La directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Coralie Gevers a dévoilé les résultats d’une étude de ladite Banque sur les inondations de juin 2018.
C’était lors de la signature de deux accords de financement, l’un concernant le Projet d’assainissement et de résilience urbaine (Paru), pour un montant de 188 731 200 000 Fcfa et l’autre concernant le Projet autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (Swedd), pour un montant de 35 948 800 000 Fcfa, soit une remise globale de 224,680 milliards Fcfa.
« Les spécialistes estiment qu’en moyenne 60 000 personnes sont touchées par les inondations en Côte d’Ivoire chaque année et des pertes économiques évaluées à près de 0,7 % du Produit intérieur brut (Pib).
Les dommages causés par les seules inondations de juin 2018 s’évaluent à 19 milliards Fcfa, selon une étude de la Banque mondiale appuyée par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l’Union européenne (Ue) », informe la directrice.
A l’en croire, ladite enquête montre « surtout » que l’absence de système de drainage adéquat et une gestion défaillante des déchets étaient deux des facteurs les plus aggravants des inondations récurrentes.
Toujours dans le cadre de cette rencontre, Coralie Gevers est passé à l’explication du choix du Paru.
Ce projet répond au besoin d’amélioration de la gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères afin de réduire les risques d’inondations et sanitaires élevés auxquels sont confrontés les ménages urbains vulnérables.
« Il doit procéder dès la première phase de mise en œuvre, à la construction ou réhabilitation de systèmes de drainage pour une meilleure canalisation des eaux pluviales dans les quartiers les plus exposés de Yopougon, Abobo, et Grand Bassam », confie Mme Gevers.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly a pour sa part adressé des mots de remerciement à la Banque mondiale qui ne se lasse pas de financer les différents projets.