Sécurité : L’armée dresse le bilan définitif des attaques djihadistes.(Communiqué)

Le Chef d’Etat Major général des armées a dans un communiqué levé les zones d’ombre sur les attaques djihadistes, qu’ont essuyées les forces de l’ordre posté à la frontière du pays( Côte d’Ivoire-Burkina). Il dresse le bilan définitif de ces attaques qui ont endeuillé des familles ivoiriennes. Il a ensuite présenté ses condoléances aux familles et souhaité un prompt rétablissement aux soldats blessés.

Voici l’Intégralité du communiqué :

Dans la nuit du 28 au 29 mars 2021, deux positions des Forces armées de Côte d’Ivoire ont subi des attaques armées.

La première est survenue à Kafolo et est le fait d’une soixantaine de terroristes lourdement armés venant du Burkina-Faso. Les Forces Armées de Côte d’Ivoire ont repoussé les assaillants au terme d’une heure de combat intense et mis en oeuvre une opération de ratissage.

Le bilan provisoire fait état de :

-Deux soldats tués et quatre blessés côté ami;

-Côté ennemi, 03 terroristes tués, quatre interpellés et du matériel logistique saisi (armement, radio, munitions et motos).

Les opérations militaires de ratissage se poursuivent sur le terrain.

La deuxième attaque est survenue à Kolobougou (60 km au nord ouest du département de Tehini faisant frontière avec le Burkina-Faso) où un poste de gendarmerie a été la cible d’individus non identifiés. Un gendarme ivoirien a été tué et un autre est blessé. Aucune victime découverte côté ennemi pour l’heure.

Le Chef d’Etat-Major Général des Armées présente ses condoléances aux familles des soldats tués et formule des vœux de prompt rétablissement aux blessés. Il salue le courage et la détermination des hommes engagés dans cette opération.

Fait à Abidjan, le 29 mars 2021

Le Général de Corps d’Armée LASSINA DOUMBIA Chef d’Etat-Major Général des Armées

 

 

Sécurité : L'Etat Major général des armées dresse le bilan définitif des attaques djihadistes.

L’armée Ivoirienne et l’armée burkinabè ont détruit une base des terroristes à la frontière

Baptisé « Opération Comoé », l’opération militaire conjointe de l’armée ivoirienne et  de l’armée burkinabè a réussi à démanteler une base terroriste. Selon des sources sécuritaires, depuis le 11 mai dernier, la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso mènent des opérations militaires sur les 580 kilomètres de frontière terrestre.

Dans un communiqué des Forces armées ivoiriennes, l’Opération Comoé, menée conjointement avec les Forces armées burkinabè dresse au bilan, une base terroriste démantelée en territoire burkinabé, huit combattants armés des groupes armés terroristes tués, des armements, munitions, équipements informatiques, téléphones portables et motocyclettes saisis.

Ainsi, 24 suspects ont été interpellés par les Forces burkinabées et 14 par les Forces ivoiriennes ont été mis à la disposition des services de renseignements. Cette opération visant à la sécurisation de la bande frontalière commune entre les deux pays, a été planifiée depuis le mois de février.

« L’Opération Comoé » est parvenue à endiguer les trafics illicites, les braquages à main armée mais surtout l’action des groupes armés terroristes. Le Général Lassina Doumbia, Chef d’Etat major de l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso, le général Moïse Minoungou, ont félicité les soldats engagées dans le cadre de l’opération de lutte anti-terroriste « Comoé 2020 ».

« Aucun État ne devrait laisser utiliser une portion quelconque de son territoire, pour préparer, organiser et mener des attaques en territoire voisin, ou servir de zone-refuge après la commission de tels forfaits et cette opération conjointe aura permises de lever les doutes », a déclaré le Général Lassina Doumbia. Quant au Chef d’Etat major du Burkina-Faso, le général Moïse Minoungou, l’opération entre les deux armées, a été un succès sur le plan opérationnel.

« Quand vous menez seul une offensive, les groupes armés terroristes, eux, ne respectant pas les frontières, ont le temps de s’échapper », a-t-il indiqué. Ainsi, l’armée ivoirienne annonce un « imminent » renforcement des capacités opérationnelles des unités présentes dans le nord de la Côte d’Ivoire au regard des menaces qui pèsent sur la zone.