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Ethiopie : retour à la normale dans la région du Tigré (Police)

Le gouvernement éthiopien a déclaré jeudi que Mekele, la capitale de la région éthiopienne du Tigré, était revenue à la…

Le gouvernement éthiopien a déclaré jeudi que Mekele, la capitale de la région éthiopienne du Tigré, était revenue à la normale après trois semaines de combats entre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, rebelle) et le gouvernement central, a indiqué la police.La Commission de police fédérale du pays a annoncé dans un communiqué que son équipe d’enquête et les forces spéciales de la région étaient à la recherche des criminels, en coordination avec les forces de défense éthiopiennes.

La déclaration est intervenue alors que le TPLF déclare que ses forces continuent à se battre contre le gouvernement et ont même repris des villes de la région.

Les forces de défense éthiopiennes ont pris le contrôle de la ville de Mekelle samedi après que les forces du TPLF ont perdu la guerre au profit des forces de défense éthiopiennes.

Quelques heures seulement après l’annonce de la victoire par le Premier Ministre éthiopien Abiy Ahmed, des roquettes ont été tirées pour la troisième fois depuis le Tigré sur l’Erythrée, pays accusé par le TPLF d’aider les forces éthiopiennes.

La force de défense nationale a révélé qu’elle avait saisi des dépôts de munitions du TPLF après la libération de la ville de Mekele et son retour à la normale.

La police fédérale n’a pas révélé l’identité des criminels contre lesquels l’opération est menée. Il est cependant entendu que le gouvernement éthiopien est à la poursuite des dirigeants du TPLF qui ont refusé de se rendre aux forces de défense éthiopiennes.

Les habitants de la ville de Mekelle ont déclaré mercredi aux médias locaux que le calme était revenu dans la ville. Une résidente qui n’a pas voulu révéler son identité a déclaré : « Nous avions eu peur lorsque les avions survolaient la zone. Maintenant, c’est paisible et les activités ont repris ».

Le gouvernement éthiopien a autorisé mercredi l’accès aux agences humanitaires de l’ONU dans les zones sous le contrôle des forces de défense éthiopiennes.