Amnesty International appelle les autorités ivoiriennes à libérer sans condition Pascal Affi N’Guessan et des personnes détenues pour avoir exercé leurs droits fondamentaux dans le cadre du scrutin présidentiel.
» Les autorités ivoiriennes doivent libérer immédiatement et sans condition Pascal Affi N’Guessan et toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leurs droits fondamentaux « , a indiqué l’ONG Amnesty International dans un communiqué de presse.
L’ONG Amnesty a invité toutefois l’Etat de Côte d’Ivoire à » s’engager à créer un espace où les citoyens peuvent exprimer librement leurs opinions et manifester pacifiquement, sans crainte d’être arrêtés, agressés ou tués « .
Rappelons que le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), a été arrêté dans la nuit du 6 novembre.
En outre, ce dernier est détenu dans un lieu secret. » Durant ces quelques jours, il n’a pas pu communiquer avec sa famille ni son avocat. Et, Pascal Affi N’Guessan, visé par 30 chefs d’accusation, notamment attaque et complot contre l’autorité de l’État, assassinat et actes de terrorisme, a affirmé qu’il n’avait pas vu la lumière du jour pendant 60 heures . », souligne l’ONG de défense des droits de l’Homme.
L’ONG continue pour insinuer que son avocat n’a réussi à le voir que lors de sa comparution devant le juge le 9 novembre. Depuis, ni son avocat ni sa famille n’ont pu entrer en contact avec lui. Les autorités doivent lui permettre de communiquer avec son avocat.
Cependant, notons que le 03 novembre dernier, 21 personnes ont été arrêtées de manière arbitraire au domicile du leader de l’opposition Henri Konan Bédié. Parmi elles, se trouve Maurice Guikahué.