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Santé sexuelle et reproductive:10 sites d’excellence distingués en Côte d’Ivoire

L'ONG IPAS, basée aux États-Unis, a décerné jeudi à Abidjan des attestations de collaboration à dix sites d'excellence sur 75…

L’ONG IPAS, basée aux États-Unis, a décerné jeudi à Abidjan des attestations de collaboration à dix sites d’excellence sur 75 centres identifiés, lors de la présentation du programme Réduction de la morbidité et la mortalité maternelle (R3M).Selon M. Eugène Eba Kouassi, manager du projet, ce programme vise à soutenir le programme national de santé mère-enfant et à réduire les décès maternels en Côte d’Ivoire.  Au terme de la première phase, dira-t-il, dix centres d’excellence ont été retenus. Et ce, dans l’optique d’un service de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive. 

À l’Ouest d’Abidjan, l’on a l’hôpital général (HG) de Lahou, HG de Dabou et le Centre de santé urbain (CSU) de Ouassakara, à l’Est d’Abidjan, HG de Bingerville, CSU Akouédo Village, et au Sud d’Abidjan HG Port-Bouet et CSU Arras 3.

Dans le Centre d’Abidjan, ont été distingués le Centre de santé urbain Communautaire Henriette Konan Bédié de Blockhauss, le Centre de santé urbain  (CSU) de Cocody ll Plateaux Oliviers et le CSU Assomin de Abobo PK 18.    

« Ces centres disposent de compétences nécessaires pour pouvoir aider d’autres prestataires de santé à offrir des services en matière de planification familiale et de santé sexuelle », ce qui a favorisé leur choix, a expliqué M. Eugène Eba. 

Évoquant les critères, il a soutenu que « ce sont des sites qui se sont distingués dans l’offre des services de qualité en matière de service de plannification familiale », avant d’indiquer que ces structures ont été réparties selon une couverture géographique.

« On a regardé aussi l’engagement des prestataires de santé qui ont bénéficié de ce renforcement de capacité à l’offre de services, ainsi que le volume des interventions des activités de santé sexuelle », a-t-il poursuivi. 

Les critères de sélection des sites d’excellence ressortent qu’ il faut « être un site soutenu par IPAS (Initié ou non) pendant au moins six mois d’intervention, disposer de prestataires de soins ayant bénéficié de formation en planification familiale.

M. Bocoum Gouro, le directeur financier, représentant le directeur Afrique Francophone de IPAS, a fait savoir qu’ en Côte d’Ivoire, en dépit de quelques progrès observés ces dernières décennies, le niveau de décès maternel reste encore élevé. 

« Selon le PMA 20/20,  614 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, soit deux décès maternels toutes les 3 heures sont enregistrées », a-t-il noté, ajoutant que « plusieurs causes dont les complications des avortements non sécurisés sont responsables d’environ 15% de ces décès maternels selon l’EDSMICS 2012 ».   

L’objectif de l’ONG est de renforcer les compétences des prestataires de soins, une offre de soins de qualité en santé sexuelle et reproductive, et donner la chance aux structures de santé de venir apprendre auprès de ces sites.  

Ces centre d’excellence représentent « une vision que nous voulons donner, car l’objectif de ce programme est de réduire la mortalité maternelle, et offrir des services de qualité afin de réduire les décès », a insisté M. Eba.  

Le projet a débuté depuis 2019 et s’étend sur trois ans maintenant. La phase pilote, selon M. Eugène Eba, a commencé avec une évolution graduelle des sites: 20 sites, 34 sites, 54 et après 75 sites.

« Ce sont trois régions sanitaires Abidjan 1, Abidjan 2 et les Grands ponts qui sont les premiers sites qui ont été suivis sur plus de six mois », a fait remarquer  M. Eba, mentionnant que IPAS oeuvre à relever le niveau des autres sites sanitaires.   

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Santé sexuelle et reproductive:10 sites d’excellence distingués en Côte d’Ivoire

L'ONG IPAS, basée aux États-Unis, a décerné jeudi à Abidjan des attestations de collaboration à dix sites d'excellence sur 75…

L’ONG IPAS, basée aux États-Unis, a décerné jeudi à Abidjan des attestations de collaboration à dix sites d’excellence sur 75 centres identifiés, lors de la présentation du programme Réduction de la morbidité et la mortalité maternelle (R3M).Selon M. Eugène Eba Kouassi, manager du projet, ce programme vise à soutenir le programme national de santé mère-enfant et à réduire les décès maternels en Côte d’Ivoire.  Au terme de la première phase, dira-t-il, dix centres d’excellence ont été retenus. Et ce, dans l’optique d’un service de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive. 

À l’Ouest d’Abidjan, l’on a l’hôpital général (HG) de Lahou, HG de Dabou et le Centre de santé urbain (CSU) de Ouassakara, à l’Est d’Abidjan, HG de Bingerville, CSU Akouédo Village, et au Sud d’Abidjan HG Port-Bouet et CSU Arras 3.

Dans le Centre d’Abidjan, ont été distingués le Centre de santé urbain Communautaire Henriette Konan Bédié de Blockhauss, le Centre de santé urbain  (CSU) de Cocody ll Plateaux Oliviers et le CSU Assomin de Abobo PK 18.    

« Ces centres disposent de compétences nécessaires pour pouvoir aider d’autres prestataires de santé à offrir des services en matière de planification familiale et de santé sexuelle », ce qui a favorisé leur choix, a expliqué M. Eugène Eba. 

Évoquant les critères, il a soutenu que « ce sont des sites qui se sont distingués dans l’offre des services de qualité en matière de service de plannification familiale », avant d’indiquer que ces structures ont été réparties selon une couverture géographique.

« On a regardé aussi l’engagement des prestataires de santé qui ont bénéficié de ce renforcement de capacité à l’offre de services, ainsi que le volume des interventions des activités de santé sexuelle », a-t-il poursuivi. 

Les critères de sélection des sites d’excellence ressortent qu’ il faut « être un site soutenu par IPAS (Initié ou non) pendant au moins six mois d’intervention, disposer de prestataires de soins ayant bénéficié de formation en planification familiale.

M. Bocoum Gouro, le directeur financier, représentant le directeur Afrique Francophone de IPAS, a fait savoir qu’ en Côte d’Ivoire, en dépit de quelques progrès observés ces dernières décennies, le niveau de décès maternel reste encore élevé. 

« Selon le PMA 20/20,  614 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, soit deux décès maternels toutes les 3 heures sont enregistrées », a-t-il noté, ajoutant que « plusieurs causes dont les complications des avortements non sécurisés sont responsables d’environ 15% de ces décès maternels selon l’EDSMICS 2012 ».   

L’objectif de l’ONG est de renforcer les compétences des prestataires de soins, une offre de soins de qualité en santé sexuelle et reproductive, et donner la chance aux structures de santé de venir apprendre auprès de ces sites.  

Ces centre d’excellence représentent « une vision que nous voulons donner, car l’objectif de ce programme est de réduire la mortalité maternelle, et offrir des services de qualité afin de réduire les décès », a insisté M. Eba.  

Le projet a débuté depuis 2019 et s’étend sur trois ans maintenant. La phase pilote, selon M. Eugène Eba, a commencé avec une évolution graduelle des sites: 20 sites, 34 sites, 54 et après 75 sites.

« Ce sont trois régions sanitaires Abidjan 1, Abidjan 2 et les Grands ponts qui sont les premiers sites qui ont été suivis sur plus de six mois », a fait remarquer  M. Eba, mentionnant que IPAS oeuvre à relever le niveau des autres sites sanitaires.