Depuis 2015, les attaques djihadistes au Burkina ont fait plus de 700 morts et environ 560 000 déplacés et réfugiés, d’après les Nations unies.
Le Burkina Faso, a été depuis le premier trimestre de l’année 2015, l’objet de plusieurs attaques de groupes islamiques installés dans la région.
Selon les Nations Unis, l’on compte plus de 700 morts du côté de la population civile burkinabè et les forces de l’ordre.
Depuis novembre, les forces de défense et de sécurité burkinabè ont revendiqué une série de succès, affirmant avoir tué une centaine de djihadistes au cours de plusieurs opérations. Des bilans toutefois impossibles à confirmer de source indépendante.
Depuis bientôt cinq ans, l’attaque d’Arbinda enregistrée le mardi 24 décembre, a été la plus meurtrière avec 42 morts. Par ailleurs le Burkina Faso a été de nouveau touché par une attaque terroriste dans la nuit du 25 au 26 décembre, quelques heures après l’attaque d’Abinda.
En effet, une dizaine de soldats burkinabè ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi lors d’une attaque contre un détachement militaire à Hallalé, dans le nord du pays. Selon une source sécuritaire, « la riposte des éléments (soldats) a permis de neutraliser (tuer) plusieurs terroristes (80), selon les autorités burkinabè
Notons que ces attaques sont rarement revendiquées mais attribuées à des groupes armés djihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda et d’autres au groupe État islamique. Le Burkina Faso suit un deuil national de deux jours, mercredi et jeudi.