Après le scrutin du 31 octobre 2020, l’opposition ivoirienne par son porte-parole, Pascal Affi N’Guessan, conteste la présidentielle et appelle à une transition civile.
Selon lui, les partis et groupements de l’opposition ne reconnaissent pas l’élection présidentielle de 2020, constatent la fin du mandat du président Alassane Ouattara depuis le 31 octobre 2020.
Par ailleurs, au cours d’une conférence de presse, au domicile de l’ancien président Henri Konan Bédié, a invité la communauté internationale à en prendre acte, appelant à « l’ouverture d’une transition civile afin de créer des conditions d’une élection présidentielle juste, transparente et inclusive ».
À en croire le président du FPI, le scrutin du 31 octobre 2020 est « un simulacre d’élection en violation flagrante de la Constitution, du code électoral et de la loi portant composition la Commission électorale ».
Pour ce faire, l’opposition dénonce la candidature anti-constitutionnelle et illégale d’Alassane Ouattara. Pour elle, le chef de l’Etat brigue un troisième mandat en violation de la Constitution. De plus, le porte-parole de l’opposition a indiqué que cette élection, organisée par la CEI actuelle, ne peut organiser un scrutin crédible.
Rappelons que cette dernière avait été jugée non équilibré par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples.
Cependant, Pascal Affi a souligné le fait que le déroulement du scrutin du 31 octobre 2020, a été entaché de nombreuses irrégularités. Il s’agirait notamment de la non-opérationnalité de nombreuses commissions locales et de bureaux de vote.
Notons toutefois que la Commission électorale indépendante a un délai de cinq jours après le scrutin pour proclamer les résultats provisoires. Il revient ensuite au Conseil constitutionnel de donner les résultats définitifs et déclarer le vainqueur.