La toute première édition du forum du sénat ivoirien, consacré aux collectivités territoriales de la Côte d’Ivoire a ouvert ses travaux le 17 février, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.
Elle a eu pour invité, le président du Sénat français, Gérard Larcher et la présence du ministre d’État, ministre de la Défense, M. Hamed Bakayoko.
Au total, ce sont 397 préfets, sénateurs, présidents de conseils régionaux, maires et gouverneurs qui ont pris part à ces réflexions centrées sur le thème «la représentation des collectivités territoriales face aux défis de la décentralisation ».
Selon Hamed Bakayoko, le thème de ce premier forum permettra d’appréhender les enjeux de la décentralisation, facteur par excellence d’un développement participatif de valorisation des potentialités locales.
Il a ensuite indiqué, que ce forum donnera l’occasion à ces parlementaires de mieux réfléchir sur la politique de décentralisation ivoirienne, afin qu’elle puisse être une force de proposition en soutien dans les actions du gouvernement.
Aux participants, il a rappelé que la politique de décentralisation n’est pas nouvelle en Côte d’Ivoire, d’autant que le Président Houphouët-Boigny l’a initiée depuis 1980. En effet, elle a conduit à la mise en place de la démocratie participative, à travers des élections multi partisanes dans les communes et plus tard dans les régions où de nombreux cadres s’exercent à la gestion publique.
Hamed Bakayoko a rendu un hommage au Président du Sénat français, Gérard Larcher pour ses appuis multiformes et son partenariat exemplaire avec le Sénat ivoirien.
Le président du Sénat français Gérard Larcher, a également exposé sur la décentralisation et a invité les représentants des collectivités locales à croire en la force de la décentralisation.
Gérard Larcher, évoquant la vie de Feu le président Félix Houphouët Boigny a rappelé qu’il a été le seul Africain signataire de la Constitution de la 5e République Française.
Le forum s’est achevé, ce mardi 18 février 2020 avec l’élaboration d’un document cadre dénommé « Agenda de Yamoussoukro pour l’avenir ».