Le ministre des Ressources animales et Halieutiques, Dosso Moussa vient de lancer la campagne obligatoire contre les maladies animales.
Après avoir fait adopté le projet de loi portant prorogation du prélèvement compensatoire sur les importations en Côte d’Ivoire de volailles mortes, de basse-cour et leurs abats comestibles frais, réfrigérés ou congelés, le ministre Dosso Moussa entend veiller à ce 70% du règne animal ivoirien puisse bénéficier d’un vaccin.
La Côte d’Ivoire étant dépendante de l’extérieur en termes de protéines, pourra désormais jouir de son autonomie avec la réalisation de cette nouvelle approche. Pour atteindre cet objectif, elle a décidé d’administrer des vaccins à la quasi-totalité des animaux qui résident sur son sol.
Placée sous le thème : « Je participe au développement de mon pays en vaccinant les animaux. », ce projet devrait « à terme permettre de vacciner 1. 200.000 bovins, 795.000 petits ruminants et 18 millions de volailles ».
Le ministre Dosso Moussa invitant le monde de la production animale à prendre fait et cause pour cette campagne de vaccination, a affirmé qu’« il est de la responsabilité du gouvernement d’appuyer les producteurs de volailles, d’ovins, bovins, de caprins et de porcins afin de garantir non seulement une bonne santé animale, mais aussi d’assurer à terme la couverture des besoins nationaux en protéines d’origine animale ».
A l’en croire bien que le taux de vaccination visé soit de 70%, le ministère envisage d’en faire plus « nous souhaitons aller au-delà parce qu’il faut mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire des viandes saines. Aujourd’hui, ce n’est plus un secret, les maladies qui touchent les animaux sont quasiment les mêmes avec celles qui touchent les hommes ».
La campagne obligatoire contre les maladies animales ainsi lancée prendra son cours jusqu’au mois de décembre 2020.