Après Amadou Gon Coulibaly, Pascal Kouakou Abinan hospitalisé à Abidjan

Après l’évacuation du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly à Paris pour un « contrôle médical », Pascal Kouakou Abinan, ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale a été victime d’un malaise. Un communiqué du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale indique qu’il a été interné à la clinique Farah, dans la nuit du vendredi 01 er au samedi 02 mai 2020 pour des soins. 

Le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Pascale Kouakou Abinan a été hospitalisé à la Clinique Farah à Marcory. Selon des sources sanitaires, le ministre a été victime d’un malaise dû à une grosse fatigue.

Ce malaise survient peu de temps après l’évacuation d’Amadou Gon Coulibaly pour un contrôle en France.

Toutefois, son cabinet précise qu’il se porte bien et qu’il a même reçu une visite du Vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan et du ministre de la Santé Dr Eugène Aka Aouélé.

Ainsi, les médecins ont indiqué que M. Pascal Kouakou Abinan observe une période de repos et reprendra du service au plus vite.

Notons que M. Pascal Kouakou Abinan a été testé négatif au COVID-19.

 

Retrait de la déclaration de compétence à la Cour Africaine: La secrétaire d’Etat Aimée Zebeyoux donne des précisions

  Aimée Zebeyoux, secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’homme a donné les raisons du retrait de la déclaration de compétence à la Cour Africaine. Elle a fait savoir que ce retrait de compétence, ne porte aucun coup sur l’image de la Côte d’Ivoire. Aussi bien sur le plan régional et qu’international.

La Cour africaine avait demandé à l’Etat ivoirien, la suspension des poursuites engagées contre Guillaume Soro et ses proches. Malgré cette ordonnance, l’ancien Premier ministre a été jugé par contumace, au tribunal de première d’Abidjan-Plateau, le 28 avril 2020.

Il a été condamné à 20 ans de prison et d’une amende de 45 milliards de FCFA. Dont la privation de ses droits civiques pour une durée de 7 ans. Le gouvernement ivoirien a décidé de retirer la déclaration de compétence à la Cour africaine le 29 avril 2020. Dans l’opinion nationale et internationale, ce retrait signifie un boycott des organismes des droits humains et le recul démocratique.

Mme Aimée Zebeyoux, a par ailleurs expliqué le retrait de la compétence à la Cour africaine de la Côte d’Ivoire. « Il faut comprendre que l’acte de ratification du protocole, instituant création de la cour et celui de la déclaration d’acceptation de la compétence de la cour sont deux actes complètement différents. De sorte que l’État de Côte d’Ivoire, demeure un État faisant partie au mécanisme de la Cour Africaine et que le retrait de la déclaration ne remet nullement en cause son attachement à la promotion et à la protection des droits de l’homme ». Expliqua Aimée Zebeyou.

Toutefois, elle a mentionné les effets du retrait de compétence à la Cour Africaine sur le fonctionnement de la justice ivoirienne. « L’État de Côte d’Ivoire considère que les décisions de la Cour Africaine des droits de l’homme portent non seulement atteinte à la souveraineté de l’État, à l’autorité et au fonctionnement de la justice. Mais également, elles sont de nature à entraîner une grave perturbation de l’ordre juridique interne de l’État. Ces actions ébranlent les bases de l’État de droit, par l’instauration d’une véritable insécurité juridique. » A affirmé Aimée Zebeyoux.

« L’on peut aisément imaginer que le retrait de la déclaration de la compétence de la Cour produira évidemment des effets à l’opposé du dépôt d’une telle déclaration et notamment le fait que les individus et les ONG ne seront plus autorisés à saisir directement la Cour Africaine » a-t-elle ajouté.

Selon Aimée Zebeyoux, l’image de l’image de la Côte d’ivoire n’est pas ternie par ce retrait.  « L’image de la Côte d’Ivoire sur le plan régional et international ne saurait logiquement souffrir de sa décision de retrait. C’est en toute souveraineté et responsabilité que notre État, a adhéré au protocole portant création de la Cour Africaine et fait la déclaration de compétence » a déclaré Aimée Zebeyoux.

Assemblée Générale ordinaire : Le comité de la FIF évoque les raisons du report

Le comité directeur, réuni jeudi dernier, a décidé de reporter l’assemblée générale ordinaire  en raison de la pandémie du coronavirus. Prévue le 06 mai par la Fédération ivoirienne de football (FIF), elle  n’aura pas lieu à cette date. « En réunion ce jeudi 30 avril 2020 au siège de la FIF, le comité exécutif a décidé de reporter l’AGO à une date ultérieure en raison de la pandémie du Covid-19», indique le communiqué.

En effet, ce rendez-vous important devait permettre de composer la commission électorale et de fixer la date des élections.

Selon le comité, il serait irresponsable de vouloir organiser cette réunion, dans cette période de crise sanitaire que vit Abidjan. Une ville où, des mesures ont été établis afin de contrer la propagation du virus. Notamment le respect de la distance d’un mètre et les rassemblement de plus de cinquante personnes ensemble.

Par ailleurs, la FIF ne pouvait donc se soustraire aux mesures de sécurité en vigueur dans le pays. Par conséquent,  l’ambiance de peur qui prévaut n’est pas favorable à une élection.

Toutefois, le président Sidy Diallo avait prévenu, lors de sa rencontre d’au revoir avec les acteurs du football ivoirien, que s’il y avait trop de bruit autour de cette AG élective, le gouvernement qui est également en année électorale pourrait sévir.

Cependant Les supporters de Drogba, Sory ou Idriss Diallo ne se font pas de cadeau. Sur les réseaux sociaux, on assiste à des injures et à toutes sortes de diffamations. Tout un vacarme pour une élection de football.

Rappelons que depuis le 9 avril 2020, l’état d’urgence a été décrété ainsi qu’un couvre-feu, de 21h à 5h. Quant aux  autorités, elles font des pieds et des mains pour freiner la propagation du virus.

Agban / covid-19 : Un médecin du centre de santé de la gendarmerie testé positif

Un médecin du Centre principal de santé de la gendarmerie nationale (CPS) d’Agban a été testé, positif au Covid-19. 

Selon un communiqué de la gendarmerie nationale, le dimanche 03 mai, l’ensemble du personnel du CPS et les patients du médecin seront testés. Ces derniers, seront mis éventuellement en quarantaine. Il s’agira des patients de la semaine du 27/04/2020 au 02/05/2020.

Par ailleurs, le commandant supérieur de la gendarmerie nationale a décidé de fermer le centre pour une durée de 48 heures. Ce temps permettra aux services d’hygiène de procéder à une désinfection totale des lieux.

Néanmoins, pendant cette période, la prise en charge des malades se fera à l’Hôpital Militaire d’Abidjan (HMA). Aussi, dans tous les centres de santé des unités de la gendarmerie de la place d’Abidjan.

Cependant, le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, exhorte l’ensemble du personnel de persévérer dans l’exécution de leurs missions régaliennes. Ils devront le faire tout en observant scrupuleusement les mesures barrières.

Rappelons également que la Côte d’Ivoire, enregistre à ce jour, 1398 cas confirmés dont 622 guéris et 17 décès.

Amadou Gon coulibaly réaffirme l’engagement du gouvernement aux cotés des travailleurs

Le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à renforcer ses actions en faveur des travailleurs. Cela s’est produit au cours de la célébration de la Fête du Travail, le vendredi 1er mai 2020 à Abidjan.

« La tenue de cette rencontre commémorative de la Fête du Travail, malgré le contexte particulier lié à la pandémie à Coronavirus, est la manifestation de l’attachement du gouvernement au dialogue avec les forces vives de la nation, socle de notre développement économique et social », a-t-il déclaré.

Pour lui, l’urgence d’aujourd’hui est relative à la préservation de la santé des populations, au soutien à apporter aux plus vulnérables. Ainsi qu’à la mise en place d’outils pour soutenir l’économie et garantir sa relance tout  en sauvegardant les entreprises et les emplois .

Par ailleurs, face à la situation,  le gouvernement a apporté des réponses, à travers le plan de soutien économique, Social et Humanitaire évalué à 1 700 milliards de FCFA. Ce Plan comprend, un fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA. Quant aux Petites et Moyennes Entreprises, elles seront doté d’une enveloppe de 150 milliards de FCFA.

Cependant, il a rappelé les nombreuses mesures prises par le gouvernement pour assurer la relance économique, en préservant l’outil de production et les emplois. Ce sont, entre autres, la suspension des contrôles fiscaux, le report du paiement des impôts et taxes dus à l’Etat sur une période de trois mois et l’annulation des pénalités de retard dans le cadre de l’exécution des marchés et commandes publics.

Selon le Chef du gouvernement, depuis le 23 avril dernier, ce sont 177 198 ménages impactés qui bénéficient d’une aide d’un montant de 13,3 milliards de FCFA, dans le cadre du volet social du Plan.

Toutefois, notons que la célébration de la Fête du Travail était plutôt une rencontre tripartite entre les centrales syndicales, le Patronat et le gouvernement. Notamment, la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), les Centrales syndicales Humanisme, Union Nationale des Travailleurs Sociaux de Côte d’Ivoire (UNATR-CI), Fédération des Syndicats Autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI), Dignité et Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI).

Les centrales syndicales saluent le plan de soutien économique, social et humanitaire du gouvernement ivoirien

A l’occasion de la Fête du Travail, les centrales syndicales ivoiriennes ont salué, le 1er mai 2020, à Abidjan, le plan de soutien économique, Social et Humanitaire du gouvernement. Ce plan intervient  dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus.

A cet effet, c’était au cours d’une rencontre tripartite regroupant les centrales syndicales telles que DIGNITE, HUMANISME, UGTCI, UNART-CI et FESACI, le patronat et le gouvernement, en présence du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly.

Ces centrales syndicales ont, tour à tour, apprécié à sa juste valeur le plan de soutien du gouvernement. Un plan qui s’élevant à la hauteur d’un montant de 1700 milliards de FCFA. En outre, cela permettra de préserver les emplois et soulager les familles éprouvées par la crise sanitaire.

Par ailleurs, elles ont également félicité le gouvernement pour la prise en charge des factures d’eau et d’électricité des abonnés des tranches sociales.  De même, que pour le transfert monétaire aux familles les plus défavorisées dans le Grand Abidjan.

Toutefois rappelons que ce sont 177 198 ménages impactés qui bénéficient d’une aide directe de l’Etat, d’un montant de 13,3 milliards de FCFA.

Cependant, notons que la célébration de la Fête du Travail était plutôt une rencontre tripartite entre les Centrales syndicales, le Patronat et le gouvernement.