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Amani N’Guessan se prononce sur la régression de l’école ivoirienne.

Amani N'Guessan donne son avis sur les difficultés que rencontre l'école ivoirienne. En effet, pour Amani N'Guessan, l’école ivoirienne se…

Amani N'Guessan se prononce sur la régression de l'école ivoirienne.

Amani N’Guessan donne son avis sur les difficultés que rencontre l’école ivoirienne.

En effet, pour Amani N’Guessan, l’école ivoirienne se porte mal. L’ancien ministre de l’Éducation propose donc une réflexion nationale pour trouver en toute responsabilité les solutions aux problèmes de fond et de forme qui la minent. De même, il a énuméré selon lui les problèmes que rencontre le système éducatif ivoirien. Il y a entre autres, le  manque de moyens pour la construction de classes, le recrutement d’enseignants en nombre insuffisant, la pauvreté et l’inadéquation de l’environnement culturel.

 » Il n’y a pas une école FPI, une école RDR ou PDCI. C’est l’école ivoirienne. Elle se porte mal, très mal. (…) C’est une responsabilité collective qu’il nous faut prendre ».

Pour lui, la prise de responsabilité collective est la seule alternative pour résoudre cette question nationale de l’école. « Ne nous leurrons pas. Ce n’est pas une affaire de ministre ou de régime. Que ce soit le président Ouattara, le président Gbagbo ou le président Houphouët ou Bédié, personne n’a réglé ce problème ».

Par ailleurs, rappelons qu’il a été ministre de l’Education nationale, durant sept ans. Amani Michel a initié plusieurs réformes notamment la libéralisation de la tenue scolaire, la suppression de la dictée et la réduction à quatre du nombre de matières au BEPC. Des mesures qui ont été plus tard remises en cause par ses successeurs, qui ont rétabli l’obligation du port d’uniformes à l’école primaire et secondaire, et la composition dans toutes les matières au BEPC.