Tabaski : lancement de la foire de la Tabaski 2020 à Abidjan

Le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso, a lancé ce lundi 27 juillet 2020, la Foire de la Tabaski 2020. Ce lancement a été fait à l’abattoir et marché à bétails de Port-Bouët.

En effet, selon M. Moussa  Dosso cette foire vise un objectif de commercialisation de 100 000 petits ruminants et plus de 15 000 bovins.

Par ailleurs, notons que l’année précédente, l’objectif de commercialisation de 80 000 petits ruminants et 14 000  bovins a été atteint. Le ministre a ajouté qu’en 2018, il a été commercialisé plus de 70 000 petits ruminants et 12 000 bovins.

Cependant, lors de la cérémonie, le gouverneur du District  d’Abidjan, Beugré Mambé, a annoncé l’instauration de plusieurs sites de vente.

À l’en croire, ces lieux permettront aux musulmans de s’acquérir leurs bêtes en vue du sacrifice. Il s’agit notamment des sites d’Adjamé, de Yopougon,  et l’abattoir  de Port-Bouët. Aussi, notons qu’un grand espace a été aménagé à Anani, pour l’occasion.

Toutefois, soulignons que la fête de la Tabaski se déroulera cette année dans un contexte lié à la pandémie de la Covid-19. En outre, cela réduira la mobilité des acteurs de la filière bétail et viande. De plus, pour passer les  frontières, il  faudra des autorisations particulières.

Abattoir de Port-Bouët : Suspension de l’opération de déguerpissement

L’opération de déguerpissement au quartier Abattoir de Port-Bouët est suspendue. Cela, sous instruction de la ministre ivoirienne de la Salubrité et de l’assainissement, Anne Ouloto.

« Moi, je vous demande de me faire confiance, on n’a qu’à tout arrêter ».  Déclare Anne Ouloto, indiquant que le maire est « d’accord pour arrêter le déguerpissement.  « Donc, de part et d’autre, on va laisser tout tomber pour le moment ».

Initié par la municipalité à la suite d’une recolonisation d’un site réquisitionné par l’Etat, la suspension du déguerpissement audit quartier s’est fait ce samedi. Devant les populations, visiblement en détresse, Mme Ouloto s’est voulu rassurante.

Informant qu’en semaine, un jour serait dédié, au porte-parole des victimes et autorités afin de regarder « au fond du problème ».

« Ce que nous allons trouver comme solutions, je suis sûr que ça sera dans votre intérêt. Mais, ça ne sera pas à vos conditions ». Relève Anne Ouloto, ajoutant tout le monde va être toutefois «content à la fin », car on ne peut pas mettre des familles à la rue du jour au lendemain.

Affirmant que « tout ce que le gouvernement fait, c’est pour les populations et non contre les populations ». Pour ce faire, les parties prenantes  discuteront en vue de trouver des solutions idoines. En attendant, elle a invité les populations à une opération de nettoyage du site.

« Palabre de terrain, ça ne finit pas dans la famille et ça peut diviser une famille gravement. Or le président Ouattara ne veut pas de palabre entre les Ivoiriens et les populations qui vivent en Côte d’Ivoire », a-t-elle dit.

« Vous avez bien fait de m’appeler M. le ministre (Abdourahmane Cissé) », lance dame Ouloto. Ambitionnant d’associer le ministère de la Construction et le District d’Abidjan, dans la recherche de solution pour le déguerpissement.

Surnommée « Maman bulldozer » pour ses opérations de déguerpissement, la ministre Anne Ouloto, confie « sachez que mon bulldozer, il a un cœur.»

«Il a des yeux et des oreilles pour écouter. Donc, on ne casse pas les choses au hasard ».