Politique




Côte d’Ivoire: La modification de la constitution aura lieu entre le mois de Mars ou d’Avril 2020 (Alassane Ouattara)

Le lundi 06 Janvier 2020, le président, Alassane Ouattara avait annoncé une modification de la Constitution sans donné de date…

Le lundi 06 Janvier 2020, le président, Alassane Ouattara avait annoncé une modification de la Constitution sans donné de date précise. Hier, jeudi 30 Janvier, il averti qu’elle aura lieu entre Mars et Avril 2020.

A l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux à la presse, le chef de l’Etat a réitérer sa volonté d’ajuster la constitution Ivoirienne.

Cependant, il a laisser entendre que l’ajustement aura lieu entre Mars et Avril 2020. Du fait des exigences de délais de la CEDEAO (Pas moins de 6 mois avant une présidentielle.)

Toutefois, il a tenu à rassurer que cet ajustement se fera dans une perspective inclusive sans exclusion.

Par ailleurs, si elle obtient pas les 2/3 de vote du parlement, elle sera soumise à un référendum.

« Nous sommes totalement rigoureux et je vous rassure qu’il n’y aura pas d’exclusion », a affirmé le président Ouattara.

De plus, Sidi Touré, porte parole du gouvernement, avait déclaré le 06 Janvier dernier:

« le président a donné l’esprit, et c’est véritablement un ajustement qui se ferait dans la perspective inclusive. Avec la contribution de tout le monde et sans éliminer qui que ce soit »

Pourtant, l’opposition n’est pas de cet avis. Pour elle, le président Alassane Ouattara veut modifier la constitution pour rester au pouvoir. Elle lui prête l’intention de vouloir briguer un 3è mandat.

Le 21 Janvier dernier, le CDRP, plateforme d’opposition, a appelé Alassane Ouattara à « renoncer à son projet de tripatouillage de la Constitution ».

Aka Ahizi, porte parole de la coalition avait déclaré:

« Il n’est donc pas bon, légitime et démocratique pour un chef d’Etat de recourir plusieurs fois au cours d’une même législature, à une modification de la loi fondamentale. » 

« Le CDRP est prêt à lutter par tous les moyens pacifiques et légaux pour la restauration de la démocratie et l’état de droit. »