À l’approche des législatives du 6 mars les dissensions se font de plus en plus entendre entre les partis et plateformes de l’opposition.
En effet, certaines formations politiques refusent d’y participer quand d’autres décident d’y aller. Et parmi ces dernières, les discussions pour des candidatures uniques sont plus que laborieuses.
À la veille de la date limite de dépôt des candidatures à la CEI, le front de l’opposition commence à faiblir.
Quand la CDRP, plateforme constituée autour du PDCI, et la plateforme pro-Gbagbo EDS ont annoncé leur intention d’aller aux législatives, plusieurs petits partis n’ont pas suivi, estimant que ce choix contrevenait à la stratégie de boycott de la présidentielle et de refus de reconnaitre le régime Ouattara.
Quant au GPS de Guillaume Soro, qui dispose de députés sortants, il indique qu’il n’y participera pas.
Le FPI tendance Affi N’Guessan ne cachait pas non plus ce lundi sa grogne contre le PDCI et EDS qu’il accuse de s’entendre dans leur coin sur la répartition des candidatures et de l’avoir mis à l’écart des discussions.
« Nous ne sommes pas dupes. On a senti cette ruse-là depuis le départ » commentait un responsable du FPI Affi qui tenait une réunion d’arbitrage tard hier soir. « C’est houleux, concède un cadre du PDCI. Mais ça a toujours été comme ça, ce genre de discussions, y compris au sein d’un même parti. A plus forte raison entre plusieurs groupes. Ça ne signifie pas pour autant la fin de la coalition d’opposition », déclare ce cadre.
Les partis ont jusqu’à mercredi 18h pour déposer les dossiers de candidature.