Burundi : Investiture du nouveau président de la République, Evariste Ndayishimiye, le jeudi 18 juin 2020

Evariste Ndayishimiye, nouveau président de la République du Burundi élu le 20 mai dernier prêtera serment le jeudi 18 juin 2020. Cette cérémonie initialement prévue en août, a été avancée en raison du décès soudain du président sortant Pierre Nkurunziza.

En effet, Ndayishimiye devait prendre ses fonctions le 20 août 2020, à la fin du mandat de Pierre Nkurunziza. Mais suite au décès de ce dernier le 8 juin, des nouvelles décisions ont été prises par la cour constitutionnelle.

Par ailleurs, le vendredi passé, la Cour constitutionnelle avait estimé que le nouveau président, issu des rangs du parti au pouvoir (CNDDFDD), devait entrer en fonction. Et ce, le plus rapidement possible, sans une période d’intérim.

Pour ce faire, le ministère des Affaires étrangères, a invité les représentations diplomatiques au Burundi à prendre part à cette cérémonie d’investiture. Celle-ci aura lieu jeudi 18 juin 2020 à 11H00, à Gitega, la capitale.

Toutefois, notons que le régime souhaitait donc accélérer la prise de fonctions de M. Ndayishimiye pour éviter toute turbulence. Rappelons également, qu’Evariste Ndayishimiye, a été élu pour un mandat de sept ans renouvelable une fois. Notamment,  après avoir remporté la présidentielle avec 68,70% des voix.

Burundi : Décès du président de la République Pierre Nkurunziza

Le gouvernement du Burundi vient d’annoncer ce mardi 09 juin 2020, le décès du président de la République Pierre Nkurunziza. Ce dernier est décédé à l’hôpital du cinquantenaire de Karusi, suite à un arrêt cardiaque le lundi 08 juin. C’est ce qu’a annoncé le communiqué du gouvernement burundais.

En effet, il aurait été hospitalisé à l’hôpital de Karusi,suite à un malaise le samedi soir. Par ailleurs, le gouvernement du Burundi  a décrété un deuil national de 7 jours, en hommage à Pierre Nkurunziza. Rappelons le président Pierre Nkurunziza, était au pouvoir depuis 2005.

Notons aussi, que l’annonce en avril 2015 de sa candidature à un troisième mandat avait plongé le Burundi dans un cycle de violences et de violations massives des droits humains.

Cependant, celui-ci avait surpris les burundais en annonçant en juin 2018, qu’il ne se présenterait pas à sa succession en 2020. Bien que la nouvelle Constitution modifiée par référendum le lui permette.