Depuis le 6 août dernier, à la veille de la célébration du 59è anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara avait affiché sa volonté d’apporter des retouches à la Constitution de novembre 2016 lors d’un entretien avec la télévision ivoirienne.
Ainsi, le président de la République ivoirienne, avait laissé entrevoir la possibilité d’introduire des dispositions pour les vétérans de la vie politique ivoirienne. Ce qui pourrait signifier la possible révision sur la limite d’âge de 75 ans des candidats à la présidentielle de 2020, et qui avait laissé libre cours à de nombreux commentaires sur le dit sujet. Se faisant, cette nouvelle révision viserait à éliminer de facto tous les anciens présidents de la République, notamment ses adversaires Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo aux aguets, y compris le président sortant lui-même qui milite déjà pour le passage du flambeau à une nouvelle génération.
Depuis lors, la question d’une reforme constitutionnelle reviendrait sur la table politique ivoirienne. Si l’on en croit Jeune Afrique, dans sa dernière édition sur le marché depuis ce dimanche 24 novembre 2019, la question est encore sur la table du gouvernement; une question qui aurait été évoquée lors du dernier Conseil des ministres.
Outre cette disposition, d’autres discussions sur cette possible reforme,tourneraient autour d’un scrutin à un tour et de la suppression du ticket instauré en 2016.