Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent au débat autour de la création de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au chanvre indien, l’élection du Maroc au conseil de la FIFA et le poids du secteur informel sur l’économie marocaine.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit : « Décidément, à peine lancé dans le circuit d’approbation et bien avant même, le projet de texte de loi sur les usages licites du cannabis promet un feuilleton à rebondissements ».
Comme celui, par exemple, au sujet de l’existence d’un institut dédié aux plantes aromatiques au Maroc créé il y a 18 ans à Taounate et qui abrite depuis 2015 une agence nationale des plantes médicinales et aromatiques, rappelle la publication.
Les signataires d’une lettre ouverte adressée la semaine dernière au chef de gouvernement ont suggéré, entre autres propositions, de profiter de l’existence d’un tel institut et de cette agence pour en faire celle prévue dans le projet de loi sur le cannabis, souligne le quotidien.
+L’Opinion+ souligne que l’Assemblée Générale de la Confédération Africaine de Football (CAF) ne pouvait se solder que par un écrasant succès pour le Maroc, relevant que la double victoire marocaine est la résultante logique d’un travail de longue haleine mené par les instances diplomatiques et footballistiques nationales.
Cette double victoire, poursuit le journal, a amené notre pays à siéger pour la première fois de son histoire parmi le tout puissant Comité Exécutif de la FIFA et à barrer la route à toute tentative de placement de la fantomatique « rasd » dans des compétitions continentales et internationales.
Le chemin parcouru par le Maroc dans les instances footballistiques continentales et internationales est l’aboutissement d’une stratégie élaborée et exécutée sur plusieurs années et non pas d’occultes manœuvres souterraines, comme veulent le faire croire les loosers, assure-t-il.
+L’Economiste+ constate que la crise sanitaire économique a renforcé certains challenges pour le Maroc : insertion des jeunes, accroissement de la place du secteur privé et amélioration de la qualité de la croissance économique.
En visite au Maroc, Ferid Belhaj, vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA, a assuré les autorités marocaines du soutien du groupe de la Banque mondiale. Pour lui, les nouvelles technologies et une éducation pointue sont nécessaires pour une jeunesse plus créatrice que consommatrice. « Il faut une avancée de manière à avoir une génération de Marocains qui puisse aller dans des emplois à forte valeur ajoutée ».
+Al Alam+ relève que l’informel, fléau qui a la peau dure au Maroc, figure toujours au cœur de l’agenda politique et économique, là où la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19) n’a fait que raviver le vieux débat sur les pistes d’intégration unités de production informelles (UPI).
Bien que son poids dans le produit intérieur brut (PIB) soit sur une trajectoire baissière, l’informel continue de pénaliser l’économie nationale, avec un manque à gagner conséquent en matière de recettes fiscales et de mauvaises conditions de travail qui virent parfois au drame, note-t-il.
Nombreux sont les facteurs dissuadant les UPI de s’intégrer dans le tissu économique formel qui redoutent, notamment, une fiscalité peu séduisante, une réglementation contraignante où encore des charges salariales au détriment de leur compétitivité.