de scanners, d’une endoscopie et de six salles d’opération avec un système de télémédecine ».

L’AS indique que « Macky (Sall) offre un bijou de plus de 36 milliards F CFA à Bamba ». De ce fait, estime ce journal, les populations de la cité religieuse n’auront plus à venir dans la capitale pour des soins médicaux.

Sous le titre « Le Khalife adoube Macky (Sall) », Sud Quotidien rapporte que Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a assuré le président de la République « de son soutien et de ses prières » pour l’accomplissement de tous les projets.

L’Observateur en conclut que « Macky (Sall est) tout haut à Touba ». Ce journal se fait aussi l’écho de la gratitude exprimée par le guide des Mourides au chef de l’Etat : « Si cela ne dépendait que de moi, tous vos vœux seraient exaucés ».

Le locataire du palais, soutient Le Quotidien, obtient « un pass sanitaire » à Touba. Dans les colonnes de ce journal, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a fait savoir à Macky Sall que « rien ne pourra gâcher (leurs) relations ».

De son côté, Vox Populi souligne que le chef de file de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) « multiplie les initiatives et les engagements » à Touba.

D’après WalfQuotidien, c’est pour conquérir l’électorat mouride que le chef de l’Etat  a entrepris « 12 travaux » dans la cité religieuse avec notamment « la construction de l’autoroute Ila Touba, l’électrification de certaines localités de la zone, la mise en place d’un réseau d’assainissement… ». Ce n’est pas tout car, ajoute ce journal, Macky Sall prévoit encore d’injecter « 23 milliards F CFA » à Touba.

EnQuête remarque enfin que l’inauguration a eu lieu « dans une ambiance de meeting » au cours de laquelle Macky Sall a déclaré qu’« il n’y aura pas de combat » à Touba lors des élections locales du 23 janvier 2022.

En sports, Stades annonce que Sadio Mané a intégré « un cercle fermé » en inscrivant, ce week-end, son 100e but toutes compétitions confondues avec Liverpool.

Arrivé en 2016 dans le club de la Mersey, le Lion est également devenu, se félicite le quotidien sportif, « le 3e meilleur buteur africain de l’histoire de la Premier League » avec 98 réalisations à son actif. L’international sénégalais est devancé par l’Ivoirien Didier Drogba (104 buts) et l’Egyptien Mohamed Salah (101 buts).

Suite et pas fin de l’affaire du trafic de passeports dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus vendredi à APA, font encore la part belle à ce dossier dans lequel des activistes et des députés sont notamment impliqués.Le Témoin titre sur « une Assemblée nationale à scandales » et note que la treizième législature est « la plus souillée de l’histoire politique du Sénégal ».

L’Observateur se met, de son côté, « sur les traces de Biaye et Sall, les +dépités+ du peuple ». Le journal revient sur les trajectoires des deux parlementaires cités dans le trafic de passeports diplomatiques. L’un est passé de l’enseignement à la politique tandis que l’autre vient du business.

A propos de cette affaire qui a causé l’emprisonnement des activistes Simon et Kilifeu, WalfQuotidien indique que « l’opposition fait bloc derrière Y’en a marre ». Au cours d’une manifestation de soutien au mouvement citoyen jeudi, l’opposant Ousmane Sonko a notamment déclaré qu’ils sont « face à une entreprise de liquidation ».

« Y’en a marre dénonce un +simulacre+ de justice » et les « +autosaisines sélectives+ » du procureur Serigne Bassirou Guèye, souligne Vox Populi. Le journal ajoute que Sonko a fait des « révélations fracassantes » sur ce que ce dernier « a dit à Kilifeu sur lui, sur ses épouses et les menaces sur ceux qui le soutenaient ».

Sur les investitures pour les élections locales du 23 janvier 2022 au sein de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir, en langue wolof), EnQuête pointe « le jeu d’échecs ». Macky Sall « pourrait désigner » alors, comme têtes de liste, tous les candidats sortants de BBY et ses alliés, estime le quotidien.

Le Soleil titre sur la relance des activités pharmaceutiques de la société Médis. Elle est « prévue avant la fin du mois » et l’Etat mettra 5,5 milliards F CFA dans le capital. A terme, Médis devra produire « 50% des médicaments consommés au Sénégal ». Ce qui met les travailleurs déjà dans un état d’espoir et d’impatience, ajoute le quotidien national.

Sur un autre sujet, Le Quotidien informe d’une « décision suprême » avec la suspension du concours direct de l’Ecole nationale d’administration (Ena). Une vingtaine de candidats-fonctionnaires avaient saisi la Cour Suprême après leur exclusion. Les épreuves pour le Cycle A étaient pourtant « prévues demain », selon le journal.

En sports, le sélectionneur des Lionnes du basket affirme dans Stades qu’ils vont « faire un bon tournoi » à l’Afrobasket 2021 de Yaoundé (Cameroun), bien vrai que le Nigeria part « en super favori ».

Le journal sportif s’intéresse également au prochain Ballon d’or africain de football en mettant en exergue le gardien sénégalais Edouard Mendy considéré comme le « grand favori ». Cependant, analyse Stades, le gardien de Chelsea (Premier League anglaise) a des « derniers défis à relever avant le Graal ».

Enfin, le gardien et capitaine de l’équipe nationale de Beach Soccer, Alseyni Ndiaye, revient sur leur participation à la Coupe du monde de la discipline, le mois dernier, en Russie. « Je me sens coupable de l’élimination du Sénégal en demi-finale », a-t-il déclaré.

La presse sénégalaise à fond sur l’affaire du trafic de passeports

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement de cette histoire mettant en cause des activistes et des députés.Placés sous mandat de dépôt mercredi, Kilifeu et Simon du mouvement citoyen Y’en a marre reçoivent leur « passeport pour la prison », titre Le Quotidien qui souligne qu’ils ont été inculpés pour trafic de migrants, faux et usage de faux…

L’Observateur ajoute « l’association de malfaiteurs » parmi les chefs d’inculpation retenus contre les deux activistes avant de revenir sur « Simon, l’accident vasculaire cérébral et le mandat de dépôt ». Le journal note également que l’Assemblée nationale traîne « une image en plein trafic » avec les députés cités dans la « série d’affaires à retentissement ».

EnQuête fait un focus sur Thierno Amadou Diallo alias Thier. Il s’agit du « mauvais +ami+ » qui a filmé à leur insu les membres de Y’en a marre dans ce dossier de trafic de passeports. Condamné récemment à deux mois de prison pour vol et cité en 2017 dans « une vaste entreprise de trafic de migrants sri-lankais », il est pourtant « un ami de longue date des rappeurs » du groupe Keur Gui.

Dans un autre fait divers, Libération informe de l’arrestation de membres d’une « mafia interne (qui) pillait les comptes des clients » à la Banque islamique du Sénégal (BIS).

Prenant appui sur le niveau de chômage, l’oisiveté, la cherté de la vie, le manque d’emplois, la Covid-19 et les maigres salaires entre autres, Sud Quotidien fait une « radioscopie d’une pauvreté galopante » au Sénégal.

Et après la « polémique sur les chiffres de la pauvreté » publiés par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), WalfQuotidien rapporte que le ministre de l’Economie, Amadou Hott, est « lynché par son propre camp ».

En politique, le journal analyse « ce qui manque à l’opposition » dans son combat contre Macky Sall. Pendant ce temps, L’AS souligne que « Khalifa Sall (se trouve) dans un dilemme cornélien ».

L’ex-maire de Dakar n’a pas encore dit où il allait se ranger dans la « bataille » entre Soham Wardini et Barthélémy Dias, deux de ses proches qui veulent conquérir la mairie de la capitale sénégalaise aux prochaines Locales.

En amont de ces élections, Vox Populi revient sur « ces étapes cruciales du calendrier électoral ». Le journal explique « ce qui va se passer d’ici le dimanche 23 janvier 2022 et l’après-jour du vote ».

A propos de l’Afrobasket féminin 2021, prévu du 18 au 26 septembre à Yaoundé, au Cameroun, le quotidien sportif Stades présente les 12 Lionnes qui s’afficheront « dans la peau d’outsiders ».

Amadou Hott en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent de la lecture du ministre de l’Economie sur l’enquête de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) sur le niveau de pauvreté national.Le Quotidien livre « la Hott lecture du ministre » de l’Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Amadou Hott. « La hausse de la pauvreté a été moins importante que celle de la population, qui a été de 3.205.415 habitants », a-t-il indiqué.

« La pauvreté a reculé au Sénégal », a déclaré cette fois le ministre Amadou Hott dans Le Témoin. Il reconnait toutefois que « 200.000 Sénégalais » sont devenus pauvres entre 2011 et 2018 même si « la pauvreté a régressé » dans la période considérée.

Pour Vox Populi, « le ministre de l’Economie s’agrippe au taux de pauvreté » en lisant « autrement les chiffres » de l’ANSD. Dans Sud Quotidien, il « brandit (même) ses chiffres ».

L’Observateur évoque « les arguments » du ministre Hott mais se penche plus sur « les coups durs d’un faux départ économique ». Expliquant la pauvreté au Sénégal, le journal pointe « le gros problème de l’efficience des politiques publiques ».

Sur l’affaire du trafic présumé de passeports, L’Observateur livre « les détails du réquisitoire du procureur contre Kilifeu, Simon, Thier et X » qui encourent des « peines allant jusqu’à 10 ans de prison ».

Libération précise, pour sa part, qu’il s’agit de « 10 infractions visées ». Elles vont de l’association de malfaiteurs à la corruption en passant par la tentative de trafic de migrants, le faux dans un document administratif, entre autres.

Toujours dans ce dossier, EnQuête note que « Thier refait le coup à Simon » après avoir filmé Kilifeu à son insu. Il « a réussi à filmer une transaction » avec le rappeur-activiste du mouvement Y’en a marre dans « une conversation riche en révélations explosives ».

Sur un autre sujet, le gouverneur de la région de Ziguinchor (Sud), Guedji Diouf, déclare dans WalfQuotidien qu’« aujourd’hui, la Casamance est totalement désenclavée ».

Cette année par exemple, on a exporté plus de 61 mille tonnes d’anacarde pour un chiffre d’affaires de 27 milliards F CFA. De même, l’aéroport de Ziguinchor est le seul en Afrique qui a vu le nombre de passagers augmenter pendant la période de la pandémie, a confié l’autorité administrative.

La pauvreté au Sénégal en exergue dans la presse locale

Les quotidiens sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement d’une enquête sur les conditions de vie difficiles des ménages et des rebondissements dans l’affaire du trafic de passeports.« Les pauvres en hausse », titre Le Quotidien, citant une nouvelle enquête de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD). Le journal souligne que le pays est passé de plus de 5,8 millions de pauvres en 2011 à plus de 6 millions en 2018.

Dans ce rapport 2018-2019, Les Echos notent aussi qu’une « insécurité alimentaire » affecte le Sud du pays (Kolda et Sédhiou), l’Est (Kédougou et Tamba) et le Nord (Matam). Pour WalfQuotidien, l’enquête de l’ANSD montre que « la pauvreté gagne du terrain au Sénégal ».

Sur l’affaire du trafic présumé de passeports diplomatiques, ce journal rapporte que « le +cerveau+ (est) en taule (en) attendant les députés ». Au même moment, les activistes du mouvement citoyen Y’en a marre, Kilifeu et Simon, filent « tout droit vers l’instruction ».

L’Observateur indique, de son côté, que « Kilifeu riposte par une plainte à la cybercriminalité ». Le quotidien souligne par ailleurs que des parlementaires de la majorité comme de l’opposition sont « dans le viseur » de la Division des investigations criminelles (Dic) de la police nationale.

Dans ce dossier, Libération informe que « Mamadou Sall, Boubacar Biaye et Sadio Dansokho ont +épousé+ 14 clientes de Kondé », présenté comme le cerveau là où les deux premiers sont des députés de la majorité présidentielle.

Selon le journal, « ils sont mouillés jusqu’à la moelle ». Kondé révèle notamment sa « +fraternité d’affaires+ avec eux et confesse sur PV : +Ils étaient informés et percevaient leurs pourcentages+ ».

Sud Quotidien en conclut qu’activistes et hommes politiques opposés au président Macky Sall vivent de « sales temps ». Mais à son corps défendant, Macky est devenu « une machine à broyer de +l’opposant+ ».

Sur la Covid-19, l’Administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, Dr Alpha Amadou Sall, déclare dans L’Observateur qu’il « ne faut pas exclure une 4e vague ». Pour lui, « il faut préparer le scénario où la Covid pourrait devenir une endémie ».

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Stades rapporte que l’ancien attaquant international sénégalais, Demba Ba, « dit stop » à sa carrière de football. Après une carrière de seize ans, « Demba Ba raccroche les crampons » à 36 ans, souligne également L’Observateur.

Politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent principalement des élections locales du 23 janvier 2022 et de l’affaire de trafic de passeports diplomatiques.A la Une du journal Le Soleil, le maire de Ziguinchor (Sud) et membre de la coalition présidentielle, Abdoulaye Baldé, note que « la majorité gagnera les Locales si » elle s’unit « autour de l’essentiel ».

Autre membre de la coalition au pouvoir, Aminata Fall « crache du feu sur l’opposition » dans Les Echos. « Nous ne pouvons pas laisser Dakar à une opposition immature, inconsciente, incapable et sans objectif ».

Vox Populi affirme de son côté que « les ego brûlent l’unité de l’opposition et ses chances » après la formation de trois blocs dans ses rangs pour affronter la majorité aux élections locales.

Toutefois, « il était illusoire de voir l’opposition se retrouver dans un seul cadre », selon Momar Diongue, journaliste et analyste politique. Il estime que « la coalition du PDS (des Wade) et de ses alliés (lui) paraît la plus forte, la plus cohérente ».

Sur ces coalitions électorales, WalfQuotidien titre : « Bienvenue dans les vraies fausses alliances ». A propos du déferrement des rappeurs et activistes Kilifeu et Simon de Y’en a marre, le journal note que ce mouvement citoyen se dirige « vers l’abîme » après des accusations de trafic de pièces de voyage. Le quotidien analyse ainsi le parcours « du Nouveau Type de Sénégalais (NTS, incarné par ce mouvement) au désaveu moral ».

L’Observateur fait des « révélations fracassantes sur le trafic de passeports » après s’être entretenu avec deux jeunes dames au cœur de cette affaire où sont cités des députés de la majorité et des membres du mouvement Y’en a marre.

EnQuête replonge dans les émeutes de mars dernier pour faire le point sur les exigences de l’opposition six mois après. Mais « c’est le statu quo », constate le journal. Les luttes démocratiques « ont laissé place aux batailles de positionnement » pour les Locales. De même, les familles des victimes « attendent encore un hypothétique dédommagement ».

Sur un autre sujet, Le Quotidien se fait l’écho du transfert des dépouilles de la famille Senghor dans le village natal du premier président du Sénégal. Le retour à Joal (Centre) est prévu le 20 décembre prochain, date d’anniversaire de sa disparition, informe le journal.

En football, Stades note que « des Diambars conquérants font plier (3-0) Wakriya AC » de Guinée. Ce match couperet joué dimanche à Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar) comptait pour le premier tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football.

Pendant ce temps, Cheikh Ahmadou Bamba Dieng, formé à l’Institut Diambars, basé à Saly, à 80 kilomètres de Dakar, avait fini de mettre l’Olympique de Marseille « à ses pieds ».

Le jeune prodige sénégalais, titularisé dans l’équipe phocéenne, a marqué les deux buts de la victoire sur le terrain de l’AS Monaco en Ligue 1 française. « Bamba Dieng, le nouvel +OM+ fort de Marseille », s’exclame déjà L’Observateur avant de revenir sur l’histoire de l’attaquant sénégalais de 21 ans.

La politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, se font l’écho de la formation d’une nouvelle coalition dans l’opposition pour les élections locales du 23 janvier 2022.Le Témoin informe que l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) « tient sa coalition ». Ce journal souligne que le fin stratège a finalement obtenu ce qu’il voulait : « constituer une locomotive et ne jamais être à la remorque d’une quelconque formation politique ».

L’AS, pour sa part, dévoile l’identité des alliés du pape du Sopi (changement, en langue wolof). Il s’agit notamment de l’ex-maire de la ville de Dakar Pape Diop, du député Mamadou Diop Decroix, de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall et de l’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye.

A en croire Vox Populi, c’est une « méga-coalition » qui devrait opposer une « rude concurrence » à la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) et à l’autre coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof).

WalfQuotidien renseigne que Khalifa Ababacar Sall « manœuvre » également pour « l’élargissement » de Yewwi Askan Wi. La nouvelle coalition d’Abdoulaye Wade n’a pas encore de nom, de logo et de couleurs.

Toutefois, un comité sera créé pour tomber d’accord sur les signes distinctifs qui « vont correspondre au projet de société (proposé) aux Sénégalais », précise Mamadou Djigo, un membre de l’alliance dans L’Observateur. 

Le bloc constitué par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) entend présenter « des listes de candidats dans tous les départements, toutes les villes et communes sur toute l’étendue du territoire national », rapporte Sud Quotidien.

Dans EnQuête, la coalition a engagé « sans délai les militants et sympathisants des partis et mouvements membres, partout à travers le pays, à se mettre ensemble pour travailler à la mise en place d’équipes gagnantes aussi bien au plan départemental que communal ».

Abdoulaye Wade et ses soutiens promettent dans Le Quotidien de « conduire les changements nécessaires à l’amélioration indispensable de la gouvernance des collectivités locales et des conditions de vie des populations ».

Pendant ce temps, dans la mouvance présidentielle, on se demande encore qui sera aux manettes à Dakar. A côté d’Abdoulaye Diouf Sarr, maire de Yoff, d’autres personnalités comme l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, sont citées.

En attendant un arbitrage, le mouvement Ndawi Ndakaru (Les jeunes de Dakar, en langue wolof) a porté son choix, d’après  Le Soleil, sur l’actuel ministre de la Santé et de l’Action sociale considéré comme « un modèle de bonne gouvernance, de leadership, d’engagement, de fidélité et de loyauté ».

Politique, économie et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent entre autres de l’agitation politique à quatre mois des Législatives, de l’action gouvernementale face à la flambée des prix des produits et de la situation en Guinée.L’AS annonce que ce 9 septembre est le « dernier jour d’inscription sur les listes électorales ». Ce journal note, « depuis deux jours, une ruée vers les Commissions de révision » desdits documents.

WalfQuotidien, pour sa part, s’intéresse aux localités « à ne pas perdre » pour la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof). A en croire ce journal, « le président Macky Sall sera dans l’obligation de remonter la pente au Baol (Centre), à Dakar (Ouest) et à Ziguinchor (Sud) », non sans conclure qu’ « une nouvelle déconvenue (serait) un mauvais présage ».

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) de l’ex-chef de l’Etat Abdoulaye Wade (2000-2012) joue selon Le Témoin au « poker » à l’approche des élections locales du 23 janvier 2022.  

Pour ce quotidien, la formation libérale, qui a refusé « de faire partie de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) et d’être à la remorque de Khalifa Sall, d’Ousmane Sonko et de Serigne Moustapha Sy, entend montrer (qu’elle) reste toujours la principale force de l’opposition ».

En passant à la loupe le duo Khalifa Sall – Ousmane Sonko, L’Observateur remarque que les deux leaders « en veulent à Macky Sall. Ils ont un projet commun : sortir renforcés des élections locales et se préparer pour le scrutin présidentiel de 2024 ».

Ces dernières semaines, le débat sur la cherté de la vie surtout à Dakar, la capitale, a refait surface. Dans le communiqué du Conseil des ministres repris par Le Soleil, Macky Sall a donc « instruit le gouvernement (de veiller) à l’application intégrale des mesures de stabilisation des prix des produits de consommation courante sur l’ensemble du territoire ».

Poursuivant dans le quotidien national, le président de la République a engagé ses ministres à « poursuivre la dynamique de préservation du pouvoir d’achat des ménages ». Pour y arriver, souligne Sud Quotidien, il a appelé à une lutte « contre toute spéculation, rétention de stock ou augmentation indue des prix des produits et services essentiels notamment le loyer dont le système de régulation doit être évalué et amélioré de façon concertée ».

De son côté, EnQuête affirme que « l’Etat du Sénégal veut aller en guerre contre les commerçants et boutiquiers véreux qui profitent de cette période de crise et de pénurie pour augmenter les prix des denrées de première nécessité ».

Sur un tout autre sujet, « Macky hausse (également) le ton » d’après Le Quotidien. En effet, le chef de l’Etat a condamné le coup d’Etat contre le président Alpha Condé en Guinée. Hier mercredi, le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), tenu virtuellement, a suspendu la Guinée de toutes les instances de l’organisation régionale. Vox Populi indique que cette décision est soutenue par Macky Sall qui milite pour « la préservation de la stabilité du pays et le rétablissement de l’ordre constitutionnel ».

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement des divergences au sein de Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof), une coalition de l’opposition en vue des élections locales de janvier 2022.« La coalition se fissure » constate Le Soleil car Bougane Guèye Dany, le leader du mouvement Gueum Sa Bopp (croire en soi, en langue wolof), a annoncé son retrait. Le quotidien national informe que Yewwi Askan Wi a rejeté la réserve du patron du groupe de presse privé D-Média portant sur « les dénominations, les couleurs et le logo de la coalition ».

WalfQuotidien en conclut que « les couleurs dynamitent Yewwi Askan Wi ». Dans les colonnes de ce journal, l’ancien journaliste a dénoncé « un manque de transparence et de démocratie » dans cette coalition nouvellement créée.

C’est pourquoi, souligne Tribune, « Bougane se détache de Yewwi Askan Wi ». Par conséquent, « la coalition Gueum Sa Bopp ira aux élections locales sous sa propre bannière ».

Le Quotidien indique que « Bougane reprend sa liberté » pour tirer à boulets rouges sur Yewwi Askan Wi lors d’une conférence de presse tenue mardi à Dakar : « Ce que j’ai vu dans cette coalition n’est rien d’autre que du cannibalisme ».

Sous le titre « Le grand déballage de Bougane », EnQuête rapporte les propos de l’homme d’affaires selon qui « le jour du lancement de Yewwi Askan Wi, 20 ou 21 personnes avaient signé (l’acte fondateur). Aucune des personnalités présentes n’était au courant du nom de la coalition, (personne) ne connaissait le logo ou les couleurs. Je pense que seuls deux (leaders) savaient ».

Ousmane Sonko des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) et Khalifa Ababacar Sall, ancien maire de la ville de Dakar sont dans le viseur de Bougane Guèye Dany.

En tout cas, selon L’AS, la Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi lui a opposé un niet catégorique. A en croire Le Témoin, « les tractations ont commencé entre les différentes composantes (de la coalition). Chaque parti ou mouvement y va de ses propres manœuvres pour tenter d’arracher une tête de liste ou une bonne place sur les futures listes ».

Sur un tout autre sujet, Vox Populi renseigne que « Kilifeu (a été) arrêté hier et placé en garde à vue à la Division des investigations criminelles (Dic) ». Le rappeur et non moins activiste est poursuivi pour « trafic de passeports diplomatiques ».

L’Observateur fait savoir que « deux députés » et « une journaliste d’une télévision privée » sont également cités dans l’enquête. Pour sa part, Les Echos lèvent le voile sur l’identité des deux parlementaires. D’après ce journal, il s’agit d’ « El Hadj Mamadou Sall et de Boubacar Biaye (qui) risquent gros » d’autant que le président Macky Sall « exige la lumière » dans ce dossier.

Le coup de force en Guinée alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la situation en Guinée deux jours après le putsch contre le président Alpha Condé.« Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya inquiète et rassure » selon WalfQuotidien. Hier lundi, lors d’une rencontre qu’il a présidée à Conakry, le nouvel homme fort du pays a promis qu’il « n’y aura pas de chasse aux sorcières » et s’est engagé à former prochainement « un gouvernement d’union nationale (censé) conduire une transition placée sous le signe d’une Guinée nouvelle réconciliée avec elle-même », rapporte ce journal.

L’AS indique que « les putschistes abattent leurs cartes ». Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya a assuré les partenaires économiques et financiers de « la poursuite normale des activités » dans le pays, souligne ce quotidien.

Libération annonce, pour sa part, que « plusieurs détenus politiques ont été libérés. De même, la permanence de (l’opposant) Cellou Dalein Diallo, fermée par Alpha Condé sans aucune base légale, a rouvert ses portes ».

A en croire Pape Ogo Seck, professeur titulaire des universités interviewé par Le Soleil, « les décisions prises par la junte montrent la volonté d’aller vers une transition démocratique ». Poursuivant dans le quotidien national, M. Seck a rappelé que « la vocation de l’armée n’est pas de s’accrocher au pouvoir mais d’assurer la sécurité nationale, l’unité nationale, l’ordre ».

La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) a condamné dans Le Quotidien le coup d’Etat et demandé un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

EnQuête s’intéresse au Groupement des Forces Spéciales (GFS), l’unité d’élite de l’armée guinéenne dirigée par le bourreau d’Alpha Condé. Sont-elles « les forces du mal », se demande ce journal.

En tout cas, le chercheur Gilles Yabi déclare dans EnQuête que pour les coups d’Etat au Mali et en Guinée, « c’est le niveau d’équipements et de formation de ces unités d’élite qui a fait la différence » là où le colonel Abdoul Aziz Ndao, expert en sécurité, estime qu’ « en Guinée, on ne devait pas parachuter un ancien légionnaire français à la tête d’une unité d’élite en si peu de temps ».

L’Observateur a effectué « une immersion au cœur de la junte » au pouvoir en Guinée. Dans le Quartier Général des éléments du Groupement des Forces Spéciales, l’envoyée spéciale de ce journal a pu récolter quelques détails sur l’opération éclair du 5 septembre : « Lorsque nous sommes arrivés (au palais présidentiel), certains gardes ont voulu riposter. Ils sont tous morts », a renseigné un des membres du commando.

Vox Populi, quant à lui, renseigne que le président déchu « détenait 30 millions d’euros lors de sa capture » et son proche collaborateur « Tibou Kamara (a été) arrêté à la frontière sierra-léonaise avec une mallette de 600.000 euros ».

Sous le titre « les coups KO du 3e mandat », Sud Quotidien explique que le mandat « de trop » a perdu Blaise Compaoré, ex-président du Burkina Faso, avant Alpha Condé. Dans les colonnes de ce journal, Alioune Tine, le fondateur du think-thank Afrikajom Center, a affirmé que « le forcing pour le 3e mandat est la marque d’un seuil critique pour la paix, la stabilité et la sécurité d’un Etat. C’est également une limite au-delà du supportable pour les citoyens africains ».

Le coup d’Etat en Guinée, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du renversement du président Alpha Condé par le Groupement des Forces Spéciales (GFS), une unité d’élite de l’armée guinéenne.Alpha Condé ne terminera pas son troisième mandat  arraché en octobre 2020 « à l’issue d’un scrutin contestée par l’opposition », rappelle Sud Quotidien. Le premier président élu de la Guinée, âgé de 83 ans, est désormais « en résidence surveillée », précise la source.

« Le président Condé (est) entre les mains des putschistes », insiste Le Soleil. Patron du Groupement des Forces Spéciales (GFS), le colonel Mamady Doumbouya a annoncé la création d’un Comité National du Rassemblement et du Développement (CNRD), rapporte le quotidien national.

L’Observateur explique qu’ « il n’a fallu que quatre heures » aux éléments du GFS pour « déposer Condé ».  La chute du chef de l’Etat guinéen a provoqué des scènes de liesse dans la capitale guinéenne : « Ils étaient plusieurs centaines de jeunes à Bambeto à brandir le drapeau national et à se livrer à des rodéos de motos. Ils ont dansé et chanté jusque tard dans la soirée », relate l’envoyé spécial de ce journal.

Même réjouissance notée par Libération du côté du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC, opposition) car la Guinée était dirigée « par un dictateur illégitime ». Cellou Dalein Diallo et compagnie prévoient de tenir en urgence « une réunion entre les acteurs sociaux et politiques autour de la situation » du pays.

Pour sa part, Le Quotidien se fait l’écho de la « fin du variant Alpha ». Ce journal affirme que le président déchu « s’est longtemps considéré comme l’alpha et l’oméga de la Guinée » en s’octroyant notamment « une rallonge constitutionnelle ».

A en croire L’AS, Alpha Condé, qui avait promis d’être le Nelson Mandela de l’Afrique de l’Ouest, a été perdu par « son entêtement ». De l’avis de WalfQuotidien, « cet Omega d’Alpha cumulé à ce qui s’est passé au Mali auparavant semble annoncer le printemps subsaharien ».

Vox Populi s’intéresse au profil de Mamady Doumbouya, ancien légionnaire de l’armée française passé « de chouchou à bourreau du président guinéen ». C’est un officier supérieur « possédant plus de quinze années d’expérience militaire notamment lors de missions opérationnelles en Afghanistan (ou encore) en Côte d’Ivoire », signale ce quotidien.

Enfin, EnQuête informe que le nouvel homme fort de Conakry a convoqué, ce lundi au palais présidentiel Sékhoutouréya, « tous les ministres et présidents d’institution », non sans dire que les militaires au pouvoir « interprètent tout refus (d’y participer) comme de la rebellion ».

Sénégal: la division de l’opposition en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des défections notées au sein de la grande coalition de l’opposition, qui doit être lancée ce jour.Le Quotidien qualifie de « projet mort-né » la grande coalition de l’opposition, pointant un « choc des ambitions » et une « guerre des ego ». Le PDS de l’ex-président Abdoulaye Wade « s’en démarque et dénonce des jeux de l’ombre », selon le journal.

« Le PDS se retire, Decroix et Pape Diop disent niet », rapporte cette fois Vox Populi à propos de cette coalition de l’opposition dont le lancement est prévu aujourd’hui. Les Libéraux dénoncent des « jeux dans l’ombre, des détours et subterfuges ».

Le quotidien national Le Soleil sent ainsi un « parfum de division dans l’opposition ». EnQuête livre « les secrets du clash » entre les adversaires du président Macky Sall, précisant toutefois que la coalition de l’opposition sera lancée ce jour sans le Parti démocratique sénégalais.

L’Observateur montre quatre images comportant des leaders opposants pour enquêter sur les « maux » qui causent « les trois niveaux de difficulté du +Je+ de l’opposition ». Parmi ces opposants, le leader de Pastef Ousmane Sonko fait « face à la gourmandise de ses hommes », selon Walf Quotidien.

Sur un autre sujet, Le Soleil titre sur « les directives de Macky Sall » pour impulser l’action gouvernementale. « Le temps est au travail, dans l’efficacité, la qualité, l’efficacité et la performance », a-t-il indiqué hier en Conseil des ministres.

« Macky presse ses hommes » à propos de la mise en œuvre du Plan Orsec et du programme de l’emploi des jeunes entre autres, note L’AS qui titre en même temps sur la victoire (2-0) de l’équipe nationale de football face à son homologue du Togo, un premier match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

« Les Lions font l’essentiel sans hargne », indique le journal. « Poussive mais importante victoire », souligne de son côté Record.

A l’occasion, le quotidien sportif remarque que Sadio Mané a marqué son 24e but avec l’équipe nationale et le défenseur parisien Abdou Diallo son premier.

Economie, politique et nécrologie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement de la flambée des prix des produits alimentaires, des tractations en vue des élections locales et de la mort d’un chef religieux.Sur les réseaux sociaux, les Sénégalais ont dénoncé ces derniers jours la cherté de la vie surtout dans la capitale Dakar. Dans ce contexte, Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises a tenu mardi un Conseil national de la consommation.

D’après Le Soleil, lors de cette rencontre, elle a expliqué l’augmentation des prix des denrées de première nécessité par « la fulgurante pandémie (Covid-19) qui a plusieurs conséquences à l’échelle internationale parmi lesquelles la hausse du prix du fret et l’indisponibilité de la logistique conduisant à des lenteurs dans l’approvisionnement des produits ».

A sa suite, rapporte le quotidien national, Oumar Diallo, Directeur du Commerce intérieur, a souligné qu’ « il n’y a pas de hausse des taxes ou des droits de douane. Ce sont les prix des marchandises qui ont connu une augmentation ».

De son côté, Khadim Sylla, le président de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis), signale néanmoins dans EnQuête « la cherté des taxes portuaires et autres prélèvements ». A propos de la pénurie de sucre, il a plaidé pour « une libéralisation » de ce marché.

Mais Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, a invoqué dans Le Quotidien la nécessité de protéger les entreprises sénégalaises face à la concurrence internationale. Toutefois, elle a précisé que tout Sénégalais peut créer « une industrie du sucre » en respectant les règles.  

Sur un tout autre sujet, Ousmane Sonko, le chef de file des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a mis en garde Macky Sall pour les élections locales de janvier 2022. Il « fera face à l’une des plus grandes forces de l’opposition », a affirmé l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines dans WalfQuotidien.

Au cours d’une conférence de presse, organisée mardi à Dakar, l’opposant a encore dressé « un tableau noir » du pays, indique L’AS. Dans les colonnes de ce journal, Ousmane Sonko a tiré à boulets rouges sur le président Macky Sall par rapport à la gestion des inondations, de la troisième vague du coronavirus, de l’émigration clandestine et de la cherté de la vie.

Poursuivant dans Vox Populi, le candidat classé troisième à l’élection présidentielle du 24 février 2019 a soutenu qu’ « un pays ne se gouverne pas par le bâton ». Tout compte fait, Sud Quotidien se fait l’écho du « diktat des coalitions » électorales. A en croire ce journal, « à cinq mois des Locales, la mise sur pied au forceps des coalitions semble reléguer au second plan les alliances d’actions de l’opposition pour un processus électoral transparent et sécurisé ».

Enfin, Libération annonce le décès mardi de Serigne Cheikh Dieumb Fall, le Khalife des Baye-Fall (branche de la confrérie mouride) là où L’Observateur fait noter que le guide religieux ayant tiré sa révérence à l’âge de 96 ans a vécu « quinze belles années de khalifat ».

Sénégal : la flambée des prix et les Locales à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, reçus ce mardi à APA, traitent essentiellement de l’augmentation des prix des denrées de première nécessité notamment le sucre et les élections locales du 22 janvier 2022.« Flambée des prix, pénuries de sucre… Les commerçants l’indexent, l’Etat se retrousse les manches », titre Vox Populi. Dans les colonnes du journal, le président de la commission d’organisation de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS), Mohamed Seck, soutient que « cette situation ne les surprends guère, l’ayant prédit au courant du mois de juillet pour alerter les autorités et les appeler à anticiper sur l’éventualité d’une telle situation. »

Sous le titre : « Sucre : une pénurie +provoquée+ par les commerçants », Le Témoin affirme que « dans les entrepôts de la CSS (Compagnie sucrière sénégalaise) se trouvent actuellement stockées 29.000 tonnes de sucre couvrant une consommation locale de 45 jours. »

Les deux journaux notent cependant un « branle-bas de combat au niveau de l’Etat » dont le ministère des Finances a suspendu jusqu’au 15 octobre la taxe conjoncturelle sur le sucre raffiné importé.

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « L’Etat sucre les commerçants ». A sa page 11, la publication explique que ce « gel (est) justifié par la hausse des prix et la pénurie » et informe en même temps que le Conseil national de la consommation est convoqué ce matin pour se pencher sur la question.

Les prochaines élections locales est l’autre sujet phare évoqué par les quotidiens sénégalais. « La grande coalition de l’opposition lancée demain », annonce L’AS, précisant que celle-ci regroupera le Pastef, Taxawu Sénégal, Pur et Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany. « Seul le Pds est encore dans le clair-obscur », ajoute le journal.

Si d’aucuns se réjouissent de cette union sacrée de l’opposition, WalfQuotidien signale qu’il s’agit là d’une « alliance en sursis » parce qu’elle « a la particularité d’être portée par des leaders en conflit avec la justice. »

Sud Quotidien s’intéresse aux manifestations contre le pouvoir en place et les contestations citoyenne ou politique et arbore ce titre : « Quand la rue +scrute+ la gouvernance ». Rappelant les événements de mai 1968, le journal fait remarquer que « la révolte de la population pour dénoncer ou obtenir la résolution d’un problème ou une situation politique est devenue une marque de la société, […] (et que) la réprobation de l’autorité, parfois avec une manière violente, n’est pas une chose nouvelle. »

En solitaire, Le Soleil fait le tour d’horizon de certains quartiers de Dakar autrefois submergés par les eaux à chaque saison pluvieuse et affirme que dans ces localités « les inondations se conjuguent au passé. »

Ce résultat, soutient le quotidien national, est « une marque des travaux de drainage des eaux pluviales effectués par l’Etat ». Le journal note en outre « l’impact positif des bassins de rétention dans la banlieue. »

La presse sénégalaise pleure Alioune Badara Cissé

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, rendent hommage au médiateur de la République décédé samedi soir à l’âge de 63 ans à l’Hôpital Principal de Dakar.C’est la « fin de mission d’un régulateur social », indique Le Soleil. La mort d’Alioune Badara Cissé, poursuit le quotidien national, a créé l’émoi, la consternation et une immense tristesse au Sénégal.

« Du port (vestimentaire) au verbe…un délectable homme politique s’en est allé », souligne L’AS. Ce journal informe que l’ancien ministre des Affaires étrangères, né en 1958 à Saint-Louis (Nord), repose désormais au cimetière Bakhiya de Touba (Centre) aux côtés de son fils, Abdoulaye Néné.

Sous le titre « Une icône perdue », EnQuête rapporte que l’avocat de profession avait « le don de fédérer autour de lui tous ceux qui sont épris de justice » et « suscitait chez tout le monde respect et admiration ».

Cela fait dire à Vox Populi qu’il y a « unanimité sur un homme de valeurs ». Dans les colonnes de ce quotidien, opposants et tenants du pouvoir s’accordent sur les qualités du défunt : « véridique, courageux, courtois, raffiné… ».

Abdou Mbow, porte-parole national adjoint de l’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir) a déclaré dans Vox Populi que l’homme public, « qu’il plaise ou déplaise, n’hésitait jamais à dire ce qu’il pensait ».

Dans « l’ABCDAIRE d’une vie de combat », L’Observateur retrace le parcours de ce brillant intellectuel qui fut notamment « le premier lauréat en anglais du Concours Général de 1977 ».

Alioune Badara Cissé est l’un des membres fondateurs de l’APR. A en croire Le Quotidien, « ABC, l’être capital, a été emporté par la Covid-19 ». Dans les colonnes de Sud Quotidien, l’opposant Ousmane Sonko rappelle qu’ « il s’était personnellement impliqué pour empêcher (sa) radiation injuste de la Fonction publique en 2016 » là où le président Macky Sall salue la mémoire d’ « un homme de conviction et un brave compagnon ».

Justement, WalfQuotidien s’intéresse à la relation entre le chef de l’Etat et Alioune Badara Cissé. Ce n’était pas « un long fleuve tranquille », note ce journal mais plutôt « une idylle (avec) des hauts et des bas ».

Tout bien considéré, le politique Boubacar Camara résume parfaitement la vie d’Alioune Badara Cissé : « (Il) a quitté ce monde à 63 ans (âge de la fin de mission du Prophète Mohamed PSL) et à la date anniversaire de la fin de mission de Cheikh Ahmadou Bamba RTA (fondateur du mouridisme). Cette coïncidence n’est pas anodine pour moi. Elle révèle le peu de place qu’ABC a toujours réservée à la vie d’ici-bas dont les bienfaits ne l’ont jamais aveuglé ».

Politique, incendie et sport à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les élections locales 2022, l’incendie au Building administratif et la qualification de l’équipe nationale de Beach Soccer en demi-finale de la Coupe du monde.« A Yoff, ici repose Hissène Habré », titre le quotidien national Le Soleil. Vox Populi souligne que l’ex-président tchadien a reçu hier « l’ultime hommage » lors de son inhumation. Hamid, un de ses fils, a à l’occasion livré un « témoignage poignant », promettant de « réhabiliter » son défunt père.

Sur un autre sujet, Sud Quotidien note que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) est face « au défi du bilan » sur plusieurs problématiques comme le chômage des jeunes, les inondations, la hausse des prix et la gestion de la Covid-19. Pour le journal, la demande sociale constitue « l’autre juge des Locales de janvier 2022 ».

Dans ce cadre, Le Témoin note que « les leaders de BBY jouent à fond la carte Macky Sall ». Ce dernier s’adresse dans Le Quotidien à ses alliés : « Nous devons nous faire confiance ».

En outre, Walf Quotidien se demande « pourquoi les +Grands+ ne veulent pas des +Petits+ » dans les coalitions de l’opposition. EnQuête voit toutefois « les grandes manœuvres » au sein de ce camp en vue des prochaines joutes électorales : « La grande coalition est en gestation malgré les dissensions ».

Sur un autre sujet, le journal rapporte que la société civile met à nu dans un rapport la gestion des fonds Covid-19, en se posant « 1000 milliards de questions ». Moundiaye Cissé de l’ONG 3D souhaite que ce rapport ne devienne pas « un rapport de plus » et exige « un suivi ».

Sur le même sujet, le commandant Moustapha Sylla réagit dans Libération face aux attaques contre le comité de suivi de « Force-Covid-19 ». Pour l’officier gendarme, « l’indiscipline commence à devenir notre sport national » en voyant « ceux qui sont derrière les claviers ou sur des plateaux à raconter ce qu’ils veulent, ce n’est pas sérieux ».

Le journal titre également sur l’incendie au Building Administratif et raconte « ce qui s’est réellement passé », avec « à l’origine, des travaux de la société +dooke+ ». Quoi qu’il en soit, Vox Populi indique que le feu au Building a causé de « grosses frayeurs vite maitrisées ». A l’origine de l’incendie au 10e étage, des travaux d’une entreprise qui procédait à des rénovations sur la façade, explique le journal.

Le Quotidien ne clôt pas le sujet et titre : « Une fumée 100 interrogations ». En effet, près de 40 milliards ont été investis dans la réfection de l’immeuble. Aussi, les conditions d’attribution du marché « avaient fait l’objet d’une polémique », rappelle le journal.

En sports, L’Observateur plonge « au cœur de l’exploit de Moscou » où l’équipe nationale de Beach Soccer s’est qualifiée jeudi en demi-finale de la Coupe du monde pour la première fois de son histoire. Les Lions ont dompté (5-4) le Brésil, favori et plusieurs fois vainqueur de la compétition, dans un match âprement disputé.

« Enfin dans le carré d’as du Mondial », jubile Stades. Raoul Mendy, un des leaders techniques et double buteur face aux Auriverde, veut avec ses partenaires « continuer à faire rêver les Sénégalais ». Pour leur entraîneur Ngalla Sylla, « il fallait un bon mental pour revenir » dans la partie.

Sénégal: Politique, société, fait divers et sport au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets allant des interrogations autour des élections locales et ses acteurs aux problèmes d’inondations, en passant par les faits divers et la première victoire du Sénégal à l’Afrobasket 2021.Sud Quotidien titre sur « l’impossible entente » au sein de l’opposition sénégalaise. Pour le journaliste et analyste politique Momar Diongue, « toute l’opposition ne peut pas se retrouver dans un seul cadre ».

Mais pendant que « l’opposition (est) minée par la zizanie », Vox Populi note que la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar « lisse son unité ». En effet, Macky Sall a rassemblé hier mercredi « l’état-major politique de la coalition présidentielle pour préparer les échéances de 2022 ».

Pour ces élections locales, Walf Quotidien désigne les candidatures indépendantes comme « là où le bat blesse ». Le journal cite notamment « le gros obstacle de la caution ».

L’AS analyse de son côté la médiatisation et l’ancrage territorial des hommes politiques et souligne qu’il y a « mille interrogations sur le poids des acteurs ».

Sur un autre sujet, Le Quotidien note que « la contestation enfle » sur les 30 milliards FCFA pour les tenues scolaires. Cheikh Bamba Dièye, député de l’opposition, a déjà adressé une question écrite au ministre de l’Education nationale pour s’interroger sur l’opportunité d’une telle initiative.

Sous le feu de projecteurs suite aux inondations enregistrées dernièrement à Dakar, le ministre des Collectivités territoriales Oumar Guèye est qualifié de « Monsieur inondations » par EnQuête. Le journal note qu’il « a du pain sur la planche », étant « sur tous les fronts pour régler » cette lancinante question.

Le Soleil se courrouce contre l’obstruction des canalisations qu’il dénonce comme « un incivisme persistant ». Le quotidien national explique que ces canalisations qui devaient servir à l’évacuation des eaux de pluies et eaux usées sont « aujourd’hui transformées en dépotoirs d’ordures à ciel ouvert ».

En fait divers, L’Observateur titre sur la nouvelle affaire de mœurs, « plus grave qu’il n’y parait », de la jeune chanteuse Dieyna Baldé. Elle a été extraite hier et conduite devant le canal derrière la gendarmerie de la Foire, informe le journal.

Sous le titre « une +opération+ de destruction », Libération souligne que « Dieyna Baldé a mis en œuvre un plan machiavélique pour faire payer à son petit ami son infidélité présumée ». « Des vidéos et photos compromettantes retrouvées dans le téléphone de son copain, elle décide de le +couler et commence à supprimer ses cinq vidéos les plus vues sur sa chaine YouTube », note encore le journal.

En sport, Le Quotidien rapporte que « les Lions démarrent +90+ à l’heure », étant larges vainqueurs (93-55) de l’Ouganda pour leur match d’ouverture de l’Afrobasket qui se déroule au Rwanda.

« Un carton d’entrée pour les Lions », salue EnQuête là où Le Soleil s’extasie pour cette « belle entrée en manière ». Dans L’Observateur, la star Gorgui Sy Dieng déclare que cette première victoire du Sénégal est « la meilleure façon d’aller loin dans cette Afrobasket ».

Sénégal: la mort de Habré en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement du décès de Hissein Habré, revenant sur son passage à la tête du Tchad jusqu’à son exil dans la capitale sénégalaise.« Hissène, un combat Habrégé par le virus », titre L’Observateur. Décédé mardi à 79 ans à Dakar, l’ex-chef de l’Etat tchadien sera enterré au Sénégal et ne recevra « pas de cérémonie officielle » dans son pays d’origine, souligne le journal.

Le quotidien national Le Soleil parle de « la reddition du guerrier Toubou » et précise que Hissène Habré n’a pas été contaminé en prison, citant l’Administration pénitentiaire. « Le Sénégal a tout fait pour mettre Habré et sa famille à l’aise », indique le ministre de la Justice.

En revanche, Vox Populi note que « l’Etat se donne bonne conscience ». « C’est au niveau de la clinique que Habré a attrapé la Covid », précise Me Malick Sall, ministre de la Justice.

La mort de Habré a causé malgré tout une « onde de choc », d’après Le Témoin qui pointe en même temps « l’embarras du président Macky Sall » et « les regrets de Me Malick Sall ».

EnQuête relève « des questions » sur le décès de l’ancien président du Tchad. Mais L’AS précise que Habré a été « terrassé par la Covid ». Le journal a recueilli également des témoignages des voisins qui décrivent Hissène Habré comme « un homme pieux » bien que la controverse demeure toujours s’il est « ange ou démon ».

Walf Quotidien décrit sa vie dans la capitale sénégalaise où son « exil doré » a viré « au cauchemar ». Sud Quotidien lui tire toutefois le chapeau et dit « adieu El Guérillero ».

Le Quotidien note que Hissein Habré a bénéficié d’une « vie à Sahel ouvert », ayant été un « farouche combattant emporté par le Covid-19 ». Mais après son décès, « l’indemnisation de ses victimes » constitue « l’autre combat », selon le journal.

Vox Populi note pour sa part que la mort de Habré constitue « la fin d’une vie de combats ». Sa veuve Fatime Raymonne informe dans le même journal que « Hissein Habré reposera en terre sénégalaise, une terre d’islam ».

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Stades s’interroge sur l’état de forme affiché en club par les attaquants sénégalais à deux jours de la publication de la liste du sélectionneur Aliou Cissé, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 de football.

A propos du Mondial de Beach Soccer qui se déroule en Russie, les Lions héritent du Brésil en quarts de finale. Malgré leur défaite (3-2) mardi contre Oman pour leur troisième match de la poule D, les poulains de Ngalla Sylla sont sortis premiers du groupe où le champion en titre, le Portugal, est éliminé.

Sénégal : la caution pour les Locales fait la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la caution pour participer aux élections locales du 22 janvier 2022.« Antoine Diome fait son arbitrage », titre Sud Quotidien, soulignant que le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique « exige 30 millions pour les municipales et départementales. »

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « Le régime dicte sa loi ». Dans les colonnes du journal, « opposition et non-alignés étalent leur déception ». Ces derniers qui avaient plaidé pour une caution de 5 millions de FCFA pour chaque type d’élection s’attendaient en effet « à un maxima de 10 millions FCFA. »

« Après la fixation du montant de la caution à 15 millions pour les élections locales, l’opposition parle de +glissement vers une démocratie censitaire+. La majorité, elle, applaudit et parle de +protection du système électoral+ », relate Le Quotidien.

En fixant la caution à 15 millions, « Diome met en branle le filtre à sous », commente L’AS. Ce dernier signale par ailleurs que « ce n’est pas encore le rush » dans les points destinés aux révisions des listes électorales à Mbour (ouest), Saint-Louis (nord), Ziguinchor (sud) et Fatick (centre).

WalfQuotidien s’intéresse aux investitures aux Locales et parle de « difficiles choix à Benno (coalition au pouvoir) ». A sa page 3, le journal affirme qu’« « entre candidatures d’alliés et de membres de l’APR (parti du président), Macky Sall (est) sous très haute pression. »

L’alliance Sonko-Karim et Khalifa n’est ne passe auprès de Thierno Bocoum, leader du mouvement Agir. Dans les colonnes du Le Quotidien, il dénonce « une coalition de pression, une entente politicienne et non idéologique. »

« L’enjeu, ce n’est pas le départ de Macky Sall, mais c’est le remplaçant de Macky Sall qu’ils veulent régler maintenant », affirme Thierno Bocoum dans Vox Populi.

Sur un tout autre sujet, le même journal révèle que « Habré (a été) testé positif à la Covid-19 et hospitalisé ». L’ancien président tchadien, « mal en point et interné dans une clinique, a finalement été transféré dans un hôpital public », informe la publication.

Selon Le Quotidien « Habré (est) en garde à vie » et « son état jugé alarmant. »

L’Observateur se livre à un « diagnostic du cancer des +eaux+ » en référence aux récentes inondations dans la banlieue dakaroise et note « de fausses solutions à de vrais problèmes. »

Le Soleil fait un saut dans le passé en partant à la découverte d’Emile Badiane « enseignant et éducateur émérite, leader des masses paysannes ; fervent militant du BDS et partisan de Léopold Sédar Senghor dans une Casamance dominée par le SFIO de Lamine Guèye (et) membre fondateur du MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance), mais patriote anti-indépendantiste. »

Sénégal : les inondations et le Plan Orsec à la Une

Les dégâts causés par les inondations et le déclenchement du Plan Orsec (organisation des secours), sont les sujets dominants des journaux sénégalais parvenus ce lundi à APA.« Revoilà Orsec » titre Sud Quotidien, qui revient sur la descente mouvementée, dimanche en banlieue, du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.

« Une visite sous haute tension » souligne L’AS, qui informe que « Keur Massar noie le Plan Orsec dans les inondations ».

Devant la gravité du problème, « L’Etat mobilise de gros moyens » en déclenchant le Plan Orsec national, informe Le Soleil. 120 motopompes et une cinquantaine d’hydro-cureurs mobilisés, ajoute le journal.

Le Quotidien évoque une « pompe à fric » dans la gestion des inondations. Abdoulaye Wade et son « plan Jaaxay » et Macky avec son « plan décennal », ont injecté plus de 1000 milliards sans résultats probants, renchérit le journal.

L’AS pour sa part, annonce que l’Etat mobilise 27,8 milliards sur fonds propre « pour arriver au bout des inondations ».

« Les cris déchirants de la banlieue » racontés dans L’Observateur. Le journal estime que certains quartiers de Keur Massar (département de Dakar) sont dans le désarroi. Les fortes pluies de ces derniers jours « ont failli emporter un nouveau-né de cinq mois » indique le journal.

Devant l’ampleur des dégâts, « la banlieue étale sa colère » souligne Libération. Des manifestants venus des communes de Lansar, Tivaouane Diacksao, et Diamaguène ont bloqué l’autoroute à péage », hier dimanche.

Vox Populi estime que la « colère des jeunes est toujours vive » dans la banlieue. Le journal relate les scènes de manifestations à Keur Massar et le blocage de l’autoroute à péage.

«La banlieue se révolte, le cortège du ministre de l’Intérieur bloqué » souligne Walf Quotidien, qui parle de « chaos et désordre » organisés dans les zones touchées.

Dans Vox Populi, Alioune Fall, ministre conseiller du Président de la République, tempère et soutient que les « inondations sont un problème mondial, à l’image de la Covid-19 ».

Des inondations à l’hivernage, on reste dans les eaux. EnQuête annonce que malgré les fortes pluies, une « panique » s’empare des paysans dans certaines régions du pays. « Avec des sols appauvris et sans engrais, les paysans redoutent des récoltes catastrophiques à Matam, Kaolack, et Diourbel ».

En politique, Walf Quotidien craint « une stratégie perdante pour l’opposition » en prévision des élections locales du 23 janvier 2022, en raison de nombreuses coalitions en gestation. Le journal note « plusieurs divergences » au sein de l’opposition qui « avantage les actuels gérants du pouvoir ».

En sport, Stades met en exergue les Lions du Beach Soccer, qualifiés en quart de finale de la Coupe du monde à Moscou (Russie). Le Sénégal s’est offert le Portugal, triple champion du monde (3-5) pour sa deuxième sortie. Une victoire que les Lions dédient à leur coéquipier Raoul Mendy, qui a perdu sa mère à la veille de la rencontre.

Sénégal : le Khalife général des Tidianes se paie la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, relaient, pour l’essentiel, le sermon du guide de la confrérie soufie des Tidianes à l’occasion de la célébration de l’Achoura, qui a lieu le 10ᵉ jour de muharram, le premier mois de l’année dans le calendrier musulman.« Le sermon du Khalife général des Tidianes », « Le sermon de Serigne Babacar Sy », « La Fatwa de Serigne Babacar », « Le sermon plein de sagesse de Serigne Babacar Sy Mansour », « Les vérités crues du Khalife… », titrent en chœur Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien, Les Echos et Vox Populi. Dans le premier journal, « le Khalife général des Tidianes appelle les Sénégalais à aller se faire vacciner pour endiguer la troisième vague de Covid-19 qui fait des ravages. »

« Serigne Babacar Sy Mansour, dans une déclaration aux allures de diagnostic de la société sénégalaise, a abordé plusieurs autres sujets », souligne le quotidien national. « Hommes politiques, fauteurs de troubles sur les réseaux sociaux, disciples des confréries, patrons de presse, chacun a reçu sa dose » lors de « la fatwa sans complaisance » de Serigne Babacar Sy Mansour, notent nos confrères de WalfQuotidien.

Sud Quotidien fait le focus sur le volet politique abordé par le guide des Tidianes et informe que ce dernier « invite Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, et ses collègues députés à revoir leur comportement dans l’hémicycle. »

« Serigne Babacar Sy, estimant que les députés ont failli à leur mission de défendre les intérêts des Sénégalais, a dénoncé avec vigueur le spectacle des disputes, insultes et insanités que donnent très souvent les députés de la 13ème législature », poursuit le journal.   

« Serigne Babacar Sy Mansour sermone pouvoir et opposition, appelle l’Etat à sévir et à juguler les réseaux sociaux et incite à la vaccination contre la Covid-19 », résume Les Echos.

Vox Populi fait savoir que « le Khalife général des Tidianes appelle à la résilience face à delta, à l’harmonie sociale et au respect de la morale politique. »

Le Quotidien, comme à l’accoutumé, fait recours aux jeux de mots pour ressortir le faussé qui sépare le discours de Serigne Babacar Sy Mansour et celui de Serigne Moustapha Sy, guide d’une partie des Tidianes, et titre : « Discours sy différents. »

Si le premier a choisi de faire un tour d’horizon sur les questions sociétales, le second a lui préféré faire le focus sur l’aspect politique. « Tivaouane donne une idée des couleurs de la coalition annoncée de l’opposition. Serigne Moustapha Sy a annoncé que le Pur (son parti) ira aux Locales avec, entre autres, Pastef, Taxawu Senegaal et le PDS. Et le guide religieux se dit déterminé à prendre la mairie de Tivaouane des mains de la majorité présidentielle », écrit Le Quotidien.

Cela fait dire à Les Echos que « Serigne Moustapha Sy déballe et menace ». Dans les colonnes de Tribune, il déclare en effet que si Macky s’aventure à chercher un 3ème mandat, il « me trouvera sur son chemin. »

Le Concours général en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement du discours tenu par le président de la République lors de la cérémonie de remise des récompenses aux lauréats.« Macky (Sall) prime ses cracks » au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar, indique Sud Quotidien. Au total, précise ce journal, 107 distinctions ont été décernées, hier mardi, aux meilleurs élèves de Première et Terminale.

Au cours de cette cérémonie durant laquelle l’excellence est magnifiée, le chef de l’Etat a déploré selon WalfQuotidien « la baisse du niveau » de cette édition du Concours général. Dans les colonnes de ce journal, Macky Sall a souligné que « les performances ont été moyennes voire faibles dans les filières scientifiques, en citoyenneté et droits de l’Homme, en Histoire et Géographie, en français et surtout en Philosophie ».

Poursuivant dans Le Soleil, le président de la République a déclaré que « les casseurs, ceux qui s’adonnent à la triche, à la violence et aux actes d’incivisme n’ont leur place ni à l’école ni à l’université ». Car, rapporte le quotidien national, « l’école doit à tout prix garder sa vocation d’espace de diffusion du savoir, de fraternisation socialisante et de construction citoyenne ».

Macky Sall, pour marquer le coup, a mis en garde dans L’Observateur les élèves qui, « par effet de mimétisme, se permettent dans des challenges insensés de s’attaquer à des enseignants et au personnel d’encadrement (ou encore) de détruire des infrastructures scolaires ». Dans son allocution, il a donc martelé que « l’école n’est ni un champ de bataille ni une scène pour gladiateurs ».

L’AS en conclut que « Macky Sall siffle la fin de la récréation », non sans appeler à « une mobilisation générale pour une observance plus rigoureuse de la discipline dans l’école ». Pour le chef de l’Etat, informe Vox Populi, il est hors de question que les autorités laissent « pousser la mauvaise graine ».

Dans ce sens, le locataire du palais a engagé les ministres en charge de l’Education, tous grades confondus, à faire respecter à tous les niveaux d’autorité les règles disciplinaires qui régissent la vie à l’école. Toutefois, note EnQuête, Macky Sall a fait savoir que « ce n’est pas seulement l’affaire de l’Etat. Il faut (aussi) l’implication des familles et parents d’élèves dans la sensibilisation ».

En outre, le président de la République a annoncé lors de la cérémonie que l’Université de Matam (Nord) portera le nom de Souleymane Niang : « Auteur de plusieurs ouvrages en Mécanique, Géométrie et Algèbre, la vie et l’œuvre de (cet homme) qui a éclairé plusieurs générations méritent d’être données en exemple à la jeunesse », a témoigné Macky Sall dans Libération.

Le Quotidien, pour sa part, se fait l’écho du thème « Pédagogies innovantes à l’école dans le contexte de Covid-19 : l’apport du numérique pour des enseignements-apprentissages de qualité » retenu pour la 60e édition du Concours général. Abordant ce sujet, le chef de l’Etat a expliqué que « le numérique est indispensable pour un système éducatif performant ».

Enfin en sports, Stades fait un focus sur les adversaires du Sénégal à la Coupe d’Afrique des nations 2021. Les Lions sont logés dans le groupe B en compagnie du Zimbabwe, de la Guinée et du Malawi. Cité par ce quotidien d’informations sportives, le consultant Cheikh Sidy Bâ considère que c’est « une poule a priori facile » tandis que l’ancien international Ferdinand Coly estime que le Syli national « sera un adversaire coriace » au premier tour.

Sénégal : la bataille pour le contrôle du marché Sandaga à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement du bras de fer entre Soham Wardini, la mairesse de la ville de Dakar, et Alioune Ndoye, maire de l’arrondissement de Dakar-Plateau, pour le contrôle du marché de Sandaga.« Sandaga, la maire des batailles », titre Le Quotidien, soulignant que « la démolition du bâtiment de Sandaga, patrimoine classé, enrage le maire de Dakar qui a décidé d’enclencher une procédure judiciaire pour conserver les vestiges de la capitale. »

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « La bataille de Dakar a commencé ». Dans les colonnes du journal, les deux élus se lancent des piques. « Soham El Wardini (y) dénonce (ainsi) un crime contre notre +patrimoine culturel+ », là où « Alioune Ndoye persiste et signe » dans son projet de reconstruction totale du bâtiment.

« Face à la presse hier, le maire de la commune de Dakar-Plateau informe ses détracteurs qu’il compte rester droit dans ses bottes. Il a justifié le projet de reconstruction du marché de Sandaga, non sans mobiliser ses troupes pour une victoire aux prochaines Locales, afin de déloger ceux qu’il appelle les +fossoyeurs de Dakar+ », écrit le journal. Cela fait dire à L’AS que « Alioune Ndoye fait feu de tout bois. »

« Alioune Ndoye persiste, Soham affûte ses ongles », barre à sa Une Vox Populi, affirmant que le premier légitime sa volonté par des arguments de fait et de droit et interpelle Soham Wardini, au moment où le Conseil municipal de la ville de Dakar donne à son édile les pouvoirs d’aller se battre pour récupérer le patrimoine de la Ville.

Là où Sud Quotidien informe qu’« une plainte est annoncée contre le maire de Dakar-Plateau », WalfQuotidien lui est affirmatif : « Alioune Ndoye et Soham Wardini soldent leurs comptes au tribunal. »

En politique, Sud Quotidien revient sur le bras de fer autour de la délivrance des certificats de résidence et estime qu’on se dirige « vers le contentieux électoral ». WalfQuotidien dresse de son côté le portrait de ceux qu’il appelle « les sept favoris de Dakar » pour les prochaines Locales.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur l’audition du bourreau de Penda Kébé à Ziguinchor (sud). EnQuête livre ainsi « les aveux glaçants de son petit-ami ». Libération révèle que ce dernier a tué Penda Kébé « pour un tissu +Getzner+. »

En sport, le journal spécialisé Stades réserve sa Une du jour au tirage au sort, ce mardi, de la Can 2021. « Le meilleur ou le pire pour les Lions ? », s’interroge le journal avant de noter que les poulains d’Alioune Cissé devront s’attendre à croiser des équipes redoutables comme l’Egypte, le Ghana ou la Côte d’Ivoire.