Le Syndicat National de l’Enseignement Primaire Public de Côte d’Ivoire (SNEPPCI) fait des propositions sur les cours en ligne dispensés en raison du coronavirus. Selon le secrétaire général, « que cette initiative ait pour objectif la révision et le renforcement des acquis des élèves et non l’occasion de dispenser de nouvelles leçons ».
Le programme de télé-enseignement mis en place par le ministre de l’Education nationale Mme Kandia Camara est contesté par les membres du syndicat SNEPPCI. En effet, le secrétaire général du SNEPPCI, Anjou Anjou a réagi dans une déclaration dont nous avons reçu copie. « Le passage en classe supérieure des élèves de CP1 au CM1 en tenant compte de la moyenne des compositions. L’admission des élèves de CM2 en 6e sur la base des contrôles continus » a-t-il déclaré.
Toutefois, le secrétaire général du SNEPPCI a tenu a précisé que ce programme de télé-enseignement ne remplace pas le programme scolaire normal dispensé dans les salles de classe. « Que cette initiative ait pour objectif la révision et le renforcement des acquis des élèves et non l’occasion de dispenser de nouvelles leçons ». a-t-il insisté.
Pour justifier son argumentaire, Anjou Anjou révèle que ce programme de télé-enseignement n’est pas totalement suivi dans les zones rurales. « Tout le territoire ivoirien ne bénéficie pas de l’électricité ; -Vu que l’accès à internet et aux mass médias (télévision-radio) est limité; Considérant que les élèves des zones rurales ne bénéficieront pas tous des bienfaits de cette initiative. Surtout que l’école ne saurait être « discriminatoire », a-t-il expliqué.