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Le Maroc et l’ONU réitèrent le rejet de toute ingérence étrangère dans le processus politique inter-libyen

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu lundi un entretien téléphonique lundi avec l'envoyé spécial pour la…

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu lundi un entretien téléphonique lundi avec l’envoyé spécial pour la Libye et chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Jan Kubis.Au cours de cet entretien, le ministre marocain a réaffirmé le soutien du Maroc aux mandats de M. Kubis et de la MANUL, en l’assurant de la disponibilité du Royaume à « accompagner leurs efforts visant la stabilisation de la Libye », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

M. Kubis a saisi cette occasion pour saluer les efforts du Royaume du Maroc en faveur d’une Libye stable et pacifique, en particulier, le dialogue inter-libyen de Bouznika et de Tanger ayant contribué à l’accord sur les mécanismes de la désignation aux postes de souveraineté en Libye, ajoute la même source.

Le responsable onusien a exprimé sa disposition à consolider la concertation et la consultation avec le Royaume du Maroc à ce sujet.

Les deux responsables se sont félicités de la nouvelle dynamique dans le dossier libyen, manifestée par la nomination d’un nouvel exécutif provisoire libyen, endossé par le parlement libyen.

Ils ont mis en relief, à cet égard, l’impératif de l’appui de la communauté internationale, en particulier les Nations Unies, à la nouvelle étape cruciale dans laquelle la Libye entre avec espoir et détermination, afin de mettre un terme à un conflit qui a duré longtemps, ce qui aura un impact positif sur la situation sécuritaire dans la région du Sahel et au-delà.

Les deux responsables ont réitéré le rejet de toute ingérence étrangère dans le processus politique inter-libyen, mené par les Libyens eux-mêmes, dans le cadre du respect de la souveraineté et de l’unité nationales de la Libye.

MM. Bourita et Kubis ont convenu de mener des contacts fréquents sur le dossier libyen, dans le cadre d’une approche basée sur l’inclusion, la concertation et le dialogue, pour le bien de la Libye, conclut la même source.