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Vincent Toh Bi Irié fait une découverte écœurante dans les « coins de manger » à Abidjan

Descente du préfet d'Abidjan dans les "coins de manger" à Abidjan: conditions infectes de préparation des produits alimentaires. Sur sa…

Descente du préfet d’Abidjan dans les « coins de manger » à Abidjan: conditions infectes de préparation des produits alimentaires.

Sur sa page facebook,  le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, informe de la descente surprise de ses hommes dans les différents quartiers d’Abidjan, en l’occurrence Attecoubé, Adjamé et Abobo où sont préparés les produits alimentaires de grande  consommation.

A son arrivée, Le préfet Vincent Toh BI Irié  surpris de constater encore une fois l’existence d’endroits capables d’écœurer plus d’un décide d’agir. En effet, dans ces endroits  où se préparent de la viande, du choukouya, des brochettes, des arachides, des jus, aucune norme de propreté n’est respectée. La préparation de ces produits se fait dans les conditions déplorables. On y trouve des eaux sales, des margouillats, des mouches, des souris etc.

Le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié était accompagné des services de sécurité, de santé, de l’hygiène publique, du Commerce, de l’environnement, des ressources halieutiques, du District et des Mairies. Il a visité tout le circuit de production de la peau d’animaux appelée “kplô” et très appréciée des Abidjanais. « Des camions entiers de peaux d’animaux sèches depuis des années ou des mois arrivent par camions d’autres pays. Ces vieilles peaux sont récupérées et brûlées à l’aide de pneus usagés.  A t-il déclaré sur sa page facebook.

« Ailleurs nous avons vu des peaux plus fraîches venant de l’abattoir de Port-Bouet “braisées” à l’aide de matières plastiques récupérées dans des carcasses de voitures. Ces peaux sont ensuite trempées dans des eaux d’une propreté approximative. une partie de ces peaux devient du « kplô« . Poursuit-il

Comme l’on peut le constater les populations d’Abidjan sont exposées à des intoxications. Plusieurs maladies sont liées à cette consommation. Cependant, le « kplô  » n’est pas le seul aliment à être soumis à ce genre de traitement. Dans ces « glôglô » d’Adjamé, Attécoubé et Abobo on y voit également:

« des grains d’arachide grillés avec des sacs en plastique et d’autres matières en plastique à forte chaleur de combustion. Un peu plus loin, les fleurs d’oseille servant à fabriquer du bissap sortent de gros sacs importés et sont séchés à l’air libre, exposées à tout aléa », A t-il déclaré

Ainsi, Vincent Toh Bi Irié, invite tous les vendeurs d’Abidjan à respecter les normes de production et de fabrication d’aliments. Il demande aux populations d’être attentives et prudentes.