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Présidentielle 2020: L’opposition ne veut pas de l’actuelle Commission électorale (CEI)

Les partis politiques de l'opposition ont signifié leur désaccords, à propos de la Commission électorale indépendante (CEI), le samedi 09…

Les partis politiques de l’opposition ont signifié leur désaccords, à propos de la Commission électorale indépendante (CEI), le samedi 09 mai 2020 dans une déclaration commune. En effet, cette déclaration commune fait suite à la rencontre entre les partis politiques et la Commission électorale indépendante, initiée par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), le mercredi 06 mai 2020, au siège du PNUD à Abidjan-Plateau.

Les partis politiques de l’opposition ivoirienne ont participé à l’atelier de formation initié par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD). Au cours de cette rencontre, les partis politiques et la CEI, ont échangé à propos du processus électoral et la confection de la liste électorale.

A l’issue de cette rencontre, les partis politiques de l’opposition ont contesté la Commission électorale actuelle dans une déclaration commune. Toutefois, l’opposition ivoirienne invite la communauté internationale à mieux s’impliquer dans le processus électoral en Côte d’Ivoire. Les propositions faites par les partis politiques de l’opposition pour un processus électoral transparent sont les suivantes:

• leur demande d’utilisation de la carte nationale d’identité (nouvelle ou ancienne) et du certificat de nationalité comme pièces, pour l’inscription sur la liste électorale;

• la prorogation de la validité des anciennes cartes nationales d’identité;

• la durée de la révision de la liste électorale à au moins trente(30) jours dans les dix mille cinq cents (10500) lieux de vote;
• la proclamation des résultats bureau de vote par bureau de vote;
• le respect des délais de publication des listes, conformément aux dispositions prévues par la loi.

Cependant, l’opposition ivoirienne juge incapable la CEI qui selon eux est un organe déséquilibré, partial, et inféodé au RHDP unifié. Ainsi, ils ont saisi la Cour africaine des droits de l’homme, pour matérialiser leur rejet concernant la Commission électorale actuelle.