En réaction aux propos de l’archevêque d’Abidjan, Mgr Kutwa, sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, Adjoumani Kouassi, a répliqué au nom du RHDP.
En effet, ce dernier a donné son point de vue, sur les propos de Jean Pierre Cardinal Kutwa, suite à une déclaration au centre culturel de la Cathédrale Saint-Paul d’Abidjan. Au regard de la situation socio-politique de la Côte d’ivoire, Le Cardinal Kutwa, a estimé que la candidature d’Alassane Ouattara à ces prochaines élections n’était pas nécessaire à son humble avis.
Pour M. Adjoumani, porte-parole du RHDP, qui aurait constaté que la prise de parole, de Mgr Kutwa n’aille pas dans le sens de l’apaisement du climat social. « il n’est donc pas juste d’affirmer que la réconciliation est plus importante que les élections (…) la non-tenue des élections à bonne date ouvrirait de façon certaine une période de vide juridique pouvant entraîner une situation chaotique ». A lancé Adjoumani.
Selon lui, si la réconciliation est un processus fondamental, il est encore plus fondamental de constater que les élections permettent justement de garantir la continuité et la stabilité de la République. Aussi, elles seules permettent de forger l’Etat de droit sans lequel un processus de réconciliation ne peut prospérer.
Toutefois, sur le plan du dialogue évoqué par l’archevêque d’Abidjan, M. Adjoumani rappelle que des concertations ont été menées avec la société civile et les partis politiques. Par ailleurs, celles-ci ont abouti à l’élaboration de lois encadrant les futures élections.
Quant à la candidature de M.Ouattara, il a indiqué que le conseil constitutionnel a le dernier mot. « Sauf à paraître partisan, faisons donc pleinement confiance au droit et à la démocratie, en laissant (…) le peuple souverain de la Côte d’Ivoire devra juger (…) le 31 octobre 2020, de la pertinence et de l’opportunité de l’ensemble des candidatures », a-t-il souligné.