Politique




Côte d’Ivoire: la liberté provisoire refusée à Mangoua Jacques par le tribunal de Bouaké

Ce mardi 28 Janvier 2020, la cour d’appel de Bouaké a rejeté la demande de liberté provisoire du président du…

Ce mardi 28 Janvier 2020, la cour d’appel de Bouaké a rejeté la demande de liberté provisoire du président du conseil régional de Gbêkê, Jacques Mangoua en prison depuis le 03 octobre 2019.

L’audience a démarré dès 09 heures du matin en présence des avocats de Jacques Mangoua. Après des heures de délibérés, la cour a rejeté la demande de remise en liberté du vice président du PDCI, Jacques Mangoua au grand déssaroi de la sa famille biologique ainsi que de sa famille politique.

La cour de justice a justifié ce refus par le fait que le vice-président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), président du Conseil régional du Gbêkê, Mangoua Jacques pourrait s’échapper de la Côte d’Ivoire pour se soustraire de la justice.

Aussi, elle a avancé l’argument de « la subordination de témoins et la déperdition de preuves » étant donné que l’affaire va revenir bientôt pour être statué sur le fond lors du procès en appel.

Rappelons que Jacques Mangoua avait été condamné le Jeudi 03 Octobre dernier à 05 années de prison ferme et 05 millions de FCFA d’amende au tribunal de première instance de Bouaké. Il a été condamné pour « détention illégale de munitions de guerre sans autorisation ».

Cette condamnation avait été marquée par de vives tensions en amont de l’audience. Des affrontements ont notamment opposé les forces de l’ordre à des partisans de Jacques Mangoua venus le soutenir. Romaric Kouassi N’Guessan, sympathisant du PDCI âgé de 32 ans, a été tué dans des circonstances non encore élucidées, à Djébonoua, une ville voisine de Bouaké. Plusieurs villes de la région du Gbêkê ont par ailleurs été paralysées par des mouvements de protestations.