« Je gagnerai la présidentielle », Soro Guillaume, lors de son discours à la Nation le 31 décembre 2019.
Au soir du 31 décembre 2019, Soro Guillaume, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, les trois grands acteurs de la politique ivoirienne, ont adressé un message à la nation.
Ainsi, le président du parti de GPS, de Soro Guillaume, était en direct sur tous les médias sociaux, le dernier jour de l’année à 20 heures.
Au cours de son discours, il a réaffirmé sa décision d’être candidat aux prochaines élections présidentielles et a promis la victoire à ses partisans.
« Mes Chers Compatriotes,
Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire. Je le réaffirme solennellement devant vous. N’en doutez pas ! Ceux qui ont imaginé un seul instant que je négocierais ma candidature se sont trompés.
Je vous le dis également, grâce à Dieu et au Peuple de Côte d’Ivoire, je gagnerai la prochaine élection présidentielle ivoirienne. Je tire ma force et mon énergie de la proximité que j’ai avec mes compatriotes et de l’amour que chacun d’eux, au fond de son cœur, me porte« .
Par la suite, il est revenu sur les derniers événements qui l’on poussé à annuler son retour en Côte d’Ivoire. Il a également, donné les raisons du mandat d’arrêt lancé à son encontre, et la situation de ses proches, arrêtés de manière injuste.
« Les faits sont consécutifs au refus de m’associer au projet de confiscation du pouvoir d’Etat et partant de la démocratie que sous-tendait la création du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) unifié , la coalition au pouvoir, ce pourquoi M. Ouattara m’a demandé de renoncer, le 8 février 2019, à mes fonctions de Président de l’Assemblée Nationale.
Je l’ai fait, en accord avec ma conscience d’homme libre pour qui toute compromission signifierait un asservissement de ma dignité . Depuis lors, mes siens subissent de façon encore plus violente, avec une hargne redoublée et une haine inexpliquée, de nombreuses attaques du régime .
Ce 23 décembre 2019, l’avion qui me transportait dans mon pays a été empêché d’atterrir à Abidjan en raison d’un déploiement agressif des forces de défense et de sécurité, aussi bien dans l’enceinte de l’aéroport que sur l’ensemble de la ville, contraignant le pilote à dérouter l’appareil sur Accra au Ghana.
Je voudrais vous rassurez, chers compatriotes, ces reliques exhumées en vue de me porter le coup de grâce feront l’objet d’un traitement judiciaire.
On veut me faire la guerre avec la loi, en se servant des juges. Ce mandat d’arrêt lancé contre moi est politique, injuste et infondé. Je le considère comme une trahison, tout comme ces trois engagements pris avec moi en 2006 en présence d’un ancien Chef d’Etat et par la suite renouvelés devant un grand guide religieux ivoirien et qui n’ont pas été respectés « .