La récente sortie d’Hamed Bakayoko, dans le cadre des élections présidentielles 2020, a provoqué la colère de Maurice Kakou Guikahué.
En effet, le Premier ministre ivoirien a lancé des piques contre les opposants ivoiriens. Dans une déclaration, le chef du gouvernement a tenu un discours face à l’appel à la désobéissance civile lancé par Henri Konan Bédié et les partis de l’opposition ivoirienne. « Monsieur le président, nous serons obligés de vous désobéir un peu. Si l’opposition continue de donner des mots d’ordre (…) Nous n’allons plus accepter le désordre« , a lancé Hamed Bakayoko à Bouaflé le samedi 26 septembre 2020.
Présent lors du meeting de clôture de la visite d’État d’Alassane Ouattara dans la région de la Marahoué, M. Bakayoko a indiqué ne plus accepter la destruction des biens de l’Etat par l’opposition. « Ils nous trouveront devant leurs portes avec la note de ce qu’ils ont détruit quand bien même que certains parmi eux sont logés dans des logements de l’État. On ne peut pas accepter que ces personnes viennent détruire les réalisations que vous avez effectuées dans ce pays, que certains parmi eux ont même bénéficié dans leurs villages alors qu’à leur temps ils n’ont rien fait« .
Cependant, face à tous ces propos du premier ministre et cadre du RHDP, Maurice Kakou Guikahué a commenté cette déclaration. « J’ai écouté le discours du Premier ministre avec étonnement. Parce que ce discours tranche avec les dispositions que le Premier ministre avait laissé entrevoir quand il a été nommé. Quand il nous avait reçus, il avait fait une profession de foi, qu’il était venu pour faire la promotion du dialogue, en soutenant ses propos par des réflexions de Félix Houphouët-boigny« , a répondu le secrétaire exécutif du PDCI.
Selon M. Guikahué, les dires d’Hamed Bakayoko démontrent que la porte du dialogue est fermée. Pour lui, le RHDP n’est pas un parti de dialogue. À l’en croire, Hamed Bakayoko n’a pas su parler comme un Premier ministre. Mais, plutôt comme un chef de parti ou comme un militant.