Pendant trois jours, une vingtaine de femmes juristes africaines ont participé à un atelier de renforcement de capacité sur le système judiciaire à Abidjan du 10 au 12 décembre 2019.
Cet atelier de renforcement intervient dans le cadre du programme régional de la Giz « promotion de l’état de droit et de la justice en Afrique », implémenté en Côte d’Ivoire, au Ghana et en Tunisie.
L’objectif de ces trois jours d’assises était de promouvoir les femmes juristes africaines. il s’agissait pour elles d’échanger sur les défis de l’accès au droit pour les femmes dans le contexte Africain, en vue de trouver des pistes de solutions.
Madame Elise Ouattara, cheffe de cabinet du ministère de la justice et des droits de l’homme, a pris part à cet l’atelier destiné aux femmes juristes africaines. Elle a salué l’initiative d’un atelier sur le renforcement des capacités du système judiciaire, elle a par la suite encouragé les femmes africaines à s’engager de plus en plus dans le secteur de la justice.
« Mesdames, je voudrais relever, qu’en dépit des nombreuses réformes faites dans le système judicaire, les femmes juristes ont encore d’énormes défis à relever notamment, celui de l’accroissement de leur nombre dans les secteurs clés de la justice, afin d’acquérir plus de visibilité et d’écoute, pour une plus grande efficacité de l’application de la loi. Il en résulte que vous devrez mobiliser tous vos efforts nécessaires, afin de devenir de ‘’vrai leader’’.
Par ailleurs, la conseillère technique du projet, Louisa Sedjro a indiqué que le but premier d’une telle initiative est d’emmener chacun à prendre conscience de l’importance des femmes juristes.
« Les femmes ne devraient pas être considérées comme des victimes et justiciables, mais, devraient être considérées et prises en compte en tant que décideuses. Les femmes ne sont pas les ennemis du système judiciaire mais sont une partie intégrante de ce système » a-t-elle déclaré.
Il est important de noter que cet atelier est arrimé à l’Objectif de développement Durable (Odd). Cet objectif promeut non seulement des mesures bilatérales mais aussi le dialogue transnational sur le droit et la justice, l’acquisition de l’identité juridique, l’accès au droit et l’intégrité judiciaire.