Politique




Présidentielle 2020: Alassane Ouattara envisage un éventuel report des élections

La présidentielle d'octobre 2020 pourrait ne pas se tenir à la date constitutionnelle du 31 octobre. Le Président Alassane Ouattara a…

La présidentielle d’octobre 2020 pourrait ne pas se tenir à la date constitutionnelle du 31 octobre. Le Président Alassane Ouattara a évoqué un éventuel report des élections, en raison de la crise sanitaire liée au COVID-19 en Côte d’Ivoire.

La pandémie du COVID-19 est en pleine expansion en Côte d’Ivoire. Le dernier bilan quotidien recense 654 cas confirmés de personnes infectées, dont 146 patients guéris et 6 décès. Le gouvernement ivoirien a pris certaines mesures afin de freiner la propagation du virus. Notamment, l’isolement du grand Abidjan, le confinement des populations, et la fermeture des espaces de grand rassemblement.

Ces mesures pourraient conduire à un décalage de l’élection présidentielle. L’opposition ivoirienne a réclamé le gel des activités politique ainsi que la suspension du processus électoral afin de lutter contre le COVID-19. Selon la lettre du continent, le Président Alassane Ouattara aurait clairement évoqué l’option du report des élections lors du Conseil des ministres du 8 avril dernier.

Notons que les opérations d’enrôlement pour la nouvelle Carte nationale d’identité (CNI) ont été perturbées dans certaines localités du pays. Cependant, l’opposition ivoirienne continue par ailleurs d’interpeller le pouvoir sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI). La révision constitutionnelle et la modification de code électoral font dire aux opposants que le Président Alassane Ouattara prépare un passage en force, pour la prochaine élection présidentielle.

Ces préoccupations pourraient empêcher la tenue de la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire. Rappelons que les partenaires bilatéraux et multilatéraux de la Côte d’Ivoire, notamment les pays occidentaux insistent sur la transparence du processus électoral en Côte d’Ivoire, qui porte encore les stigmates d’une crise post électorale qui a officiellement fait 3 000 morts.