Henri Konan Bédié rassure les parents de Laurent Gbagbo sur son retour en Côte d’ivoire

Les chefs de terre de Mama, village natal de l’ex-président Laurent Gbagbo, ont rendu visite à Henri Konan Bédié pour avoir des nouvelles de la situation de leur fils.

En effet, le président Bédié avait à un moment rendu une visite à Bruxelles à Laurent Gbagbo. Une visite qui avait pour but la réconciliation entre les deux hommes politiques.

Par ailleurs, le chef central de Mama, Joseph Goli Ogou, porte-parole de la délégation s’est de cette démarche de réconciliation effectuée par Bédié. « Il est allé voir mon fils Laurent Gbagbo à Bruxelles pour qu‘ils puissent parler de la réconciliation dans notre pays et je le remercie pour ça. Je suis sûr que mon fils sera en Côte d’ivoire », a déclaré Joseph Goli Ogou.

Après avoir remercié ses visiteurs pour l’honneur qu’ils lui ont fait, le président du PDCI-RDA a essayé de leur faire comprendre le but de sa visite à Gbagbo. « Lorsqu’un frère est en difficulté, on va le voir pour l’encourager dans la lutte, dans l’effort pour sortir des difficultés. C’est ce que j’ai fait en tant que grand frère, en allant voir mon jeune frère à Bruxelles. J’ai connu Laurent Gbagbo ici en Côte d’Ivoire chez nous », a indiqué Bédié.

Afin d’éviter que la visite ne dure, le président du PDCI-RDA, a rassuré les parents de Laurent Gbagbo, sur le fait qu’il travaille actuellement pour la situation change. Un changement qui permettra à Gbagbo et Blé Goudé afin de revenir participer à la vie du pays.

« Nous voulons changer cela pour que Gbagbo et Blé Goudé puissent revenir chez eux, dans leur village en Côte d’ivoire, sur leur terre natale pour travailler ensemble avec nous et tous les ivoiriens » a exprimé Henri Konan Bédié.

CPI : Changement de startégie par BENSOUDA dans le procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé

C’était devant la chambre d’appel du jeudi 6 février 2020, en audience de réexamen des conditions de mise en liberté des ex-accusés Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, que le Bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), a reconsidéré sa position dans cette affaire qui l’oppose à l’ex-dirigeant ivoirien et son ministre de la Jeunesse.

La procureure Fatou Bensouda a signifié son intention de continuer la procédure contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

Mais au vu de la requête émise par les avocats de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, qui s’appuient sur le manque de volonté de la Procureure de la CPI de faire un nouveau procès, demander une levée des restrictions de liberté imposées à leurs clients.

À cet instant, la Procureure de la CPI Fatou Bensouda change de stratégie dans le procès Laurent Gbagbo et Blé Goudé en voulant poursuivre l’affaire jusqu’à son terme. Un changement qui a laissé perplexe le juge président de cette Cour le Nigérian Chile Eboe Osuji.

Selon ce qu’annoncer Me Gallmetzer, le substitut de la juge gambienne: « La procureure a l’intention de continuer la procédure contre M. Gbagbo et M. Blé Goudé. Si notre appel est accepté, le procureur demandera ensuite un nouveau procès contre M. Gbagbo et M. Blé Goudé. »

En effet, la Procureure Fatou Bensouda a invité la chambre d’appel lors de la remise de son mémoire d’appel en octobre passé, son désir de poursuivre la procédure.

Cet argument que la procureure ne souhaite pas la reprise du procès, est d’ailleurs l’un des points avancés par les conseiller de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

Par conséquent, suivant la remarque Me Knoops, l’avocat principal de Blé Goudé soutenu par Me Emmanuel Altit l’avocat de Laurent Gbagbo :  « Etant donné que l’Accusation ne souhaite pas un nouveau procès, la base sur laquelle vous vous êtes appuyés pour prendre la décision du 1er février ne s’applique plus »

Par ailleurs, les différentes parties devront verser des écrits au Greffe de la CPI, les juges délibéreront et donneront la date du prononcé de leur décision.

 

 

CPI-Procès Laurent Gbagbo: Pascal Affi N’Guessan devrait assister à l’audience Jeudi

Ce mardi soir 04 Février 2020, M. Pascal Affi N’Guessan président controversé du Front Populaire Ivoirien ( FPI, Opposition ),  a quitté Abidjan pour La Haye. Il devrait assister à une audience sur les conditions de liberté de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, prévue jeudi à la Cour pénale internationale (CPI).

Rappelons qu’ au lendemain de l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, les procureurs de la Cour pénale internationale avaient annoncé vouloir faire appel. Finalement dans l’après-midi, les juges ont répondu qu’ils estimaient que Laurent Gbagbo devait être libéré car  les preuves fournies par l’accusation étaient insuffisantes.

La Chambre d’appel de la CPI tiendra une audience jeudi (avec une possibilité d’extension au vendredi) pour statuer sur le maintien ou non des conditions de liberté imposées à Laurent Gbagbo depuis son acquittement de crimes contre l’humanité par la Cour le 15 Janvier 2019.

Cependant, dès le début du mois de janvier, M.Affi qui était en froid depuis le début de la crise interne au sein du FPI, a été reçu par M. Gbagbo.

Au cours de leur rencontre début janvier à Bruxelles, la question de la réorganisation du parti était au centre des discussions entre les deux hommes notamment: « l’organisation d’un congrès unitaire, auquel les deux camps du FPI sont censés participer ».

Pascal Affi N’guessan avait exprimé au cours de la rencontre son désir d’être « le colistier » du fondateur du parti, si Laurent Gbagbo décidait de faire acte de candidature pour la présidentielle d’octobre  selon les dissidents.

M. Affi N’guessan « a demandé un congrès unitaire qui devra reconduire » Laurent Gbagbo « a la tête du parti » et le poste de « 1er vice-président assurant l’intérim avec les pleins pouvoirs »

 

Meeting à Yopougon: Le camp Gbagbo et le PDCI se déchaînent contre Ouattara

Samedi 1er Février s’est tenu un meeting à yopougon,en la présence d’une forte délégation du PDCI-RDA, conduit par Séry Bi N’Guessan David Privat sécretaire exécutif chargé des délégations et des sections.

A cet effet, le professeur George Armand Ouégnin président de sa nouvelle plateforme : Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) à planter le décor de ce que sera cette année 2020 au niveau politque.

« Réclamer des conditions d’élections libres, justes, régulières et transparentes, gages d’une alternance démocratique et pacifique; c’est agir pour la réconciliation vrai et la paix en Côte d’ivoire nous disons non à des élections qui plongeront notre pays dans le chaos. Non à tout passage en force des tenants actuels du pouvoir », a déclaré ainsi Georges Ouégnin de manière éloquente.

« Frères et soeurs, dans l’intérêt supérieur de la nation, Eds n’aura de cesse, sans faiblesse et avec détermination, de réclamer un organe électoral consensuel. La CEI actuelle appartient au pouvoir RHDP, elle ne peut pas organiser des éléctions crédibles dans notre pays. Nous réclamons un procéssus électoral consensuel et un code électoral consensuel. A ce propos, nous avons accepté, malgré notre rejet de la cei actuelle, de participer au dialogue sur le code électoral. Nous avons marqué notre désaccord sur la volonté du povoir d’imposer une caution à 200.000.000 FCFA pour la présidentielle et du parrainage, qu’il soit politique ou citoyen. Non au cautionnement à 200.000.000 FCFA et non au parrainage » Déclarait-t-il.

Pour Georges Ouégnin, homme, dont le patronyme est intimement lié au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) affirmerait que les négociations ne sont pas encore terminées, mais l’opposition dont il fait partie, maintient sa position.

Aussi a-t-il annoncé des actions d’envergure durant l’année électorale qui s’ouvre. « Frères et soeurs, l’heure n’est plus aux hésitations, aux tergiversations, aux fuites en avant, aux discussions de salon… Aujourd’hui, l’heure est à l’action car aucun sacrifice n’est assez grand pour la paix… Aussi Eds appelera très bientôt à une grande marche pour la réconciliation et la paix en Côte d’ivoire »