Covid-19 : Réouverture des lieux de cultes au Ghana et Nigéria

C’est une bonne nouvelle pour les croyants du Ghana et Nigéria qui pourront reprendre leurs activités à partir de ce mardi. En effet, les églises et mosquées sont autorisées à rouvrir dès ce mardi. Et ce, conformément à l’annonce faite lundi par les gouvernement des deux pays.

Concernant le Nigéria, les lieux de culte n’ont pas reçu de blanc-seing. Ainsi, les rassemblements religieux devront se faire dans le strict respect des règles barrières tels que le port du masque et la distanciation sociale. Quant au Au Ghana, les églises et mosquées ont été autorisées à accueillir leurs fidèles. Notamment, pendant une heure et pour chaque office dont le maximum est de 100 personnes.

Par ailleurs, les mesures de distanciations d’un mètre entre les fidèles doivent être respectées selon les autorités.

Cependant, rappelons que le lundi, le Nigeria recensait un peu plus de 10 000 cas confirmés, dont 287 décès. De son côté, le Ghana compte pour le moment 8 070 cas du nouveau coronavirus pour 36 décès enregistrés.

Ghana / Covid-19 : Levée du confinement à Accra et kumasi

Le Ghana est devenu le premier pays d’Afrique à lever le confinement imposé depuis trois semaines en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19. Une décison qui s’applique notamment, aux villes d’Accra et Kumasi.

En effet, le chef d’Etat ghanéen a pris cette décision alors que le pays recense 1 042 cas et neuf décès. « Le fait que nous ayons levé le confinement ne veut pas dire que nous avons baissé la garde », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, il a assuré que grâce à une importante augmentation des capacités de dépistage, le pays était en mesure de retrouver un semblant de vie quotidienne. Toutefois, les rassemblements publics sont interdits, les écoles restent fermées, ainsi que les frontières du pays.

Akufo Addo, a demandé à la population de porter des masques et d’appliquer les règles de distanciation sociale. Le gouvernement a également insisté sur le fait qu’il est en mesure de contrôler la pandémie.

Mais dans la périphérie de la capitale, cette décision a soulevé de nombreuses critiques. Le Ghana a enregistré le lundi 20 avril 2020, plus de 1.000 cas officiels de covid-19. Une situation qui inquiète la population sur la  propagation du virus.

Cependant, bien qu’ils craignent cette décision, la grande majorité des Ghanéens n’ont juste pas d’autre choix que de retourner travailler. Ceux-ci dépendent de l‘économie informelle pour survivre.

Rappelons que depuis le mois dernier, tous ceux arrivant de l’étranger ont été mis en quarantaine. Et plus de 68 000 tests de dépistage ont été réalisés, pour isoler les malades. Notons aussi, que le marché central du Kumasi a été fermé quelques heures seulement après sa réouverture. Selon les autorités les gestes barrières n’étaient pas respectés.

Le Kenya, le Ghana et le Gabon, enregistrent leurs premiers cas de coronavirus

Le Ghana en Afrique de l’Ouest, le Gabon en Afrique centrale et le Kenya en Afrique de l’Est, ont confirmé leur premier cas de coronavirus. Ces trois pays ont enregistré des cas index de la pandémie.

En effet, Le cas du Kenya est le premier en Afrique de l’Est. Annoncé vendredi par le ministre de la Santé, Mutahi Kagwe, il s’agirait d’une étudiante kényane rentrée des États-Unis par Londres.

 

Kenya coronavirus

Selon le ministère de la Santé, la citoyenne kenyane âgé de 27 ans a été testée jeudi, une semaine après son retour du Royaume-Uni le 5 mars 2020. Le ministre a affirmé qu’elle est dans un état stable tout en ajoutant qu’elle mangeait bien et se portait bien.

Cependant, Mutahi Kagwe a rassurer la population Kényane que le gouvernement utilisera toutes les ressources pour combattre le virus. Il a également affirmé avoir retrouvé toutes les personnes avec qui cette étudiante était entrée en contact depuis son arrivée dans le pays.

Quant au Ghana, le ministre de la santé Kwaku Agyemang Manu, a confirmé que les deux patients testés positifs pour le virus étaient arrivés de Norvège et de Turquie.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement du Gabonais, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, a déclaré un premier cas de Covid-19.  Il s’agit d’un compatriote gabonais âgé de 27 ans vivant au Gabon. Ce dernier aurait récemment séjourné à Bordeaux en France.

Gabon Coronavirus

Selon le porte-parole du gouvernement,il avait été thermo-flashé à son arrivée à l’aéroport international Léon Mba de Libreville, mais ne présentait aucun signe.

Toutefois, rappelons que Les trois pays portent à quinze le nombre des États africains touchés par le Covid-19. De plus, l’Afrique de l’Ouest arrive en tête avec près de la moitié des pays concernés.

– Afrique de l’Ouest : Ghana, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Nigéria, Togo, Sénégal

– Afrique de l’Est : Kenya

– Afrique centrale : RD Congo, Cameroun

– Afrique australe : Afrique du Sud

– Afrique du Nord : Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie

Le Ghana se dit prêt à renoncer à sa monnaie pour l’ECO

Huit jours après l’annonce de la fin du franc CFA, le Ghana a rendu publique sa volonté de rejoindre l’ECO, au détriment du « CEDI », sa monnaie.

Le Ghana a annoncé ce week-end sa détermination à faire son possible pour rejoindre la zone monétaire « ECO ». Une monnaie appelée à remplacer dès l’année prochaine le franc CFA, considéré comme l’une des dernières survivances de la  » Françafrique « .

En effet, le 21 décembre dernier, le président Alassane Ouattara, en compagnie de son homologue français, Emmanuel Macron, en visite d’Etat à Abidjan, a annoncé la fin du franc CFA.

Le franc CFA, cette monnaie commune aux 8 pays membres de l’UEMOA, l’Union économique et monétaire ouest-africaine, va donc laisser la place à l’ECO, imaginé initialement pour être la monnaie commune aux 15 pays de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Le Ghana pourrait donc être le premier pays hors zone CFA à adopter l’ECO, ce qui en ferait la première économie de cet espace monétaire devant la Côte d’Ivoire, en attendant que le géant nigérian renonce à sa monnaie, le naira.

Mais Accra a déjà prévenu : rejoindre la zone ECO, oui, afin de lever les barrières commerciales et monétaires ; mais pas question de laisser longtemps la nouvelle monnaie garder une parité fixe avec l’euro.

Le Ghana d’ailleurs exhorte les autres Etats membres de la CEDEAO qui rejoindront la zone à adopter rapidement un régime de taux de change flexible et à installer une Banque centrale fédérale.