Le numéro 3 exilé du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Noel Akossi Bendjo, dans une interview sur la radio française, Sud Radio affirme que le président Alassane Ouattara est un dictateur.
Lorsque le journaliste pose la question à l’ancien maire du plateau, Noel Bendjo, de savoir si la Françafrique existe toujours, il déclare que Ouattara n’est rien et n’a rien de démocratique.
« Lorsque des chefs d’Etat comme Ouattara qui sont dans une dérive dictatorial et son adoubé par un président français, qui vas fêter son anniversaire et qui se promène avec quelqu’un qui logiquement, est en désamour avec son peuple je pense que pour pays comme la France, qui est un pays des droits de l’homme… et Ouattara s’est rien vraiment rien de démocratique » déclare le numéro du PDCI, Noel Akossi Bendjo.
Pour lui, la réconciliation nationale est un parti perdu par le président Alassane Ouattara.
« C’est un pari perdu » parlant de la réconciliation nationale, avant de poursuivre, « Nous tous on pensait que contre tenu de son profil, de son parcours à la banque mondiale, c’est un démocrate surtout quand on a vécu au Etat-Unis, Malheureusement ce monsieur n’est pas loin de Mobutu et cela se manifeste par la caporalisation du média d’Etat, l’instrumentalisation de l’ensemble des institutions au profit d’un homme et de son clan. On ne peut pas se permettre dans un pays, au 21ème siècle, venu de la banque mondiale avoir des comportements aussi rétrogrades. C’est quelque chose pour lequel nous nous bâtons et nous espérons que le plus tôt possible les Ivoiriens vont se débarrasser de se dictateur »
Il termine en disant qu’a la veille des élections présidentielles d’octobre 2020, il faudrait qu’il est « le retour des exilés mais aussi, il faudrait créer un environnement, pour se mettre en accord sur les éléments fondamentaux pour organiser des élections transparentes et apaisés pour éviter des bains de sang ».
Rappelons que Noêl Akossi Bendjo, ancien maire de la commune du Plateau aprés s’être exilé à Paris a été condamné par le tribunal correctionnel du Plateau, à 20 ans de prison, 10 milliards 279 millions de francs CFA (environ 16 millions euros) d’amende et 5 ans de privation de droits pour détournements de fonds publics, faux, usage de faux et blanchiment de capitaux.