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UA : Examen du rapport d’évaluation des offres pour l’accueil du siège de  l’AMA

Le siège de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba abrite, ce mercredi, la première session ordinaire de la Conférence des Etats…

Le siège de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba abrite, ce mercredi, la première session ordinaire de la Conférence des Etats parties au traité de l’Agence Africaine du Médicament (AMA).Lors de cette réunion, présidée par le ministre sénégalais de la Santé, il sera procédé à la discussion et l’examen du rapport d’évaluation des offres pour l’accueil du siège de l’AMA.

Au total, huit pays ont été officiellement confirmés leur candidature pour abriter le siège de cette importante institution panafricaine. Il s’agit de l’Algérie, de l’Egypte, du Maroc, de l’Ouganda, du Rwanda, de la Tanzanie, de la Tunisie et du Zimbabwe.

La désignation du pays devant accueillir l’AMA se fera en fonction de critères de sélection après une opération d’évaluation et de notation confiée à une équipe d’experts africains indépendants, mise en place par la Commission de l’Union africaine.

Cette équipe a déjà effectué les visites d’évaluation dans les 8 pays candidats et prépare un rapport exhaustif sur le classement des candidats selon les critères de sélection prédéfinis.

La Conférence des Etats parties du Traité instituant l’AMA soumettra sa recommandation à la 41ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA concernant l’accueil du siège de l’AMA. La décision finale reviendra à l’Assemblée générale de l’UA qui désignera le pays devant abriter le siège permanent de l’AMA.

L’Agence africaine du médicament (AMA), relevant de l’UA, dupliquée sur le modèle de l’Agence européenne du médicament (EMA), est une agence de règlementation des produits pharmaceutiques, à vocation scientifique et industrielle, à même de stimuler l’intégration africaine pour la production de médicaments répondant aux besoins des populations africaines.

Elle mettra en commun les ressources et les expertises du continent afin de remédier au manque d’accès à des produits médicaux de qualité et abordables, et de réduire la dépendance excessive de l’Afrique à l’égard des produits médicaux importés.