Le procès d’Amadé Ouérémi, un ex-chef de milice accusé de crimes de guerre, s’est ouvert hier mercredi au Tribunal de première instance d’Abidjan.
Ce dernier est accusé de meurtres, assassinats, génocide, tribalisme, vole en réunion, viols commis sur des populations civiles à Duékoué pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2011. A en croire ce dernier, il indique avoir pris ses quartiers au mont Péko depuis 2007. Mais, il a rejeté devant le Tribunal son implication dans ces tueries de Duékoué qui ont fait 817 morts selon la Croix-Rouge.
Par ailleurs, M. Ouérémi a dénoncé un complot de certaines personnes pour lui faire porter la responsabilité de ces tueries de Duékoué. « Il est juste accusé, mais pas encore déclaré coupable. Je suis en train de chercher à réunir tous les moyens pour le défendre. Si les moyens sont bons, c’est possible qu’il soit relaxé. Les charges sont nombreuses, j’ai recensé plus de 24 et ça s’apparente à un acharnement », a estimé Me Roseline Aka, l’avocate de l’accusé Amadé Ouérémi.
Cependant, le procès de l’ex-chef milicien où près d’une vingtaine de témoins ont été présentés à la juridiction, a été suspendu aux environs de 18h. Celui-ci a repris ce jeudi 25 mars 2021 dans l’après-midi.