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Administration, économie et religion au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires aux enjeux de la réforme de l'administration et aux répercussions…

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires aux enjeux de la réforme de l’administration et aux répercussions des aléas naturels sur l’économie et à l’Assemblée générale de la Rabita des Oulémas au Maroc.+L’Economiste+, qui aborde la réforme de l’administration engagée par le Maroc pour notamment simplifier les formalités administratives, écrit que 425 actes administratifs vont disparaître du jargon marocain à la veille du lancement imminent du portail national des procédures et des formalités administratives.

Avec ce changement, s’il se concrétise dans la réalité, le Maroc « fera sauter une digue pivot de la bureaucratie », ce qui rétablira à coup sûr une partie de la confiance des citoyens dans l’administration, estime le quotidien.

La simplification des procédures est considérée comme un levier pour la réforme de l’administration marocaine, censée améliorer la qualité des services fournis aux usagers et aux entreprises. L’idée centrale est de marquer une rupture nette et sans équivoque, avec les pratiques du passé. Dans ce chantier stratégique, le ministère de l’Intérieur, qui est partie prenante, « veut lui aussi bâtir de nouvelles relations administration-usagers, sur des bases de la confiance, la transparence et la qualité des services », relève-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’économie mondiale, avec toute la puissance qu’elle peut laisser paraître, peut également être à la merci des aléas naturels comme le climat, les catastrophes ou des événements tels que les pandémies, soulignant que « le monde vient d’en vivre l’illustration parfaite avec la crise Covid-19 qui a littéralement paralysé l’économie depuis des mois ».

Étant basée naturellement sur le commerce et les échanges de biens et de services, il suffit que les flux mondiaux soient perturbés pour que « toute la machine se grippe », constate le journal.

Au Maroc, il y a quelques semaines, tout le monde se rappelle comment le système de gestion des cartes grises et des permis de conduire avait été fortement perturbé à cause d’un incendie dans les locaux en France abritant les serveurs où étaient stockées les données du système digital marocain Rokhass (autorisations), note-t-il.

« Les aléas, imprévus, incidents et événements sont évidemment inévitables. Mais, malgré leurs conséquences fâcheuses, ils sont aussi surtout des occasions d’apprentissage qui poussent au développement de nouvelles façons de faire, de solutions novatrices ou tout simplement de back-up », estime-t-il.

+Le Matin+ Le Conseil académique de la Rabita Mohammadia des oulémas tiendra, lundi, sa 26è Assemblée générale.

A l’ordre du jour de cette Assemblée générale, qui sera tenue virtuellement, figurent, la présentation des rapports moral et financier au titre de l’année 2020, ainsi que des exposés sur les actions de la Rabita et son plan d’action au service des constantes du Royaume, indique la Rabita dans un communiqué, cité par le quotidien.

Il comprend également la présentation des projets des centres de recherche, des unités scientifiques et des programmes de formation, dont le programme de lutte contre la radicalisation en ligne des jeunes (lutte contre la violence, la haine et l’extrémisme), lancé par la Rabita en partenariat avec l’ambassade du Japon au Maroc et le Programme des Nations Unies pour le développement au Maroc, ainsi que la mise en œuvre de la convention de partenariat et de coopération stratégique entre la Rabita et l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), ajoute le communiqué.