Invitation des acteurs du secteur postal à se conformer aux règlementations

L'assainissement du secteur postal devient une exigence pour le bon fonctionnement de ce domaine d'activité. Le mardi 15 décembre, le…

L’assainissement du secteur postal devient une exigence pour le bon fonctionnement de ce domaine d’activité.

Le mardi 15 décembre, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI)  a convié les acteurs du secteur postal . Monsieur Bilé Diéméléou  invite ces personnes, à se conformer aux réglementations dans le but d’assainir le domaine d’activité et de bonifier la régulation.

Au nombre des acteurs du secteur postal, nous avons, les distributeurs de courriers, de colis et de marchandises, de presse , et transfert d’argent. En effet, cette rencontre d’information et d’échange s’est tenue à Abidjan Marcory dans les locaux de l’ARTCI.

Monsieur Bilé Diéméléou déclare: « malgré les sensibilisations que nous avons pu faire, le dynamisme du secteur attendu n’y est pas. Nous avons appelé les opérateurs postaux pour que nous partagions la préoccupation, qu’on leur donne le contenu de la loi, le sens de leurs activités, qu’on leur dise ce qu’eux-mêmes ils gagnent. »

De même  pour l’ARTCI, cet assainissement obéi à une nécessité d’une bonne organisation et d’éliminer dans ce secteur d’activité, l’éclosion de prestataires et opérateurs qui au mépris de la loi, favorise une concurrence déloyale et la réduction des parts de marché des entreprises autorisées.

« J’invite tous les opérateurs à se mettre en conformité. Soyez visible. L’ARTCI est là pour vous aider, ce n’est pas pour vous traquer. Rapprochez-vous de l’ARTCI pour obtenir votre autorisation afin d’exercer librement votre activité postale », insiste le directeur général de l’ARTCI.

Monsieur Diéméléou a par ailleurs signalé que le législateur a prévu des sanctions administratives et pénales pour les entreprises qui ne sont pas conformes à la loi. Il s’agit entre autres de la mise en demeure, de sanction pécuniaire, de la suspension de l’autorisation et d’une peine d’emprisonnement assortie d’une amende d’au moins trois millions FCFA.