Mali : la junte demande à la CEDEAO de lever les sanctions

La junte a demandé à la CEDEAO de lever les sanctions prises contre le Mali suite au coup d’État contre l’ancien régime.

En effet, le mardi 22 septembre 2020, le colonel Assimi Goita a pressé la CEDEAO à lever l’embargo en place depuis le putsch contre le président Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Notons que cette plaidoirie du colonel s’est faite hier, à l’occasion du soixantenaire d’indépendance du mali. Ils auraient formulé cette demande suite à la désignation d’un président pour la transition civile.

Pour ce faire, le colonel-major à la retraite Ba N’Daou nommé le lundi, prêtera serment ce vendredi 25 septembre. Celui-ci avait été un ancien Ministre de la Défense et des Anciens combattants,

Par ailleurs, au titre de ses plaidoiries, elle a demandé la réouverture des frontières avec les pays voisins. La junte a également réitéré son soutien aux forces françaises de l’Opération Barkhane et de l’ONU face aux djihadistes.

Cependant, le médiateur de la CEDEAO, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, est attendu ce mercredi à Bamako.

Mali : la CEDEAO exige à la junte de désigner un président civil d’ici le 15 septembre 2020

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exigé de la junte malienne de désigner un président du côté civil d’ici le 15 septembre 2020. Cette décision intervient après plusieurs semaines suite au coup d’Etat orchestré par la junte.

En effet, réunis à Niamey pour le 57ème sommet ordinaire des chefs d’Etats de la CEDEAO, les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont pris une décision. Ces derniers ont accordé jusqu’au 15 septembre 2020, aux militaires qui dirigent le Mali, pour désigner un président. Ils devront également élire un Premier ministre de transition.

Aussi, la CEDEAO demande le rétablissement rapide d’un régime civil au Mali. Notamment pour l’organisation des élections dans un délai d’un an.

Cependant, notons que la CEDEAO n’a pas levé les sanctions prises contre le Mali après le coup d’État. Il s’agit plus précisément de la fermeture des frontières et l’embargo sur les échanges financiers et commerciaux.

Cette situation permet de maintenir la pression sur les militaires. Et ce, après avoir renversé le 18 août dernier, le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Mali : la junte libère le premier ministre et le président de l’Assemblée nationale

La junte malienne a procédé à la libération de l’ex-premier ministre malien Boubou Cissé et du président de l’Assemblée nationale Moussa Timbine.

En effet, selon les informations données par Africanews, les militaires du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) ont libéré des anciens dirigeants du pays. Pour ce faire, ce vendredi 28 août 2020, l’ex-premier ministre, Boubou Cissé et le président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbine, ont été relâchés à leur tour par la junte militaire.

Rappelons que suite au coup d’Etat du 18 août dernier, ces derniers ont été arrêtés par les militaires du CNSP. Ainsi que le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta.

Par ailleurs, le président IBK a été libéré hier jeudi par des éléments des forces spéciales maliennes. Il serait à son domicile de Sebenikoro à Bamako.

Cependant, face à la tournure des évènements, l’ancien président aurait émis le souhait de partir se faire soigner à l’étranger. Et ce, sous le garant de la CEDEAO. Il faudrait souligner toutefois, que le domicile d’IBK est sous surveillance.

L’ex-président Malien IBK remis en liberté par la junte

L’ex-président malien déchu, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), a été libéré ce jeudi 27 août 2020, par la junte.

En effet, L’information a été annoncée par le porte-parole de la junte. Ce dernier a précisé que l’ex-chef d’Etat malien a pu regagner son domicile en ce jour. « Le président IBK est libre de ses mouvements », il est chez lui, a déclaré le capitaine Djibrila Maïga, un porte-parole de la junte.

Par ailleurs, notons que la résidence d’IBK est située dans le quartier de Sébénikoro à Bamako. Un membre de sa famille a indiqué que M. Keïta était rentré dans la nuit, aux  dans sa résidence.

Cependant, selon les informations données par certains médias, tels que RFI, son fils Karim, aurait réussi à quitter le pays. Homme politique malien et un homme d’affaires, il est membre de l’Assemblée nationale depuis 2013.

La libération de l’ancien président du Mali est intervenue quelques heures après le rapprochement officiel entre la junte et la coalition politique du M5-RFP.