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La Banque mondiale débourse 400 millions de dollars pour soutenir le système de protection sociale du Maroc

La Banque mondiale a approuvé une enveloppe de 400 millions de dollars destinée à soutenir le système de protection sociale…

La Banque mondiale a approuvé une enveloppe de 400 millions de dollars destinée à soutenir le système de protection sociale du Maroc et qui s’inscrit, plus largement, dans le cadre du vaste programme de réformes engagé par les autorités en vue d’étendre les filets sociaux, indique un communiqué de l’institution de Bretton Woods.Le projet de réponse d’urgence de la protection sociale face à la COVID-19 accompagnera les ménages pauvres et vulnérables pendant la pandémie et renforcera leur résilience aux futurs chocs, précise le même source.

Cité par le communiqué, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel a déclaré que « le Maroc, qui a réagi de manière rapide et décisive pour aider les plus vulnérables face à la pandémie de COVID-19, accélère désormais ses réformes pour renforcer son système de protection social, une initiative que la Banque mondiale est fière de soutenir », ajoutant que ce projet accompagne la « riposte du pays à la pandémie ainsi que ses plans pour bâtir un vaste système de protection sociale efficace et vital pour les populations vulnérables ».

La pandémie de COVID-19 a touché de manière disproportionnée les pans les plus démunis de la société marocaine et les moyens de subsistance de milliers de ménages. Selon les estimations, elle aurait privé d’activité environ 712.000 employés du secteur formel et 4 millions de travailleurs du secteur informel, au bas mot, rappelle la Banque mondiale.

Ainsi, le programme financera une aide sociale à ces catégories fragilisées tout en renforçant les capacités des plus démunis à surmonter la crise, fait savoir la même source, soulignant que cet appui financier couvre à la fois les transferts monétaires d’urgence du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie au Maroc et les allocations liées aux programmes existants de protection sociale.

Au-delà de l’impact sur les revenus, la crise a mis à mal l’aptitude de nombreux enfants d’âge scolaire dans des familles vulnérables à poursuivre leurs études. Pour éviter une régression des avancées en termes de développement humain et préserver l’apprentissage, le projet soutiendra le programme Tayssir de transferts monétaires conditionnels dans le secteur de l’éducation, indique-t-on.