Depuis le début du mois de février, l’administration a lancé le concours de l’ENA.
En effet, nombreux sont les candidats qui se ruent pour la prise de vue et le dépôt des dossiers au sein de l’ENA situé aux deux plateaux. Mais un fait à attirer notre attention, les vendeurs ambulants.
En effet, déjà à 4h30 du matin, ces derniers sont postés au carrefour de l’ENA attendant les futurs candidats afin de leur proposer leur service. Imprimer les fiches de candidature, vente de livres, ventes de classeur sont entre autres les services qu’il propose.
Cependant, il existe des services spéciaux comme la vente de la monnaie aux candidats et aussi la vente de vêtements au candidat qui ne respecte pas le code vestimentaire de l’ENA.
C’est un business juteux qui s’est formé autour des concours ivoiriens car ses petits entrepreneurs profitent parfois du désarroi des candidats et font flamber les prix.
Pour une impression qui coûte entre 25 Fr à 50 Fr , chez nos petits entrepreneurs de l’ENA, elle passe à 200fr voire 300fr. C’est en effet la dure loi de l’offre et la demande.
Mais la question qui reste poser est celle de savoir, si le directeur de l’ENA prendra des mesures? Car il faut alléger, les candidats qui sont déjà épuisés financièrement par les frais du concours et des documents administratifs pour les dossiers à fournir, sans oublier les candidats qui viennent de l’intérieur pour prendre part au concours.