Les services sécuritaires marocains ont démantelé, jeudi, une cellule terroriste, composée de quatre individus, et qui s’activait dans la ville d’Oujda, à l’est du pays.l’interpellation des membres de cette cellule terroriste, affiliée à « l’Etat Islamique » (EI), s’est faite dans quatre opérations sécuritaires simultanées menées dans quatre quartiers à Oujda, durant lesquelles les éléments sécuritaires ont dû lancer des bombes sonores pour neutraliser le danger émanant du suspect principal, tandis que le deuxième suspect a été traqué et interpellé sur les toits des maisons voisines alors qu’il tentait de s’enfuir dans des circonstances mettant sa sécurité et celle des autres en danger, indique un communiqué du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ)
La perquisition du domicile du suspect principal a permis la saisie d’une importante somme d’argent en devise européenne, de quatre passeports appartenant aux membres de la cellule, qu’il gardait dans un endroit sûr à son domicile, de plusieurs armes blanches et du matériel informatique qui sera soumis à l’expertise technique nécessaire, ajoute la même source.
« Les recherches et investigations préliminaires menées ont révélé que les membres de cette cellule terroriste avait déclaré leur ‘loyauté’ à l’émir présumé de « l’état islamique » et s’apprêtaient à rejoindre les camps de cette organisation terroriste dans la région du Sahel pour mener des opérations de combat, avant d’être mobilisés et chargés par l’un des dirigeants de l »’état islamique » pour mener des plans terroristes au sein du Royaume contre des installations nationales vitales, des locaux sécuritaires et des bases militaires », précise le communiqué.
Selon le BCIJ, les suspects cherchaient à acquérir une expertise dans la fabrication des explosifs et des engins explosifs, outre leur coordination avec le leader susmentionné de l’EI en vue de leur fournir les ressources et le soutien logistique nécessaire pour financer leurs projets destructeurs.
Les mis en cause interpellés ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet chargé du terrorisme, en vue d’identifier les complices et les participants impliqués dans cette cellule terroriste, et déterminer les ramifications régionales et leurs liens éventuels aux projets terroristes au niveau mondial, conclut la même source.