La junte malienne a obtenu samedi l’adoption d’une « charte » politique, qui fixe à dix-huit mois la durée de la période de transition qui devra être suivie d’élections.
En effet, après 3 jours de concertation, avec une feuille de route et une charte de la transition pour tenter de concilier les attentes nationales et internationales. Le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, s’est engagé, samedi 12 septembre, à instituer un gouvernement pour rétablir un pouvoir civil dans les dix-huit mois, après l’adoption d’une « charte » de transition.
Dans le détail, cette « charte » indique que le chef de l’État par intérim peut être un civil ou un militaire et fixe à dix-huit mois la durée de la période de transition, qui devra être suivie d’élections, a déclaré Moussa Camara, porte-parole des discussions en cours. Le président par intérim sera désigné par des électeurs choisis par la junte, a-t-il ajouté à l’issue de trois jours de négociations.
« Nous prenons l’engagement devant vous de ne ménager aucun effort dans la mise en œuvre de l’ensemble de ces résolutions dans l’intérêt exclusif du peuple malien », a déclaré le colonel Assimi Goïta.
« Nous demandons et espérons la compréhension, l’appui et l’accompagnement de la communauté internationale dans cette mise en œuvre diligente correcte de la charte et de la feuille de route de la transition », a-t-il ajouté.
Notons que la CEDEAO réclame un retour des civils dans un an maximum,au terme d’une transition dirigée par les civils et a donné à la junte jusqu’à mardi pour désigner un président et un premier ministre civils.