L’ex-sélectionneur des éléphants de Côte d’Ivoire, François Zahoui a réagit aux propos discourtois du footballeur Kader Keita. Dans une bande sonore publiée récemment sur les réseaux sociaux, l’ex international ivoirien l’a accusé de prendre de l’argent, avec certains joueurs pour être classé sur le terrain de jeu.
Les propos de Kader Keita à l’endroit de François Zahoui ont ébranlé la toile ces derniers jours. L’ancien joueur de l’Africa Sport accuse François Zahoui d’avoir pris de l’argent avec certains joueurs, afin de les insérer sur la feuille de match à la CAN 2012.
»Pour moi, ce n’est pas un entraîneur. Quand on me dit qu’il a signé en Guinée, je suis étonné parce qu’il n’a pas de système de jeu (…) Il était dans un business pas possible. J’ai appris dans les coulisses qu’il prenait de l’argent avec des managers pour faire aligner certains joueurs. Nous sommes partis jouer pour le pays. Donc, il faut mettre les joueurs qu’il faut… Zahoui François, ce n’est pas un entraîneur ; il ne vaut rien. Qu’il vienne prendre les équipes de troisième division en Côte d’Ivoire d’abord avant d’aller se retrouver en Guinée », a révélé Kader Keita.
Suite aux propos de Kader Keita, l’ancien sélectionneur des éléphants a fait savoir qu’il ne comptait pas rentrer en clash avec l’ancien dribbleur ivoirien qu’il considère comme son fils.
« Kader est mon fils. Je ne vais donc pas lui répondre sur les réseaux sociaux. Ce que je sais, c’est que sa déclaration n’est pas simple. Elle a été téléguidée à mon sens. Il y a quelqu’un qui est derrière lui. Et c’est bien dommage pour lui‘’, a déclaré François Zahoui.
Recruté par la Fédération Centraficaine de Football, l’ancien sélectionneur des éléphants a par ailleurs démenti l’information qui l’annonçait du côté de la Guinée.
«Jusqu’à preuve du contraire, je reste encore le coach de la sélection centrafricaine. Il y a beaucoup de choses qui se racontent. Mais, sachez que je suis encore en place », a-t-il ajouté.
Pour rappel, François Zahoui a été victime d’un incendie dans sa nouvelle résidence à Bangui (Centrafrique) dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2020.