Politique




La Cour africaine demande la réintégration de la candidature de Guillaume Soro à la présidentielle 2020

Le mardi 15 septembre, la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples (CADHP), a demandé la réintégration de…

Le mardi 15 septembre, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), a demandé la réintégration de la candidature de Guillaume Soro à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

En effet, l’ex premier-ministre s’est vu exclu de l’élection présidentielle par le conseil constitutionnelle ivoirien lundi.

Suite à cela, la cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), Juridiction avec laquelle Abidjan a pris ses distances, a demandé à la Côte d’Ivoire de permettre à Guillaume Soro de se présenter à la présidentielle du 31 octobre.

La CADHP « ordonne à l »État de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles empêchant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’être élu et d’être élu notamment lors de la présidentielle d’octobre 2020 » selon le texte texte de l’ordonnance  publié sur son site internet.

La Côte d’Ivoire a « retiré sa déclaration de compétence » à la Cour, en avril 2020 et de fait se désintéresse depuis de ses décisions. Ce retrait était justement intervenu après que la Cour ait ordonné de suspendre les procédures judiciaires à l’encontre de Guillaume Soro, qui l’avait saisie.

Le conseil constitutionnel a invalidé la candidature de Guillaume Soro en raison d’une condamnation par la justice ivoirienne à 20 ans de prison pour « détournement de deniers publics ».

« Je conteste vigoureusement la décision injuste et infondée prise par le Conseil constitutionnel. Je considère que c’est une décision inique, politiquement motivée, juridiquement boiteuse et qui s’inscrit dans une logique d’anéantissement de la démocratie et l’État de droit« , a-affirmé Mr Soro après l’invalidation de sa candidature.

Notons que la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples est une cour régionale créée par les pays africains afin d’assurer la protection des droits de l’homme et des peuples, des libertés et des devoirs en Afrique.