Le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Maurice Kakou Guikahué a répondu aux critiques du Front populaire ivoirien (FPI Pro-Affi N’guessan), à propos de l’accord politique signé entre le PDCI et le FPI proche de Laurent Gbagbo.
Le jeudi 30 avril 2020, les formations politiques du PDCI et du FPI proche de Laurent Gbagbo ont procédé à la signature d’un accord politique. Cet accord politique contient selon les initiateurs, un document cadre de collaboration, portant sur le projet de réconciliation nationale des ivoiriens.
Ainsi, les deux formations ont signé l’accord en l’absence d’Affi N’guessan, Président du Front populaire ivoirien légalement constitué. Le secrétaire général du FPI Jean Bonin Kouadio fidèle à l’ancien Premier ministre Affi N’guessan a dénoncé un accord « illégal », et a estimé l’attitude du Pr Maurice Kakou Guikahué, «peu responsable ».
Le juriste Jean Bonin Kouadio va plus loin en accusant le secrétaire exécutif du PDCI d’un complot visant à empêcher l’unification des deux blocs du FPI. Quant à Maurice Kakou Guikahué, il évoque logique politique. Pour lui, si Affi N’guessan a, lui-même, reconnu Laurent Gbagbo comme président du FPI lors de sa récente visite à Bruxelles, alors il n’est plus question de faire débat.
«C’est Gbagbo qui donne les ordres. A partir du moment où Gbagbo dit de signer un document, nous pensons qu’en l’état actuel des choses, Affi y est inclus automatiquement. Donc, le PDCI n’a pas de problème de morale politique » a clarifié le bras droit d’Henri Konan Bédié.