A quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre 2020, le gouvernement ivoirien vient de prendre des mesures de grande prudence, relativement à la gestion des fonds liés aux équipements en armes et autres dépenses militaires.
Dans une information publiée dans le magazine hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, paru du 09 au 15 février 2020, le gouvernement a décidé d’installer un système de centralisation des dépenses, en accordant la gestion intégrale de principales dépenses militaires au conseil national de sécurité présidé par le président de la République Alassane Ouattara.
Sur la mise en pratique de cette mesure, le haut commandement ne disposera que d’une minime participation. Ainsi, le rôle des officiers généraux consistera uniquement à passer en vue les commandes des équipements.
En outre, pour ce qui est du choix des fournisseurs, ils seront choisis par la présidence de la République qui s’acquittera également des dépenses. Quant à la réception et la redistribution des biens entre les différents corps d’armes, elle reviendra naturellement au groupement de sécurité de président de la République.
Cette mesure décentralisée par le gouvernement, vise à empêcher le haut commandement d’avoir accès aux fonds. Elle suit plusieurs actions entreprises au cours de ces dernières années par le gouvernement pour réformer l’armée.
Pour la réussite de leur mission sur le terrain en cas d’alerte ou de combat, les gendarmes du Groupe d’escadron blindé (Geb) de la gendarmerie d’Agban ont accueilli une dizaine de formateurs envoyés dans le cadre du renforcement de leurs capacités.