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Enseignement, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se sont focalisés sur nombre de sujets notamment le bras de fer entre les…

Les quotidiens marocains parus ce mardi se sont focalisés sur nombre de sujets notamment le bras de fer entre les parents d’élèves et les écoles privées, les prévisions pour un déconfinement et les perspectives économiques au Maroc.+Al Massae+ rapporte que les parents et tuteurs d’élèves lancent une campagne pour protester contre la politique de certains établissements de l’enseignement privé qui ont exigé le paiement de la totalité des frais de scolarité durant cette période de crise pandémique, sans prendre en compte la situation des familles touchées par la conjoncture.

Cette campagne lancée sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie instantanée appelle les parents à se détourner massivement des écoles privées et à inscrire leurs enfants à l’école publique, fait savour le quotidien.

Pour ce faire, poursuit le journal, les associations de parents d’élèves comptent s’engager dans le renforcement des infrastructures des écoles publiques et prendre en charge certains frais pour y améliorer les structures d’accueil des enfants. Ainsi, les produits d’hygiène, les frais de transport et les services de permanence seront assurés par ces associations qui, de même, comptent proposer et financer des matières comme la musique et le théâtre.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se demande « Déconfinera ? déconfinera pas ? » A l’approche de la date fixée pour la levée du confinement, les réseaux sociaux sont théâtre de débats et de discussions entre partisans et opposants du prolongement des mesures du confinement.

Ceux qui sont pour le déconfinement le 10 juin affirment que les gens attendent impatiemment cette date pour pouvoir sortir et retrouver leur vie normale, souligne la publication, notant que toute prolongation supplémentaire pourrait constituer un choc émotionnel car les gens, et en particulier les adolescents et les enfants, sont à bout de souffle. Sans oublier les problèmes financiers causés par l’arrêt de plusieurs activités économiques.

+L’Economiste+, qui s’intéresse au rapport de la banque mondiale sur les perspectives économiques mondiales, écrit que « choc massif et brutal, grave récession…, ce sont les mots utilisés par la Banque mondiale pour démonter l’impact produit par la pandémie de coronavirus (Covid-19) et par les mesures d’arrêt de l’activité prises pour l’enrayer.

Le PIB mondial diminuera de 5,2% cette année, ce qui représente la plus forte récession planétaire depuis la seconde guerre mondiale, selon les nouvelles prévisions économiques de l’institution publiées le 8 juin. Le scénario de base prévoit un rebond mondial à 4,2% en 2021.

En attentant, toutes les régions devraient prendre leur mal en patience. Sans surprise, l’activité économique de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) devrait se contracter de 4,2% sous l’effet de la pandémie et de l’évolution du marché du pétrole (ce qui est loin de la croissance de 2,4% prévue dans l’édition de janvier). Le Maroc ne sera pas épargné avec une croissance toujours en berne.

De 2,3% en 2019, il faudrait s’attendre à un taux de croissance négatif du PIB réel de l’ordre de (-4%) en 2020. Si tout va pour le mieux, une remontée de la courbe n’est pas exclue et pourrait avoisiner les 3,4% en 2021.